Le coordonnateur du Projet d’urgence d’infrastructures urbaines, Pierre Dimba, est certain que les travaux de réhabilitation et de construction de voiries seront achevés à temps.
Dans quelques mois, les voies d’Abidjan ne seront plus entrecoupées par les nids de poule. La mise en œuvre du Projet d’urgence d’infrastructures urbaines (Puiur) dont bénéficie le gouvernement ivoirien est en bonne voie, en à croire le coordonnateur du Puiur, Pierre Dimba, et son chargé du suivi opérationnel, Ekpini Gilbert. Les travaux ont été suspendus sur certains chantiers, précisément entre les 7è et 9è tranches, sur la rue André Malraux et la voie du zoo, mais le coordonnateur du Puiur s’est voulu rassurant. Pierre Dimba pense que tout sera fin prêt à temps. Abondant dans le même sens, son chargé de suivi opérationnel estime qu’il n’y a pas eu d’arrêt. Ce sont des interruptions momentanées au cours desquelles, des recherches dans les laboratoires et des travaux dans les usines sont effectuées. Il révèle que la réalisation des ouvrages ne se fait pas uniquement sur le chantier. C’est le cas des travaux du pont reliant les 7è et 9è tranches. Il indique qu’il «était important de redimensionner les viroles. Le bureau de contrôle, qui a pour mission de vérifier si le matériau utilisé est conforme à l’ouvrage, a constaté que les essais initialement réalisés à 6 m de profondeur ne peuvent supporter les charges. Il a donc fallu de nouveaux essais et de nouveaux calculs pour s’assurer que le sol pourra supporter les charges. Finalement, les essais seront ramenés à 20 m de profondeur ». Il indique qu’un premier arrêt avait été observé sur ce chantier car il a fallu désigner par appel d’offres un bureau de contrôle. Si aucune reprise n’est encore constatée sur ce chantier, Ekpini Gilbert fait savoir que c’est dû au fait que des recherches sont en cours. Les travaux ne piétinent pas, selon lui. Les appuis ont déjà été implantés. D’ailleurs, à 8 mois du délai imparti pour la réalisation de cet ouvrage, 30% des travaux sont déjà réalisés.
La route du zoo livrée dans deux mois
Le taux d’exécution des travaux d’élargissement de la route Williamsville-Abobo zoo et de réhabilitation des voiries à Abidjan est respectivement de 30% et 54%. Les réalisations sur la route du Zoo ont démarré en retard pour diverses raisons, a reconnu Pierre Dimba. «C’est la seule voie qui permet de rallier la commune d’Abobo. Il est impossible d’y fermer la circulation », a fait savoir le coordonateur du Puiur. Les ingénieurs ont été confrontés aux installations anarchiques, selon lui. Le déplacement des réseaux CI-Telecom, Sodeci et Cie a nécessité plus de temps que prévu. Mais, rassure-t-il, «elle sera livrée dans deux mois. Il reste à mettre tout juste la couche de bitume». Selon Ekpini Gilbert, tous les travaux n’ont pas la même durée d’exécution. Pour les travaux de marquage et de signalisation, par exemple, qui ne nécessitent pas de gros efforts, un délai de 5 mois a été imparti. Déjà, 75% ont été effectués par l’entreprise Signature S.A. et 65 % par Rosebate. Un délai de 5 mois a aussi été accordé aux entreprises pour la réhabilitation des voies supportant le transport en commun et celle de la voirie de Bouaké. Pour la réalisation des gros ouvrages (construction d’un échangeur à la Riviera 2, d’un pont entre les 7è et 9 tranches et d’une passerelle entre Williamsville et Adjamé Solibra), 12 mois sont nécessaires. La construction de nouvelles voies nécessitera un délai de 6 mois. Quant à la construction de l’échangeur de la Riviera II, c’est un gros ouvrage qui nécessite une étude de pré-qualification pour désigner l’entreprise à même de le réaliser. «Il faut une entreprise qui puisse proposer un meilleur schéma afin que la construction de l’échangeur ne cause aucun dommage à l’environnement », a précisé Francisca Brou de la cellule communication du Puiur. Les travaux de voirie et d’ouvrages d’art à Abidjan lancés le 25 août 2009 par le chef de l’Etat, devront permettre de faire le marquage des voies et d’installer les panneaux de signalisation sur 116 Km de route et aussi de réhabiliter 13 Km de voies supportant le transport en commun. La construction de nouvelles voiries et d’ouvrages d’art pour décongestionner la circulation est également prévue dans ce projet financé par la Banque mondiale à travers l’Ida (Association internationale pour le développement) à hauteur de 14 milliards Fcfa. Un financement motivé par la dégradation avancée de la voirie abidjanaise faute d’entretien. Selon une étude menée par l’Ageroute (Agence de gestion des routes) en 2003, 60% du réseau routier d’Abidjan inspecté a un niveau de dégradation très élevé. Entraînant un impact négatif sur les services de transport en commun, notamment sur la route du zoo, la voie d’Abobo Sagbé et le site propre de la Sotra à Nangui Abrogoua. Certaines voies situées dans la commune de Yopougon ne sont pas épargnées par cette dégradation avancée. Outre Abidjan, le Puiur a pris en compte deux tronçons de Bouaké.
