Le président de la jeunesse de l’Union pour la démocratie et pour la paix fustige la Commission électorale indépendante, pour le cycle de reports du scrutin présidentiel et du contentieux électoral.
Comment appréhendez-vous la mission de directeur national de campagne délégué ?
Je voudrais d’abord dire mes vœux du nouvel an aux Ivoiriens. Que 2010 apporte le bonheur et la paix à la Côte d’Ivoire. J’ai été nommé directeur national de campagne délégué auprès de la jeunesse. Cette fonction me permet aujourd’hui d’être en plein dans la campagne du docteur Albert Mabri Toikeusse, candidat de l’Udpci. C’est avec fierté que j’ai reçu cette nomination. Je suis président des jeunes du parti et en me reconduisant, les dirigeants ont pris acte de toutes nos actions durant mon mandat. C’est aussi un sentiment de reconnaissance à la jeunesse du parti.
Ce poste vous demande de retrousser les manches…
Evidemment, sinon ce ne serait pas responsable de notre part. Nous préparons l’ élection présidentielle depuis quatre ans. Nous menons des actions quotidiennes de mobilisation parce que nous estimons que le district d’Abidjan est une zone capitale. Pour gagner les élections en Côte d’Ivoire, il faut gagner à Abidjan. C’est pour quoi nous mobilisons particulièrement à Abobo et Yopougon. Des rencontres du président Mabri avec la jeunesse y sont prévues fin janvier. Avant, nous allons faire un atelier sur le programme de gouvernement du candidat. Nous préparons aussi une rencontre président avec les étudiants, sur le campus universitaire.
L’Udpci ne chercherait-elle pas un bastion à Abidjan après avoir presque perdu l’Ouest ?
Pas du tout. C’est une question de réalité de terrain. Nous avons les statistiques de l’enrôlement. Un parti qui est sérieux doit pouvoir travailler où il y a plus d’électeurs. C’est ce que nous faisons. Cela ne veut pas dire que nous ne travaillons pas ailleurs. A preuve, les ressortissants du Nord vont bientôt rendre un hommage au président Mabri à Abobo.
La victoire passe par l’indentification et l’enrôlement. l’Udpci est-elle sereine quant au contentieux ?
Oui, une bonne partie de nos militants sont sur la liste. Mais il faut reconnaître qu’il y a des difficultés, beaucoup de cas litigieux sont à traiter mais cela n’est pas spécifique aux militants de l’Udpci mais à tous les ivoiriens. Moi-même qui vous parle, je suis concerné par le contentieux, parce que ma fiche d’enrôlement a été détruite. Mais il faut que tous les ivoiriens enrôlés puissent figurer sur la liste électorale et avoir la carte d’électeur qui est un élément majeur pour porter leur candidat à la magistrature suprême.
Pourquoi l’Udpci veut-elle alors qu’un trait soit tiré sur le contentieux ?
Il y a certainement un problème avec les 1,3 million de cas litigieux. C’est un processus complexe. Un programme a été établi pour qu’en un mois on puisse boucler le contentieux. Quand la Commission électorale indépendante (Cei) se donne un mois, c’est dire qu’elle le fait en connaissance de cause. Aujourd’hui, le ré-enrôlement n’a pas débuté. C’est parce les agents de la Sagem ne sont pas présents, dit-on. Mais est-ce qu’on doit laisser pour compte les personnes victimes ? Est-ce juste de dire d’un enrôlé introuvable sur la liste ne doit pas voter ? Il y a problème.
Donc on doit tirer sur les délais !
Pas tout à fait. Le danger, c’est que quand un chronogramme est fait et que les données changent, il faut pouvoir communiquer. Pour expliquer exactement ce qui se passe. Quand la Cei annonce le démarrage du ré-enrôlement, les gens se préparent. Et puis un communiqué vient dire autre chose. Cela veut dire que la Cei n’est pas concrète. Elle a une grande responsabilité dans le processus électoral. Il ne faut pas qu’elle nous mette dans une situation de flou. Aujourd’hui, elle a changé de discours. Robert Mambé a dit qu’il n’y aura pas de prolongation. Mais il commence à ramollir son discours.
L’Udpci est fragilisée par le courant créé en son sein. N’est-ce pas un handicap pour le scrutin ?
