Il n’y a pas de développement idoine sans la bonne gouvernance. C’est le constat fait par la Banque Mondiale. Aussi, a-t-elle décidé d’aider la Côte d’Ivoire à y parvenir, surtout au niveau du ministère de l’économie et des finances, du ministère de l’agriculture et du ministère des mines et de l’énergie. C’est pour appuyer le gouvernement ivoirien à atteindre cet objectif, qu’elle a décidé de la mise en place du Don de gouvernance et de développement institutionnel (DGDI). Pour s’approprier cet outil important, le DGDI a réuni une trentaine de journalistes économiques les 29 et 30 décembre dernier à l’hôtel Novotel pour un séminaire de renforcement des capacités des journalistes sur la bonne gouvernance. En deux jours, M Tchere Seka a entretenu les journalistes sur une dizaine de sujets qui sont entre autre : présentation générale de la gouvernance, institutions et droits fondamentaux, presse société civile et environnement, administration publique, décentralisation. Dans l’ensemble, le formateur a indiqué que beaucoup de choses restaient à faire pour mettre la Côte d’Ivoire sur la voie de la bonne gouvernance. Selon lui, les trois principes fondamentaux de la bonne gouvernance sont : au plan politique, la promotion de l’Etat de droit et de la démocratie qui se traduit par le respect des textes édictés, au plan économique par la transparence de la gestion de l’ensemble des ressources et au plan social par la promotion de l’éthique et de l’équité, et suppose une implication effective des différents acteurs de la société. C’est un projet important. « Ce concept apparaît comme un instrument majeur de conduite efficace des programmes de développement », a fait remarquer le formateur. A l’ouverture du séminaire, Mme Madeleine Yao, coordonnateur du DGDI, a indiqué que ce projet vise à relancer la coopération avec les institutions internationales et assainir les finances publiques. Désormais donc, l’information économique et financière, selon elle, par ce projet doit être disséminée pour mettre tout le monde au même niveau d’information. Les journalistes qui ont été assidus durant ces deux jours de formation ont émis le vœu que d’autres séminaires viennent pour approfondir les acquis de ces deux jours de formation.
TL
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