Nimatoulaye Ba
Dans quelques mois, les voies d’Abidjan ne seront plus entrecoupées par les nids de poule. La mise en œuvre du Projet d’urgence d’infrastructures urbaines (Puiur) dont bénéficie le gouvernement ivoirien est en bonne voie, en à croire le coordonnateur du Puiur, Pierre Dimba, et son chargé du suivi opérationnel, Ekpini Gilbert. Les travaux ont été suspendus sur certains chantiers, précisément entre les 7è et 9è tranches, sur la rue André Malraux et la voie du zoo, mais le coordonnateur du Puiur s’est voulu rassurant. Pierre Dimba pense que tout sera fin prêt à temps. Abondant dans le même sens, son chargé de suivi opérationnel estime qu’il n’y a pas eu d’arrêt. Ce sont des interruptions momentanées au cours desquelles, des recherches dans les laboratoires et des travaux dans les usines sont effectuées. Il révèle que la réalisation des ouvrages ne se fait pas uniquement sur le chantier. C’est le cas des travaux du pont reliant les 7è et 9è tranches. Il indique qu’il «était important de redimensionner les viroles. Le bureau de contrôle, qui a pour mission de vérifier si le matériau utilisé est conforme à l’ouvrage, a constaté que les essais initialement réalisés à 6 m de profondeur ne peuvent supporter les charges. Il a donc fallu de nouveaux essais et de nouveaux calculs pour s’assurer que le sol pourra supporter les charges. Finalement, les essais seront ramenés à 20 m de profondeur ». Il indique qu’un premier arrêt avait été observé sur ce chantier car il a fallu désigner par appel d’offres un bureau de contrôle. Si aucune reprise n’est encore constatée sur ce chantier, Ekpini Gilbert fait savoir que c’est dû au fait que des recherches sont en cours. Les travaux ne piétinent pas, selon lui. Les appuis ont déjà été implantés. D’ailleurs, à 8 mois du délai imparti pour la réalisation de cet ouvrage, 30% des travaux sont déjà réalisés.
La route du zoo livrée dans deux mois
Le taux d’exécution des travaux d’élargissement de la route Williamsville-Abobo zoo et de réhabilitation des voiries à Abidjan est respectivement de 30% et 54%. Les réalisations sur la route du Zoo ont démarré en retard pour diverses raisons, a reconnu Pierre Dimba. «C’est la seule voie qui permet de rallier la commune d’Abobo. Il est impossible d’y fermer la circulation », a fait savoir le coordonateur du Puiur. Les ingénieurs ont été confrontés aux installations anarchiques, selon lui. Le déplacement des réseaux CI-Telecom, Sodeci et Cie a nécessité plus de temps que prévu. Mais, rassure-t-il, «elle sera livrée dans deux mois. Il reste à mettre tout juste la couche de bitume». Selon Ekpini Gilbert, tous les travaux n’ont pas la même durée d’exécution. Pour les travaux de marquage et de signalisation, par exemple, qui ne nécessitent pas de gros efforts, un délai de 5 mois a été imparti. Déjà, 75% ont été effectués par l’entreprise Signature S.A. et 65 % par Rosebate. Un délai de 5 mois a aussi été accordé aux entreprises pour la réhabilitation des voies supportant le transport en commun et celle de la voirie de Bouaké. Pour la réalisation des gros ouvrages (construction d’un échangeur à la Riviera 2, d’un pont entre les 7è et 9 tranches et d’une passerelle entre Williamsville et Adjamé Solibra), 12 mois sont nécessaires. La construction de nouvelles voies nécessitera un délai de 6 mois. Quant à la construction de l’échangeur de la Riviera II, c’est un gros ouvrage qui nécessite une étude de pré-qualification pour désigner l’entreprise à même de le réaliser. «Il faut une entreprise qui puisse proposer un meilleur schéma afin que la construction de l’échangeur ne cause aucun dommage à l’environnement », a précisé Francisca Brou de la cellule communication du Puiur. Les travaux de voirie et d’ouvrages d’art à Abidjan lancés le 25 août 2009 par le chef de l’Etat, devront permettre de faire le marquage des voies et d’installer les panneaux de signalisation sur 116 Km de route et aussi de réhabiliter 13 Km de voies supportant le transport en commun. La construction de nouvelles voiries et d’ouvrages d’art pour décongestionner la circulation est également prévue dans ce projet financé par la Banque mondiale à travers l’Ida (Association internationale pour le développement) à hauteur de 14 milliards Fcfa. Un financement motivé par la dégradation avancée de la voirie abidjanaise faute d’entretien. Selon une étude menée par l’Ageroute (Agence de gestion des routes) en 2003, 60% du réseau routier d’Abidjan inspecté a un niveau de dégradation très élevé. Entraînant un impact négatif sur les services de transport en commun, notamment sur la route du zoo, la voie d’Abobo Sagbé et le site propre de la Sotra à Nangui Abrogoua. Certaines voies situées dans la commune de Yopougon ne sont pas épargnées par cette dégradation avancée. Outre Abidjan, le Puiur a pris en compte deux tronçons de Bouaké.
Nimatoulaye Ba