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Économie Publié le mardi 12 janvier 2010 | L’expression

Entreprises franches : L’Etat va rembourser les 3 milliards dus à Pfci et Scodi

L’Etat a décidé de rembourser les 3 milliards Fcfa dus à Scodi (Société des conserveries de Côte d’ivoire) et Pfci (Pêche et froid Côte d’Ivoire). Le directeur général des deux entreprises du groupe Thunnus overseas group (Tog), Daniel Mercier, qui avait mis au chômage technique 1425 employés a annoncé la reprise des activités hier. « Le conseil d’administration et le Pdg, A. Khachab, ont demandé l’arrêt du chômage technique et par conséquent la reprise du travail », a informé le directeur général qui n’a pas voulu dire plus. «Je n’ai aucune déclaration à faire », indique-t-il à la presse qui voulait en savoir davantage. C’est le ministre de la Production animale et des Ressources halieutiques, Alphonse Douati, qui va lever un coin du voile. «Après analyse de la situation y compris des opportunités de compensation qui s’offrent à la Côte d’Ivoire dans le cadre de l’Accord de partenariat économique (Ape) avec l’Union européenne, le gouvernement a pris des mesures visant à satisfaire ses engagements. Aussi voudrais-je annoncer la prise en compte budgétaire dû par l’Etat aux entreprises franches (…), le déclenchement du mécanisme de compensation dans le cadre de l’Ape et l’ouverture immédiate et sans délai des entreprises…», a révélé Alphonse Douati. Pour s’assurer de la reprise effective du travail, le ministre a entrepris une visite dans l’usine de transformation de thon. La mise au chômage technique des employés de Pfci et Scodi se justifie par des problèmes de trésorerie liés essentiellement aux difficultés d’application de la loi N° 2005-556 du 2 décembre 2005 instituant le régime d’entreprise franche de transformation de produits halieutiques. Ces deux entreprises n’ont pu bénéficier d’un abattement de 50% sur les facteurs de production tels que l’eau, l’électricité, le téléphone, le carburant et les lubrifiants comme le stipule cette loi. «Les mesures liées à l’abattement étaient en étude. La lenteur de ces études a entraîné un déficit de 3 milliards Fcfa », s’est expliqué le ministre de la Production animale et des Ressources halieutiques.

Nimatoulaye Ba
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