La Setv, structure concessionnaire du terminal à conteneurs de Vridi, a acquis huit autres portiques de parc d’un coût de près de 7 milliards de francs, pour 2010. Ces grues seront montées sur place, a confié le directeur régional Afrique du groupe Bolloré, Lionel Labarre, au cours d’un déjeuner de presse lundi dernier. Ce qu’on retient des échanges qu’il a eus avec les journalistes, c’est que la Setv respire la forme. Elle n’a pas été affectée par la crise. Les volumes de marchandises traités sont restés stables. Le terminal à conteneurs achève l’année avec 550 mille Teu (équivalant à 20 pieds).
Après le ferroutage mis en place par la société en direction de Bamako via Ferké, les dirigeants de Bolloré saluent le ferroutage Abidjan-Niamey que les responsables du Port autonome d’Abidjan viennent de lancer. Lionel Labarre pense que cette solution logistique vient à point nommé parce qu’il y a cet important projet de la société d’exploitation d’uranium Areva qui se met en place.
Il va nécessiter le passage d’un grand nombre d’équipements pour lequel un seul corridor ne saurait suffire. C’est d’ailleurs pour cela que «nous essayons de convaincre les responsables d’Areva de passer par le port d’Abidjan», dit-il.
Comme d’autres acteurs qui ont eu à se prononcer sur le Ferroutage Abidjan-Niamey via Ouagadougou, le directeur régional de Bolloré souhaite que le vieux projet de voie ferrée Abidjan-Niger revoit le jour par la réalisation de 500 Km de rails entre les capitales burkinabé et nigérienne.
A l’image du terminal à conteneurs, tout le groupe Bolloré, assure M. Labarre, «s’est bien comporté en 2009 en Côte d’Ivoire». D’où de nombreux investissements programmés. Le directeur régional annonce un plan d’investissement de 50 milliards de francs pour la Setv, qui s’étend jusqu’en 2013. Ainsi, après les huit portiques de parc de 2010, le terminal recevra six portiques de quai en 2011. Parallèlement aux acquisitions d’équipements, l’on procédera à la réfection des quais 21 et 22. Coût de cette opération: 10 milliards de francs. Au nombre des projets à réaliser, figure aussi en bonne place la mise en place d’un centre régional de formation, à Abidjan. Bref, le groupe Bolloré se porte davantage bien. Le directeur régional souhaite cependant que les élections soient au rendez-vous en 2010 parce que cela aurait pour avantage de garantir la croissance.
Alakagni Hala
Après le ferroutage mis en place par la société en direction de Bamako via Ferké, les dirigeants de Bolloré saluent le ferroutage Abidjan-Niamey que les responsables du Port autonome d’Abidjan viennent de lancer. Lionel Labarre pense que cette solution logistique vient à point nommé parce qu’il y a cet important projet de la société d’exploitation d’uranium Areva qui se met en place.
Il va nécessiter le passage d’un grand nombre d’équipements pour lequel un seul corridor ne saurait suffire. C’est d’ailleurs pour cela que «nous essayons de convaincre les responsables d’Areva de passer par le port d’Abidjan», dit-il.
Comme d’autres acteurs qui ont eu à se prononcer sur le Ferroutage Abidjan-Niamey via Ouagadougou, le directeur régional de Bolloré souhaite que le vieux projet de voie ferrée Abidjan-Niger revoit le jour par la réalisation de 500 Km de rails entre les capitales burkinabé et nigérienne.
A l’image du terminal à conteneurs, tout le groupe Bolloré, assure M. Labarre, «s’est bien comporté en 2009 en Côte d’Ivoire». D’où de nombreux investissements programmés. Le directeur régional annonce un plan d’investissement de 50 milliards de francs pour la Setv, qui s’étend jusqu’en 2013. Ainsi, après les huit portiques de parc de 2010, le terminal recevra six portiques de quai en 2011. Parallèlement aux acquisitions d’équipements, l’on procédera à la réfection des quais 21 et 22. Coût de cette opération: 10 milliards de francs. Au nombre des projets à réaliser, figure aussi en bonne place la mise en place d’un centre régional de formation, à Abidjan. Bref, le groupe Bolloré se porte davantage bien. Le directeur régional souhaite cependant que les élections soient au rendez-vous en 2010 parce que cela aurait pour avantage de garantir la croissance.
Alakagni Hala