De par leurs performances, leurs actions ou leur influence, des athlètes, dirigeants ou arbitres ont marqué positivement la sphère sportive locale en 2009.
Touré Yaya, l’homme aux trophées
La performance du milieu international ivoirien se confond à celle de son club, le FC Barcelone. Il a un palmarès individuel unique en Côte d’Ivoire. Le seul Ivoirien à avoir remporté autant de trophées en une seule saison. Et non des moindres. Ligue des champions d’Europe, super Coupe d’Europe, Coupe du monde des clubs, Coupe du Roi, la Coupe d’Espagne, la Liga. Enorme ! En un an, il a tout gagné et rempli son palmarès pourtant vierge il y a peu. Sacré Yaya !
Roger Ouégnin, l’exemplaire longévité
Le Pca de l’Asec Mimosas, Me Désiré Roger Ouégnin, force respect et admiration. Par son organisation, il a pu transformer un bouillant club comme l’Asec en un fleuve tranquille. Qu’il dirige désormais de main de maître. Depuis 21 ans. La célébration de ses 20 ans de règne à l’Asec a été un évènement marquant en 2009. Un Prix spécial lui a été décerné par la Fif.
Anouma et ses deux Mondiaux
Le président de la Fif est, pour l’heure, le seul dirigeant ivoirien à avoir qualifié deux fois d’affilée la sélection à la phase finale de la Coupe du monde de football. Une qualification qui fait de lui l’un des sportifs qui ont marqué l’année 2009.
Noumandiez, le sifflet d’or
C’est établi. Doué Noumandiez Désiré est le meilleur arbitre ivoirien. Il domine le domaine depuis maintenant quatre ans. Ses qualités dépassent les frontières ivoiriennes avec sa sélection pour la Can 2010. Il n’est certes pas le premier sifflet ivoirien à officier une Can, mais sa présence en Angola mérite d’être souligné.
Gouamené Maxime, la grande première
N’est pas meilleur entraîneur de club en Côte d’Ivoire qui veut. Il faut en avoir le coffre. Et pour sa première année à la tête du plus grand club ivoirien, Maxime Gouamené, malgré sa jeunesse, s’est invité au sommet comme meilleur technicien. Ses résultats ont plaidé en sa faveur. Il redonne le titre à une équipe de l’Asec qu’il prend à mi-parcours et qui n’avait plus été championne depuis 2007.
Quand Koré Moïse ressuscite le parquet
La dernière participation de la Côte d’Ivoire à une phase finale d’une Coupe du monde de basket-ball remonte à 1986 en Espagne. La première fut en 1982 en Colombie. 24 ans après, la balle au panier renaît de ses cendres avec une place de vice-champion d’Afrique arrosée par la 3ème participation de la Côte d’Ivoire au Mondial en Turquie en août 2010. Cela, grâce au pasteur président Koré Moïse qui a imprimé une nouvelle vision au parquet.
N’doua Patrick, le pied d’or
Ex-pensionnaire de l’Académie Mimosifcom version Pascal Théault, Irénée Patrick N’doua, n’a pas usurpé son titre de meilleur footballeur de la ligue 1 ivoirienne. Il excelle à tous les postes du milieu. Milieu sortant droit ou gauche, milieu défensif ou offensif. Aussi, ce filiforme relayeur de l’Asec, au coup de pied dévastateur, s’est-il découvert des talents de buteur. Lui, s’est spécialisé dans les buts décisifs. A 21 ans, N’doua promu capitaine cette saison a le temps de s’affirmer et de confirmer tout le bien qui est dit de lui.
Méïté Ben, des pieds en or
Double médaillé d’or aux 100 et 200 m, Méïté Ben Youssef a dominé le ciel des 6èmes Jeux de la Francophonie au Liban. Le sprinteur ivoirien est resté maître sur les pistes de Beyrouth avec deux podium. Mais avant, le fils d’Amadou Méité, ex-champion de Côte d’Ivoire, a pris part au Championnat d’athlétisme à Berlin où il a terminé 4ème aux 100m (10’’41). Youssef fait renaître l’espoir de la piste qui battait de l’aile.
