Quoiqu’en crise, la Côte d’Ivoire demeure la locomotive de l’espace communautaire de l’Union Economique et Monétaire Ouest-africaine (UEMOA), en termes d’investissements. Cela est prouvé par son budget de finances au titre de l’année 2010 qui est largement supérieur à ceux des autres pays membres dudit espace.
Malgré la dépendance des Etats due à l’indisponibilité de ressources adéquates, la Côte d’Ivoire détient la palme des budgets les plus élevés au niveau de l’espace Uemoa. Celui de 2010 est estimé à 2481 milliards de FCFA, alors qu’il est en baisse d’environ 1,9%, représentant près de 48,5 milliards par rapport à 2009. Après la Côte d’Ivoire, vient le Sénégal avec un budget de finances au titre de l’exercice 2010 estimé à 1845 milliards 660 millions de FCFA en ressources contre 1888 milliards 460 millions de FCFA pour les charges. Le Bénin occupe la troisième place pour un budget de finances de 1346,4 milliards de FCFA. C’est un budget qui a été adopté in-extrémiste par ordonnance du président béninois, S.E.M Boni Yayi après que les députés ont refusé d’adopter le projet de loi de finances. Le Mali du président Amadou Toumani Touré arrive en quatrième position avec un budget de finances adopté par les députés et estimé à 1101,603 milliards en ressources et 1196,129 milliards de FCFA en dépenses. Le déficit prévisionnel pour l’exercice 2010 se situe à 94,525 milliards de FCFA contre 127,304 milliards de FCFA en 2009. Quant au Burkina Faso du Président Blaise Compaoré, il occupe la cinquième position avec un budget de finances estimé à 886,7 milliards de FCFA en ressources et 1144,7 milliards de FCFA en dépenses. Le Niger est classé à la sixième place. Son budget est en hausse par rapport à celui de l’an dernier. Il est passé de 730 milliards 6377 millions de FCFA à 734 milliards 729 millions de FCFA. Le Togo de Faure Gnassingbé occupe la septième place avec un budget de finances estimé à 499,725 milliards de FCFA en ressources et 432,664 milliards de FCFA en recettes au titre de l’exercice 2010. Quant à la Guinée Bissau, son budget est estimé à 120 milliards de FCFA. Ce pays occupe la huitième place en termes de capacité budgétaire. Le budget de Finances de l’exerce 2010 des huit Etats de l’espace Uemoa est caractérisé par deux événements majeurs. Un, il est en baisse. Deux, il doit tenir compte de toutes les contraintes liées aux effets secondaires des précédentes crises, à savoir la crise alimentaire, économique et financière. A ces effets, s’ajoutent d’autres situations naturelles (inondations) qui sont susceptibles de provoquer une nouvelle crise alimentaire. Dans le souci de prendre en compte toutes ces situations, les Etats membres de l’Uemoa ont décidé d’investir dans des secteurs productifs. Mais le manque de ressources adéquates disponibles contraint les gouvernements des Etats à revoir leurs budgets de finances à la baisse.
Honoré Kouassi
Malgré la dépendance des Etats due à l’indisponibilité de ressources adéquates, la Côte d’Ivoire détient la palme des budgets les plus élevés au niveau de l’espace Uemoa. Celui de 2010 est estimé à 2481 milliards de FCFA, alors qu’il est en baisse d’environ 1,9%, représentant près de 48,5 milliards par rapport à 2009. Après la Côte d’Ivoire, vient le Sénégal avec un budget de finances au titre de l’exercice 2010 estimé à 1845 milliards 660 millions de FCFA en ressources contre 1888 milliards 460 millions de FCFA pour les charges. Le Bénin occupe la troisième place pour un budget de finances de 1346,4 milliards de FCFA. C’est un budget qui a été adopté in-extrémiste par ordonnance du président béninois, S.E.M Boni Yayi après que les députés ont refusé d’adopter le projet de loi de finances. Le Mali du président Amadou Toumani Touré arrive en quatrième position avec un budget de finances adopté par les députés et estimé à 1101,603 milliards en ressources et 1196,129 milliards de FCFA en dépenses. Le déficit prévisionnel pour l’exercice 2010 se situe à 94,525 milliards de FCFA contre 127,304 milliards de FCFA en 2009. Quant au Burkina Faso du Président Blaise Compaoré, il occupe la cinquième position avec un budget de finances estimé à 886,7 milliards de FCFA en ressources et 1144,7 milliards de FCFA en dépenses. Le Niger est classé à la sixième place. Son budget est en hausse par rapport à celui de l’an dernier. Il est passé de 730 milliards 6377 millions de FCFA à 734 milliards 729 millions de FCFA. Le Togo de Faure Gnassingbé occupe la septième place avec un budget de finances estimé à 499,725 milliards de FCFA en ressources et 432,664 milliards de FCFA en recettes au titre de l’exercice 2010. Quant à la Guinée Bissau, son budget est estimé à 120 milliards de FCFA. Ce pays occupe la huitième place en termes de capacité budgétaire. Le budget de Finances de l’exerce 2010 des huit Etats de l’espace Uemoa est caractérisé par deux événements majeurs. Un, il est en baisse. Deux, il doit tenir compte de toutes les contraintes liées aux effets secondaires des précédentes crises, à savoir la crise alimentaire, économique et financière. A ces effets, s’ajoutent d’autres situations naturelles (inondations) qui sont susceptibles de provoquer une nouvelle crise alimentaire. Dans le souci de prendre en compte toutes ces situations, les Etats membres de l’Uemoa ont décidé d’investir dans des secteurs productifs. Mais le manque de ressources adéquates disponibles contraint les gouvernements des Etats à revoir leurs budgets de finances à la baisse.
Honoré Kouassi
