Au moment où nous entrons dans la nouvelle année je voudrais adresser, à tous mes frères et sœurs ainsi qu'à ceux qui vivent sur notre sol, mes vœux chaleureux de bonheur, de santé et de prospérité.
Je pense plus particulièrement aux plus démunis et aux plus défavorisés en ces périodes de fête.
De plus en plus d'Ivoiriens n'arrivent plus à faire face à leurs besoins essentiels : se nourrir, se vêtir, se soigner, se loger, se déplacer et donner une éducation à leurs enfants.
L'un des principaux défis que nous aurons à relever dans les prochains mois, sera de mettre en place une politique à même de lutter efficacement contre la pauvreté.
Cette situation qui nous interpelle est la conséquence de la politique qui est menée depuis plus de dix ans.
Le pouvoir en place a fait aujourd'hui la preuve de son incapacité à gérer la Côte d'Ivoire.
Il n'a trouvé qu'une seule réponse aux angoisses de nos concitoyens : l'indifférence et le mépris.
Les revendications sociales de ces dernières semaines sont une illustration de l'attitude du pouvoir. Là où le dialogue aurait pu dénouer des situations difficiles, il a préféré utiliser la force.
Nous n'avons pas le droit d'être sourd aux souffrances des Ivoiriens.
Je crois profondément qu'un autre chemin est possible pour la Côte d' Ivoire. Des solutions existent pour rendre meilleure la vie des ivoiriens.
C'est le sens de mon engagement.
La Côte d'Ivoire accumule, en effet, des retards dans tous les domaines. Pourtant, les Ivoiriens ont hâte de reprendre en main leur destin, en choisissant en toute liberté, celui qui est capable de fixer un nouveau cap après tant d'années de crise.
Chaque report de la date des élections signifie l'aggravation des difficultés auxquelles nous sommes confrontés.
Notre pays doit pouvoir renouer maintenant avec les urnes, le processus électoral ayant enregistré des avancées remarquables.
Dès lors que les candidats à l'élection présidentielle sont connus et que la liste provisoire est affichée, il importe que la Commission Electorale Indépendante respecte le chronogramme arrêté à la dernière réunion du Cpc à Ouagadougou, c'est-à-dire la tenue de l'élection présidentielle en fin février, début mars 2010.
Ce que les Ivoiriens demandent aujourd'hui, après ces années de crise, c'est l'alternance dans la sérénité et dans la paix, afin qu'à l'issue d'élections transparentes, démocratiques et équitables, les perdants se retirent dans la dignité et saluent le vainqueur.
Pour aller de l'avant, nous n'avons pas d'autre choix.
Pour faire de grandes choses pour notre pays, nous devons réapprendre à vivre ensemble dans la paix et la compréhension mutuelle.
Nous devons pouvoir forger, à partir de nos atouts qui ne sont pas négligeables, une vraie nation, c'est-à-dire une famille dont nous serons, à nouveau fiers.
Unie et soudée, la Côte d'Ivoire surmontera ses difficultés du moment et retrouvera son rang en Afrique et dans le concert des nations.
Je suis convaincu que c'est ensemble que nous réussirons le changement auquel aspirent les Ivoiriens.
C'est confiant dans l'avenir de notre pays que je vous renouvelle, mes chers compatriotes, mes vœux de bonheur, de santé et de prospérité, pour vous-mêmes, ainsi que pour les membres de votre famille et tous ceux qui vous sont chers.
Bonne année 2010 à tous.
Je vous remercie
Dr. Alassane D. Ouattara
Ancien Premier Ministre
Président du Rdr
Je pense plus particulièrement aux plus démunis et aux plus défavorisés en ces périodes de fête.
De plus en plus d'Ivoiriens n'arrivent plus à faire face à leurs besoins essentiels : se nourrir, se vêtir, se soigner, se loger, se déplacer et donner une éducation à leurs enfants.
L'un des principaux défis que nous aurons à relever dans les prochains mois, sera de mettre en place une politique à même de lutter efficacement contre la pauvreté.
Cette situation qui nous interpelle est la conséquence de la politique qui est menée depuis plus de dix ans.
Le pouvoir en place a fait aujourd'hui la preuve de son incapacité à gérer la Côte d'Ivoire.
Il n'a trouvé qu'une seule réponse aux angoisses de nos concitoyens : l'indifférence et le mépris.
Les revendications sociales de ces dernières semaines sont une illustration de l'attitude du pouvoir. Là où le dialogue aurait pu dénouer des situations difficiles, il a préféré utiliser la force.
Nous n'avons pas le droit d'être sourd aux souffrances des Ivoiriens.
Je crois profondément qu'un autre chemin est possible pour la Côte d' Ivoire. Des solutions existent pour rendre meilleure la vie des ivoiriens.
C'est le sens de mon engagement.
La Côte d'Ivoire accumule, en effet, des retards dans tous les domaines. Pourtant, les Ivoiriens ont hâte de reprendre en main leur destin, en choisissant en toute liberté, celui qui est capable de fixer un nouveau cap après tant d'années de crise.
Chaque report de la date des élections signifie l'aggravation des difficultés auxquelles nous sommes confrontés.
Notre pays doit pouvoir renouer maintenant avec les urnes, le processus électoral ayant enregistré des avancées remarquables.
Dès lors que les candidats à l'élection présidentielle sont connus et que la liste provisoire est affichée, il importe que la Commission Electorale Indépendante respecte le chronogramme arrêté à la dernière réunion du Cpc à Ouagadougou, c'est-à-dire la tenue de l'élection présidentielle en fin février, début mars 2010.
Ce que les Ivoiriens demandent aujourd'hui, après ces années de crise, c'est l'alternance dans la sérénité et dans la paix, afin qu'à l'issue d'élections transparentes, démocratiques et équitables, les perdants se retirent dans la dignité et saluent le vainqueur.
Pour aller de l'avant, nous n'avons pas d'autre choix.
Pour faire de grandes choses pour notre pays, nous devons réapprendre à vivre ensemble dans la paix et la compréhension mutuelle.
Nous devons pouvoir forger, à partir de nos atouts qui ne sont pas négligeables, une vraie nation, c'est-à-dire une famille dont nous serons, à nouveau fiers.
Unie et soudée, la Côte d'Ivoire surmontera ses difficultés du moment et retrouvera son rang en Afrique et dans le concert des nations.
Je suis convaincu que c'est ensemble que nous réussirons le changement auquel aspirent les Ivoiriens.
C'est confiant dans l'avenir de notre pays que je vous renouvelle, mes chers compatriotes, mes vœux de bonheur, de santé et de prospérité, pour vous-mêmes, ainsi que pour les membres de votre famille et tous ceux qui vous sont chers.
Bonne année 2010 à tous.
Je vous remercie
Dr. Alassane D. Ouattara
Ancien Premier Ministre
Président du Rdr