La petite cérémonie de présentation de "Côte d'Ivoire bâtir la paix sur la Démocratie et la prospérité " hier, au palais de la culture, s'est transformée en une foire d'injures et d'attaques. Mais aussi de vaines promesses aux Ivoiriens. C'est en tout cas à cet exercice que Gbagbo Laurent s'est essayé en reconstruisant encore le pays sur papier.
L'enseignement
Le chef de l'Etat, à l'occasion de cette cérémonie, est revenu sur son fameux projet d'école gratuite. Il y tient comme à la prunelle de ses yeux pour le bonheur des enfants surtout. " Il faut que tous les enfants de ce pays aillent à l'école, il faut dans chaque village de Côte d'Ivoire, qu'on ait au moins une école primaire. Il faut que les livres soient gratuits. Nous, c'est à cause de l'école gratuite que nous avons été à l'école. Dans les trois gouvernements d'Affi, on a pratiqué l'école gratuite et ça a été une réussite totale " a-t-il dit avec toutes ses forces. Le président de la République, très euphorique, ne s'est pas arrêté à ce seul projet qui, en réalité, a pris du plomb dans l'aile.
L'assurance-maladie
C'est avec grand étonnement que le public a écouté Gbagbo sur ce dossier puisque beaucoup n'y croyaient plus. Mais "Seplou", lui, reste toujours optimiste. " Au niveau de la santé, il n'y a pas dans le monde aujourd'hui deux (02) politiques. Celui qui ne crée pas l'assurance-maladie pour ses citoyens, il n'a fait aucune politique de santé " a-t-il lancé avant de surprendre encore ses propres partisans en ces termes " Nous y avons pensé et allons mettre en place l'assurance maladie " Mais à quand sa mise en place ? Le chef de l'Etat, sans surprise, n'a rien dit à ce sujet.
L'électrification
" Il faut que chaque village soit électrifié. Quand je suis venu, je n'ai trouvé devant moi, aucune politique d'électrification. Je vous promets que je créerai auprès du ministre chargé des Mines et de l'énergie, un secrétariat chargé de l'électrification " a promis l'écrivain. Mais ce n'est pas tout. Le refondateur en chef envisage de faire le barrage de Soubré pour donner de l'électricité à bas prix. Gbagbo pense également à une révolution dans le secteur économique
Transformation des matières premières
" Nous allons transformer le cacao sur place ici. Dans dix (10) ans, il faut que la Côte d'Ivoire soit en mesure de transformer le cacao, de transformer tous les produits sur place. Je vais créer un ministère de la Recherche scientifique et de l'industrie, je vais créer une 2ème ligne d'emploi, la transformation des produits agricoles est la clef de l'économie de demain " a expliqué Gbagbo, parlant des engagements sociaux dont parle son nouveau livre. Le président de la République, après toutes ces promesses, a lancé, comme à son habitude, des flèches à ses principaux adversaires que sont le président Bédié et le premier ministre Alassane Ouattara
Pluie de milliards
Sur ce sujet, Gbagbo continue d’attaquer ses adversaires comme s'il est le seul à détenir un programme de société. Hier encore, devant ses partisans très excités, le chef de l'Etat a déclaré " Il faut qu'on débatte programme contre programme, capacité contre capacité, experts contre experts. Dans la politique de la gestion d'un Etat, il n'y a personne qui sait chercher l'argent. Tu n'es rien, tu n'as rien et tu te promènes pour promettre 200 milliards à Dabou. Des gens racontent des contre vérités en allant de ville en ville. C'est l'argent qui appelle l'argent. C'est le travail et les idées qui appellent l'argent. Je ne suis pas un homme riche et pourtant depuis que je suis président, la Côte d'Ivoire ne manque pas d'argent " a-t-il indiqué
La dette
"J'ai dit que nous allons atteindre le point de décision Ppte et il y en a qui rient. C'est eux qui étaient aux affaires quand on était endettés parce que ce n'est pas moi " a indiqué le chef de l'Etat avant de poursuivre en ces termes " Ils ont endetté le pays plus que la croissance économique ne le recommande jusqu'à 6.400 milliards que le premier gouvernement d'Affi a trouvé en place. L'ivoirité ici, l'endettement par là, on ne peut plus vous redonner le volant …Et ce sont les co responsables de nos malheurs qui parlent trop, ce sont les deux qui font la guerre contre l'enfant du peuple. Mais l'enfant du peuple est là. On peut travailler sans s'endetter. Moi, j'ai construit Yamoussoukro sans m'endetter " a-t-il dit
Création d'un sénat
" Je vais faire une reforme de l'administration. Je ne vais exclure personne. Sur l'article 35, il y a beaucoup de choses, il faut donc une modification. Je veux aussi élargir le débat parlementaire. Donc, je vais créer un sénat pour que s'agrandisse la base démocratique des débats en Côte d'Ivoire " a promis le chef de l'Etat.