Jean-Marie Kouamé, 1er juge mondial
Il est premier Ivoirien à faire son entrée dans le groupe sélect des juges arbitres internationaux de karaté. Jean-Marie Kouamé a marqué l’année 2009 au niveau des arts martiaux. L’ex-Dtn et président de la commission d’arbitrage de la Fédération ivoirienne de Karaté-do et disciplines associées (Fikda) a été admis en novembre, au Maroc, au test de juge-arbitre mondial devant près de 200 candidats.
Sanon Valentin, le N°1 de la raquette
Si le tennis ivoirien continue de vivre, c’est grâce à Sanon Valentin. Le champion national a tenu en haleine, durant toute l’année 2009, les amoureux de la petite balle jaune. Après avoir permis à la Côte d’Ivoire d’occuper la 3ème place qualificative pour la Coupe Davis en mai, Sanon Valentin a remporté le Tournoi international d’Abidjan qui a regroupé près de 200 professionnels.
Diamouténé, vedette de l’haltérophilie
7ème mondial aux Jeux de Beijing en 2008, Diamouténé Alidou a fait fort en 2009. Le champion de Côte d’Ivoire a pesé de tout son poids dans la bonne moisson des Eléphants (4 médailles) lors du Championnat d’Afrique au Caire, du 3 au 10 décembre. Diamouténé a remporté une médaille d’or dans la catégorie des -52 kg.
Danon Diane, la révélation du volley
Un nom a plané sur le volley-ball ivoirien en 2009 : Danon Diane du Stella volleyball club. C’est la star des Vert et blanc. Attaquante ailière, Danon a brillé la saison dernière. En club comme en sélection. Capitaine, elle a remporté la Super Coupe, la Coupe nationale. Seul le titre a échappé aux Magnans
Par Tibet Kipré, Moïse N’guessan
Touré Yaya, l’homme aux trophées
La performance du milieu international ivoirien se confond à celle de son club, le FC Barcelone. Il a un palmarès individuel unique en Côte d’Ivoire. Le seul Ivoirien à avoir remporté autant de trophées en une seule saison. Et non des moindres. Ligue des champions d’Europe, super Coupe d’Europe, Coupe du monde des clubs, Coupe du Roi, la Coupe d’Espagne, la Liga. Enorme ! En un an, il a tout gagné et rempli son palmarès pourtant vierge il y a peu. Sacré Yaya !
Roger Ouégnin, l’exemplaire longévité
Le Pca de l’Asec Mimosas, Me Désiré Roger Ouégnin, force respect et admiration. Par son organisation, il a pu transformer un bouillant club comme l’Asec en un fleuve tranquille. Qu’il dirige désormais de main de maître. Depuis 21 ans. La célébration de ses 20 ans de règne à l’Asec a été un évènement marquant en 2009. Un Prix spécial lui a été décerné par la Fif.
Anouma et ses deux Mondiaux
Le président de la Fif est, pour l’heure, le seul dirigeant ivoirien à avoir qualifié deux fois d’affilée la sélection à la phase finale de la Coupe du monde de football. Une qualification qui fait de lui l’un des sportifs qui ont marqué l’année 2009.
Noumandiez, le sifflet d’or
C’est établi. Doué Noumandiez Désiré est le meilleur arbitre ivoirien. Il domine le domaine depuis maintenant quatre ans. Ses qualités dépassent les frontières ivoiriennes avec sa sélection pour la Can 2010. Il n’est certes pas le premier sifflet ivoirien à officier une Can, mais sa présence en Angola mérite d’être souligné.
