Pendant que le congrès convoqué par Mian Augustin, le secrétaire général sortant, de la Fesci, se tenait à Abidjan, à l’auditorium du lycée scientifique de Yamoussoukro, se déroulait un autre, dont Koffi Elysée dit Sharon, secrétaire général adjoint du premier cité, était le président du comité d’organisation.
A ce congrès qui avait pour thème, «Fesci, du féodalisme à la renaissance», ont participé de nombreux congressistes venus de divers horizons du pays.
A l’issue des travaux, Zagol Alain Durand dit National Hugo Chavez a été élu par les siens avec 314 voix contre 81 pour Guédé Yoro Gérard dit Ramsès. 11 bulletins nuls ont été enregistrés; soit un total de 364 votants. Levant le voile sur son programme, Zagol entend prôner le retour à l’école, en éloignant du milieu estudiantin, le caractère militariste. «Nous ne sommes pas de la violence.
Vous verrez une jeunesse estudiantine plus civilisée, capable de s’exprimer comme le feraient des intellectuels», a-t-il déclaré, précisant que le congrès de Yamoussoukro est «le vrai congrès de la Fesci».
A l’origine du rassemblement de Yamoussoukro, plusieurs griefs formulés à l’endroit du secrétaire général sortant. A en croire Koffi Elysée, le président du comité d’organisation, Mian Augustin, candidat à sa propre succession, n’a pas respecté les textes de la fédération estudiantine.
A savoir, le respect du délai requis pour l’organisation du congrès. «C’est au cours d’un point de presse auquel les camarades ont été conviés que Mian Augustin a annoncé que le congrès doit se tenir dans 11 jours; là où il faut un mois pour l’organisation. De plus, c’est lui qui nomme le président du congrès et le rapporteur, alors que ceux-ci doivent être élus», dénonce notre interlocuteur.
Il est rejoint par N’Guessan Assa Etienne dit Tino, secrétaire général adjoint 2, qui déplore les menaces dont ils sont l’objet. «Tous ceux qui ne partagent pas les idées de Mian sont bastonnés”, fait-il savoir.
Signalons que Zagol et Ramsès étaient officiellement candidats contre Mian Augustin à Abidjan.
Koffi Kouamé
Agence de Yamoussoukro
A ce congrès qui avait pour thème, «Fesci, du féodalisme à la renaissance», ont participé de nombreux congressistes venus de divers horizons du pays.
A l’issue des travaux, Zagol Alain Durand dit National Hugo Chavez a été élu par les siens avec 314 voix contre 81 pour Guédé Yoro Gérard dit Ramsès. 11 bulletins nuls ont été enregistrés; soit un total de 364 votants. Levant le voile sur son programme, Zagol entend prôner le retour à l’école, en éloignant du milieu estudiantin, le caractère militariste. «Nous ne sommes pas de la violence.
Vous verrez une jeunesse estudiantine plus civilisée, capable de s’exprimer comme le feraient des intellectuels», a-t-il déclaré, précisant que le congrès de Yamoussoukro est «le vrai congrès de la Fesci».
A l’origine du rassemblement de Yamoussoukro, plusieurs griefs formulés à l’endroit du secrétaire général sortant. A en croire Koffi Elysée, le président du comité d’organisation, Mian Augustin, candidat à sa propre succession, n’a pas respecté les textes de la fédération estudiantine.
A savoir, le respect du délai requis pour l’organisation du congrès. «C’est au cours d’un point de presse auquel les camarades ont été conviés que Mian Augustin a annoncé que le congrès doit se tenir dans 11 jours; là où il faut un mois pour l’organisation. De plus, c’est lui qui nomme le président du congrès et le rapporteur, alors que ceux-ci doivent être élus», dénonce notre interlocuteur.
Il est rejoint par N’Guessan Assa Etienne dit Tino, secrétaire général adjoint 2, qui déplore les menaces dont ils sont l’objet. «Tous ceux qui ne partagent pas les idées de Mian sont bastonnés”, fait-il savoir.
Signalons que Zagol et Ramsès étaient officiellement candidats contre Mian Augustin à Abidjan.
Koffi Kouamé
Agence de Yamoussoukro