La violence
contre la violence
Le président de la République, à la fin de son discours qui a duré 53 minutes, a demandé à ses hommes qu'il a nommés des experts d'aller en mission partout dans le pays. De vulgariser le livre sans crainte " De quoi avez-vous peur ? On a tout le monde Affi N'guessan, Malick, je vous mets en mission : allez, allez porter le fer contre ceux qui portent le fer contre nous. Répondez point par point à tous ceux qui racontent des histoires contre nous. Provoquez des débats, si en route des gens vous attaquent, répondez et continuez votre chemin " a menacé le chef de l'Etat dans une Côte d'Ivoire qui se veut havre de paix
DJE KM
L'enseignement
Le chef de l'Etat, à l'occasion de cette cérémonie, est revenu sur son fameux projet d'école gratuite. Il y tient comme à la prunelle de ses yeux pour le bonheur des enfants surtout. " Il faut que tous les enfants de ce pays aillent à l'école, il faut dans chaque village de Côte d'Ivoire, qu'on ait au moins une école primaire. Il faut que les livres soient gratuits. Nous, c'est à cause de l'école gratuite que nous avons été à l'école. Dans les trois gouvernements d'Affi, on a pratiqué l'école gratuite et ça a été une réussite totale " a-t-il dit avec toutes ses forces. Le président de la République, très euphorique, ne s'est pas arrêté à ce seul projet qui, en réalité, a pris du plomb dans l'aile.
L'assurance-maladie
C'est avec grand étonnement que le public a écouté Gbagbo sur ce dossier puisque beaucoup n'y croyaient plus. Mais "Seplou", lui, reste toujours optimiste. " Au niveau de la santé, il n'y a pas dans le monde aujourd'hui deux (02) politiques. Celui qui ne crée pas l'assurance-maladie pour ses citoyens, il n'a fait aucune politique de santé " a-t-il lancé avant de surprendre encore ses propres partisans en ces termes " Nous y avons pensé et allons mettre en place l'assurance maladie " Mais à quand sa mise en place ? Le chef de l'Etat, sans surprise, n'a rien dit à ce sujet.
L'électrification
" Il faut que chaque village soit électrifié. Quand je suis venu, je n'ai trouvé devant moi, aucune politique d'électrification. Je vous promets que je créerai auprès du ministre chargé des Mines et de l'énergie, un secrétariat chargé de l'électrification " a promis l'écrivain. Mais ce n'est pas tout. Le refondateur en chef envisage de faire le barrage de Soubré pour donner de l'électricité à bas prix. Gbagbo pense également à une révolution dans le secteur économique
Transformation des matières premières
" Nous allons transformer le cacao sur place ici. Dans dix (10) ans, il faut que la Côte d'Ivoire soit en mesure de transformer le cacao, de transformer tous les produits sur place. Je vais créer un ministère de la Recherche scientifique et de l'industrie, je vais créer une 2ème ligne d'emploi, la transformation des produits agricoles est la clef de l'économie de demain " a expliqué Gbagbo, parlant des engagements sociaux dont parle son nouveau livre. Le président de la République, après toutes ces promesses, a lancé, comme à son habitude, des flèches à ses principaux adversaires que sont le président Bédié et le premier ministre Alassane Ouattara
Pluie de milliards
Sur ce sujet, Gbagbo continue d’attaquer ses adversaires comme s'il est le seul à détenir un programme de société. Hier encore, devant ses partisans très excités, le chef de l'Etat a déclaré " Il faut qu'on débatte programme contre programme, capacité contre capacité, experts contre experts. Dans la politique de la gestion d'un Etat, il n'y a personne qui sait chercher l'argent. Tu n'es rien, tu n'as rien et tu te promènes pour promettre 200 milliards à Dabou. Des gens racontent des contre vérités en allant de ville en ville. C'est l'argent qui appelle l'argent. C'est le travail et les idées qui appellent l'argent. Je ne suis pas un homme riche et pourtant depuis que je suis président, la Côte d'Ivoire ne manque pas d'argent " a-t-il indiqué
La dette
"J'ai dit que nous allons atteindre le point de décision Ppte et il y en a qui rient. C'est eux qui étaient aux affaires quand on était endettés parce que ce n'est pas moi " a indiqué le chef de l'Etat avant de poursuivre en ces termes " Ils ont endetté le pays plus que la croissance économique ne le recommande jusqu'à 6.400 milliards que le premier gouvernement d'Affi a trouvé en place. L'ivoirité ici, l'endettement par là, on ne peut plus vous redonner le volant …Et ce sont les co responsables de nos malheurs qui parlent trop, ce sont les deux qui font la guerre contre l'enfant du peuple. Mais l'enfant du peuple est là. On peut travailler sans s'endetter. Moi, j'ai construit Yamoussoukro sans m'endetter " a-t-il dit
Création d'un sénat
" Je vais faire une reforme de l'administration. Je ne vais exclure personne. Sur l'article 35, il y a beaucoup de choses, il faut donc une modification. Je veux aussi élargir le débat parlementaire. Donc, je vais créer un sénat pour que s'agrandisse la base démocratique des débats en Côte d'Ivoire " a promis le chef de l'Etat.
La violence
contre la violence
Le président de la République, à la fin de son discours qui a duré 53 minutes, a demandé à ses hommes qu'il a nommés des experts d'aller en mission partout dans le pays. De vulgariser le livre sans crainte " De quoi avez-vous peur ? On a tout le monde Affi N'guessan, Malick, je vous mets en mission : allez, allez porter le fer contre ceux qui portent le fer contre nous. Répondez point par point à tous ceux qui racontent des histoires contre nous. Provoquez des débats, si en route des gens vous attaquent, répondez et continuez votre chemin " a menacé le chef de l'Etat dans une Côte d'Ivoire qui se veut havre de paix
DJE KM
