Triste fin d’année pour les habitants du quartier précaire de Yopougon Port-Bouët II. Dans la nuit du lundi 28 décembre dernier, un incendie a ravagé toutes les maisons en bois de ce quartier jouxtant le marché. Le périmètre, en partie sous les hautes tensions, qui abritait des milliers de familles a été transformé, en quelques heures par les flammes, en un amas de cendres fumantes dans la journée d’hier, lors de notre passage. Sur place, la désolation et la douleur des sinistrés étaient indescriptibles. Car très peu, ont pu sauver quelque chose au milieu des flammes et des pillards qui se sont invités sous le couvert de secouristes volontaires. Selon M. Adama Sanou, sinistré, c’est aux environs de 21 h que l’incendie a commencé. « Les flammes étaient telles que le feu s’est très vite rependu sur l’ensemble des maisons », explique cet homme, en écrasant une larme des yeux. Sanou n’a pu sauver que sa femme et ses quatre enfants. Dans l’ensemble, on n’a enregistré aucune perte en vie humaine sauf un blessé. En effet, selon des témoignages, un enfant a été grièvement blessé par brûlure dans les premières maisons consumées par l’incendie. Selon toujours les mêmes témoignages, le feu qui s’est enclenché aux environs de 21 heures a finalement été maîtrisé par les soldats du feu aux environs de zéro heure. Mais l’accès difficile au site n’a pas permis de circonscrire rapidement le feu. Les sapeurs pompiers, ont dû détruire le mur du groupe scolaire Port-Bouët marché, derrière lequel le site est adossé pour combattre le feu. Les flammes ont, certes, épargné cette école, mais elle n’en a pas moins subi les effets collatéraux de l’incendie.
Selon le directeur, M. Gna Tia Camille, la fumée a noirci les salles de classe et les charpentes de deux classes ont cédé. « Ce matin (hier mardi, ndlr) nous avons constaté que des cahiers et des livres ont été emportés dans les classes» a-t-il déploré.
En tout état de cause, ces milliers de familles qui ont tout perdu dans cet incendie et qui ne savent pas où se refugier attendent beaucoup des autorités municipales et de l’office nationale de la protection civile.
Alexandre Lebel
Selon le directeur, M. Gna Tia Camille, la fumée a noirci les salles de classe et les charpentes de deux classes ont cédé. « Ce matin (hier mardi, ndlr) nous avons constaté que des cahiers et des livres ont été emportés dans les classes» a-t-il déploré.
En tout état de cause, ces milliers de familles qui ont tout perdu dans cet incendie et qui ne savent pas où se refugier attendent beaucoup des autorités municipales et de l’office nationale de la protection civile.
Alexandre Lebel
