Au-delà de toutes les raisons qu’on pourrait avancer pour expliquer l’inimitié, la haine, l’excrétion dont ADO est littéralement l’objet depuis maintenant quinze bonnes années de la part de ses adversaires politiques, celle qui tient à l’analyse, c’est bien celle de la popularité. L’ancien Premier ministre est victime de sa force sociologique. Une force sociologique qui est le résultat d’une croissance très, voire trop rapide, qui a fait de son parti dès les premiers mois de sa création en avril 1994, l’une des toutes premières forces politiques en Côte d’Ivoire. ADO est victime « d’un délit » de popularité. Pour preuve, la furia répressive qui s’empare des pouvoirs successifs dès qu’ils accèdent aux affaires. De Konan Bédié à Laurent Gbagbo, en passant par le Général Guei, c’est toujours l’enjeu électoral qui a déclenché les foudres de ses adversaires contre l’ancien gouverneur de la BCEAO.
Son parti taxé de régionaliste, ADO vient de démontrer, ces derniers temps, à l’occasion de sa rentrée effective en scène pour la précampagne, qu’il était un leader résolument national. Tout le monde est témoin, des passions qui se sont déchaînées au sein des marrées humaines qui ont déferlé à chaque étape des tournées d’Alassane Ouattara dans les parties autres que le Nord de la Côte d’Ivoire. Le « V Baoulé », le Sud-Bandama, le Haut-Sassandra, Le Moyen-Cavally Dabou, Sikensi etc. sont les témoignages trop récents pour qu’ils ne confèrent pas à ADO la popularité nationale que lui nient ses adversaires, négateurs patentés des évidences. Rares sont les hommes politiques ivoiriens, disparus ou vivants, qui peuvent se targuer d’avoir au cours de leur carrière, rempli les stades de Bouaké, Daloa, Gagnoa, Divo, Odiénné, Bouaflé, Sikensi, au cours de la même année. ADO l’a fait. Selon les estimations, pas moins de deux millions de personnes ont ovationné ADO lors de son périple. La raison qui ne manque pas d’importance et qui est nécessairement liée à la première, c’est bien celle qui a trait à l’homme et à son ambition politique. La valeur intrinsèque, son immense surface relationnelle, sa connaissance accrue des problèmes du monde tel qu’il se mondialise actuellement, son charisme naturel, ont souvent suscité envie et surtout jalousie. Ses adversaires politiques n’ont jamais pardonné à Alassane Ouattara d’avoir été préféré à eux par le Président Houphouët-Boigny.
C.S.
Son parti taxé de régionaliste, ADO vient de démontrer, ces derniers temps, à l’occasion de sa rentrée effective en scène pour la précampagne, qu’il était un leader résolument national. Tout le monde est témoin, des passions qui se sont déchaînées au sein des marrées humaines qui ont déferlé à chaque étape des tournées d’Alassane Ouattara dans les parties autres que le Nord de la Côte d’Ivoire. Le « V Baoulé », le Sud-Bandama, le Haut-Sassandra, Le Moyen-Cavally Dabou, Sikensi etc. sont les témoignages trop récents pour qu’ils ne confèrent pas à ADO la popularité nationale que lui nient ses adversaires, négateurs patentés des évidences. Rares sont les hommes politiques ivoiriens, disparus ou vivants, qui peuvent se targuer d’avoir au cours de leur carrière, rempli les stades de Bouaké, Daloa, Gagnoa, Divo, Odiénné, Bouaflé, Sikensi, au cours de la même année. ADO l’a fait. Selon les estimations, pas moins de deux millions de personnes ont ovationné ADO lors de son périple. La raison qui ne manque pas d’importance et qui est nécessairement liée à la première, c’est bien celle qui a trait à l’homme et à son ambition politique. La valeur intrinsèque, son immense surface relationnelle, sa connaissance accrue des problèmes du monde tel qu’il se mondialise actuellement, son charisme naturel, ont souvent suscité envie et surtout jalousie. Ses adversaires politiques n’ont jamais pardonné à Alassane Ouattara d’avoir été préféré à eux par le Président Houphouët-Boigny.
C.S.