Gouamené Maxime, la grande première
N’est pas meilleur entraîneur de club en Côte d’Ivoire qui veut. Il faut en avoir le coffre. Et pour sa première année à la tête du plus grand club ivoirien, Maxime Gouamené, malgré sa jeunesse, s’est invité au sommet comme meilleur technicien. Ses résultats ont plaidé en sa faveur. Il redonne le titre à une équipe de l’Asec qu’il prend à mi-parcours et qui n’avait plus été championne depuis 2007.
Quand Koré Moïse ressuscite le parquet
La dernière participation de la Côte d’Ivoire à une phase finale d’une Coupe du monde de basket-ball remonte à 1986 en Espagne. La première fut en 1982 en Colombie. 24 ans après, la balle au panier renaît de ses cendres avec une place de vice-champion d’Afrique arrosée par la 3ème participation de la Côte d’Ivoire au Mondial en Turquie en août 2010. Cela, grâce au pasteur président Koré Moïse qui a imprimé une nouvelle vision au parquet.
N’doua Patrick, le pied d’or
Ex-pensionnaire de l’Académie Mimosifcom version Pascal Théault, Irénée Patrick N’doua, n’a pas usurpé son titre de meilleur footballeur de la ligue 1 ivoirienne. Il excelle à tous les postes du milieu. Milieu sortant droit ou gauche, milieu défensif ou offensif. Aussi, ce filiforme relayeur de l’Asec, au coup de pied dévastateur, s’est-il découvert des talents de buteur. Lui, s’est spécialisé dans les buts décisifs. A 21 ans, N’doua promu capitaine cette saison a le temps de s’affirmer et de confirmer tout le bien qui est dit de lui.
Méïté Ben, des pieds en or
Double médaillé d’or aux 100 et 200 m, Méïté Ben Youssef a dominé le ciel des 6èmes Jeux de la Francophonie au Liban. Le sprinteur ivoirien est resté maître sur les pistes de Beyrouth avec deux podium. Mais avant, le fils d’Amadou Méité, ex-champion de Côte d’Ivoire, a pris part au Championnat d’athlétisme à Berlin où il a terminé 4ème aux 100m (10’’41). Youssef fait renaître l’espoir de la piste qui battait de l’aile.
Jean-Marie Kouamé, 1er juge mondial
Il est premier Ivoirien à faire son entrée dans le groupe sélect des juges arbitres internationaux de karaté. Jean-Marie Kouamé a marqué l’année 2009 au niveau des arts martiaux. L’ex-Dtn et président de la commission d’arbitrage de la Fédération ivoirienne de Karaté-do et disciplines associées (Fikda) a été admis en novembre, au Maroc, au test de juge-arbitre mondial devant près de 200 candidats.
Sanon Valentin, le N°1 de la raquette
Si le tennis ivoirien continue de vivre, c’est grâce à Sanon Valentin. Le champion national a tenu en haleine, durant toute l’année 2009, les amoureux de la petite balle jaune. Après avoir permis à la Côte d’Ivoire d’occuper la 3ème place qualificative pour la Coupe Davis en mai, Sanon Valentin a remporté le Tournoi international d’Abidjan qui a regroupé près de 200 professionnels.
Diamouténé, vedette de l’haltérophilie
7ème mondial aux Jeux de Beijing en 2008, Diamouténé Alidou a fait fort en 2009. Le champion de Côte d’Ivoire a pesé de tout son poids dans la bonne moisson des Eléphants (4 médailles) lors du Championnat d’Afrique au Caire, du 3 au 10 décembre. Diamouténé a remporté une médaille d’or dans la catégorie des -52 kg.
Danon Diane, la révélation du volley
Un nom a plané sur le volley-ball ivoirien en 2009 : Danon Diane du Stella volleyball club. C’est la star des Vert et blanc. Attaquante ailière, Danon a brillé la saison dernière. En club comme en sélection. Capitaine, elle a remporté la Super Coupe, la Coupe nationale. Seul le titre a échappé aux Magnans
Par Tibet Kipré, Moïse N’guessan