On fait souvent trop de tapages sur ces choses-là. Pourtant, ce n’est pas la réalité à l’Udpci. L’adversaire de l’Udpci c’est Laurent Gbagbo. C’est lui que nous combattons politiquement. Parce qu’il na pas respecté ses engagements. Notre adversaire n’est ni Blon Blaise, ni qui ce soit, mais Laurent Gbagbo. Le cas Blon est un épiphénomène. En âme et conscience, il sait que les textes de l’Udpci ne permettent pas la mise en place d’un courant. Mais quand on a le pouvoir et l’argent des Ivoiriens qu’on met à votre disposition, vous pouvez tout faire.
La création de ce courant est quand-même le signe visible d’une division profonde ?
C’est une vue d’esprit. Quand ce phénomène a démarré l’on disait que Mabri était fini à Man. Mais en une semaine, vous avez vu de quoi il a été capable sur le terrain, avec la forte mobilisation réussie au stade de Man. Aujourd’hui, la popularisation a atteint des proportions très importantes. Quand quelqu’un vient vous dire qu’il vient au du nom du président de la République, les gens viennent à ses manifestations. Mais cela ne veut pas dire qu’ils sont naïfs. Je pense même que Blon Blaise nous arranger parce que l’argent de la République est mis à la disposition des populations.
Il n’y a pas eu que lui, d’autres cadres ont démissionné.
Jean Gnédéa ? C’est un traître, il a été traite et il le demeure parce que la veille du congrès, qui a porté Mabri à la tête du parti, il a dit qu’on ne ferait jamais de congrès. Et après, Blon Blaise l’a récupéré. Et il pense que Mabri Toikeusse est naïf pour le nommer directeur de campagne. Mais quelqu’un qui a déjà trahi, il trahira toujours. Il n’a pas été nommé c’est pourquoi il est parti. On n’a jamais eu confiance en lui.
Pourquoi la jeunesse du Rhdp, dont fait partie la JUdpci, est-elle si effacée dans la précampagne ?
Vous ne pouvez pas dire cela. Nous allons à des élections. Ce qui veut dire qu’il y a un fauteuil présidentiel et non un banc. Chaque entité, du Rhdp fait campagne. KKB (Konan Kouadio Bertin) fait campagne pour Henri Konan Bédié. Moi pour Mabri, Karamoko Yayoro pour Alassane Ouattara. C’est cela le schéma. C’est ce qui fait que nous ne faisons pas d’actions communes. Mais si nous arrivons au deuxième tour, les jeunes du Rhdp se mettront ensemble.
Entretien réalisé par Bidi Ignace
Comment appréhendez-vous la mission de directeur national de campagne délégué ?
Je voudrais d’abord dire mes vœux du nouvel an aux Ivoiriens. Que 2010 apporte le bonheur et la paix à la Côte d’Ivoire. J’ai été nommé directeur national de campagne délégué auprès de la jeunesse. Cette fonction me permet aujourd’hui d’être en plein dans la campagne du docteur Albert Mabri Toikeusse, candidat de l’Udpci. C’est avec fierté que j’ai reçu cette nomination. Je suis président des jeunes du parti et en me reconduisant, les dirigeants ont pris acte de toutes nos actions durant mon mandat. C’est aussi un sentiment de reconnaissance à la jeunesse du parti.
Ce poste vous demande de retrousser les manches…
Evidemment, sinon ce ne serait pas responsable de notre part. Nous préparons l’ élection présidentielle depuis quatre ans. Nous menons des actions quotidiennes de mobilisation parce que nous estimons que le district d’Abidjan est une zone capitale. Pour gagner les élections en Côte d’Ivoire, il faut gagner à Abidjan. C’est pour quoi nous mobilisons particulièrement à Abobo et Yopougon. Des rencontres du président Mabri avec la jeunesse y sont prévues fin janvier. Avant, nous allons faire un atelier sur le programme de gouvernement du candidat. Nous préparons aussi une rencontre président avec les étudiants, sur le campus universitaire.
L’Udpci ne chercherait-elle pas un bastion à Abidjan après avoir presque perdu l’Ouest ?
Pas du tout. C’est une question de réalité de terrain. Nous avons les statistiques de l’enrôlement. Un parti qui est sérieux doit pouvoir travailler où il y a plus d’électeurs. C’est ce que nous faisons. Cela ne veut pas dire que nous ne travaillons pas ailleurs. A preuve, les ressortissants du Nord vont bientôt rendre un hommage au président Mabri à Abobo.
La victoire passe par l’indentification et l’enrôlement. l’Udpci est-elle sereine quant au contentieux ?
