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Société Publié le mardi 29 décembre 2009 | Le Mandat

5 questions à : Congrès Fesci / Mian Augustin, aux dissidents après sa réélection -« C’était de la plaisanterie qu’il y a eue à Yamoussoukro »

Le 7è congrès de la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) s’est déroulé du 27 au 28 décembre dernier au forum du campus de Cocody. Ce congrès a été marqué par la réélection de Mian Augustin avec 90,12% de voix. Parallèlement à ce congrès, a eu lieu à Yamoussoukro un congrès bis. Dans cet entretien qu’il nous a accordé au téléphone, Mian Augustin s’est prononcé sur ce bicéphalisme qui se profile à l’horizon.

Quel sentiment vous anime après votre réélection ?
Comme résultat de toute élection, c’est un sentiment de fierté, de satisfaction et de joie qui m’anime. Ce qui est important, c’est que je suis réélu à la tête de la Fesci parce que je pense que j’ai toujours beaucoup à apporter. On avait commencé certaines choses qu’on n’avait pas terminées. Nous allons donc nous y atteler.

Des voix s’élèvent depuis Yamoussoukro pour contester votre congrès, donc votre réélection. Quel commentaire ?
Il n’y a pas eu de congrès à Yamoussoukro.

Mais l’étudiant Zagol Alain Durant y a été élu comme secrétaire général?
Il n’a pas été élu. C’est de la comédie qu’ils sont allés jouer là-bas. Il n’y a pas eu de congrès à Yamoussoukro.

Mais qu’est-ce qu’il y a eu là-bas, alors ?
Il n’y a rien eu là-bas. Ils sont justes allés se promener. Ils ont fait acte de candidature. Au niveau du congrès national d’Abidjan, ils ont retiré leur candidature. Et comme ils avaient perdu d’avance, c’est dans la honte qu’ils sont allés se réfugier à Yamoussoukro pour faire du n’importe quoi. Il faut dire que le congrès n’est pas un jeu et on ne peut pas se permettre de faire un congrès du jour au lendemain. C’est comme si Gbagbo va déposer sa candidature à la commission électorale indépendante (Cei) et va à Paris pour dire qu’il y va pour y faire des élections. C’est ce que cela veut dire.

Allez-vous appeler les dissidents à la table de négociation ?
Je n’ai rien contre eux. Ce sont eux-mêmes qui se sont créé des problèmes. Ce sont nos amis et ils soulèvent trois personnes pour aller à Yamoussoukro d’où ils produisent une déclaration. C’est inutile, moi je n’ai rien contre eux. Je suis le secrétaire général, j’ai un devoir de rassemblement, de réconciliation, de regroupement. J’ai donc l’obligation de rassembler tout le monde pour qu’ensemble, on puisse voir comment assainir le milieu de l’école. Parce que celui qui vient à la Fesci doit savoir que c’est pour le règlement des problèmes de l’école et non pour des intérêts personnels. S’ils savent qu’ils sont dans cet esprit, qu’ils viennent pour qu’on puisse travailler. Qu’on arrête le jeu.

Propos recueillis au téléphone par Nathalie Kassi
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