Oui, une bonne partie de nos militants sont sur la liste. Mais il faut reconnaître qu’il y a des difficultés, beaucoup de cas litigieux sont à traiter mais cela n’est pas spécifique aux militants de l’Udpci mais à tous les ivoiriens. Moi-même qui vous parle, je suis concerné par le contentieux, parce que ma fiche d’enrôlement a été détruite. Mais il faut que tous les ivoiriens enrôlés puissent figurer sur la liste électorale et avoir la carte d’électeur qui est un élément majeur pour porter leur candidat à la magistrature suprême.
Pourquoi l’Udpci veut-elle alors qu’un trait soit tiré sur le contentieux ?
Il y a certainement un problème avec les 1,3 million de cas litigieux. C’est un processus complexe. Un programme a été établi pour qu’en un mois on puisse boucler le contentieux. Quand la Commission électorale indépendante (Cei) se donne un mois, c’est dire qu’elle le fait en connaissance de cause. Aujourd’hui, le ré-enrôlement n’a pas débuté. C’est parce les agents de la Sagem ne sont pas présents, dit-on. Mais est-ce qu’on doit laisser pour compte les personnes victimes ? Est-ce juste de dire d’un enrôlé introuvable sur la liste ne doit pas voter ? Il y a problème.
Donc on doit tirer sur les délais !
Pas tout à fait. Le danger, c’est que quand un chronogramme est fait et que les données changent, il faut pouvoir communiquer. Pour expliquer exactement ce qui se passe. Quand la Cei annonce le démarrage du ré-enrôlement, les gens se préparent. Et puis un communiqué vient dire autre chose. Cela veut dire que la Cei n’est pas concrète. Elle a une grande responsabilité dans le processus électoral. Il ne faut pas qu’elle nous mette dans une situation de flou. Aujourd’hui, elle a changé de discours. Robert Mambé a dit qu’il n’y aura pas de prolongation. Mais il commence à ramollir son discours.
L’Udpci est fragilisée par le courant créé en son sein. N’est-ce pas un handicap pour le scrutin ?
On fait souvent trop de tapages sur ces choses-là. Pourtant, ce n’est pas la réalité à l’Udpci. L’adversaire de l’Udpci c’est Laurent Gbagbo. C’est lui que nous combattons politiquement. Parce qu’il na pas respecté ses engagements. Notre adversaire n’est ni Blon Blaise, ni qui ce soit, mais Laurent Gbagbo. Le cas Blon est un épiphénomène. En âme et conscience, il sait que les textes de l’Udpci ne permettent pas la mise en place d’un courant. Mais quand on a le pouvoir et l’argent des Ivoiriens qu’on met à votre disposition, vous pouvez tout faire.
La création de ce courant est quand-même le signe visible d’une division profonde ?
C’est une vue d’esprit. Quand ce phénomène a démarré l’on disait que Mabri était fini à Man. Mais en une semaine, vous avez vu de quoi il a été capable sur le terrain, avec la forte mobilisation réussie au stade de Man. Aujourd’hui, la popularisation a atteint des proportions très importantes. Quand quelqu’un vient vous dire qu’il vient au du nom du président de la République, les gens viennent à ses manifestations. Mais cela ne veut pas dire qu’ils sont naïfs. Je pense même que Blon Blaise nous arranger parce que l’argent de la République est mis à la disposition des populations.
Il n’y a pas eu que lui, d’autres cadres ont démissionné.
Jean Gnédéa ? C’est un traître, il a été traite et il le demeure parce que la veille du congrès, qui a porté Mabri à la tête du parti, il a dit qu’on ne ferait jamais de congrès. Et après, Blon Blaise l’a récupéré. Et il pense que Mabri Toikeusse est naïf pour le nommer directeur de campagne. Mais quelqu’un qui a déjà trahi, il trahira toujours. Il n’a pas été nommé c’est pourquoi il est parti. On n’a jamais eu confiance en lui.
Pourquoi la jeunesse du Rhdp, dont fait partie la JUdpci, est-elle si effacée dans la précampagne ?
Vous ne pouvez pas dire cela. Nous allons à des élections. Ce qui veut dire qu’il y a un fauteuil présidentiel et non un banc. Chaque entité, du Rhdp fait campagne. KKB (Konan Kouadio Bertin) fait campagne pour Henri Konan Bédié. Moi pour Mabri, Karamoko Yayoro pour Alassane Ouattara. C’est cela le schéma. C’est ce qui fait que nous ne faisons pas d’actions communes. Mais si nous arrivons au deuxième tour, les jeunes du Rhdp se mettront ensemble.
Entretien réalisé par Bidi Ignace