Le sésame est la nouvelle culture qui va apporter de la valeur ajoutée au revenu des paysans du Nord de la Côte d’Ivoire. Des paysans s’empressent à faire de grands champs.
A l’instar du coton et de l’anacarde qui sont des cultures de rentes les plus présentes dans le Nord, le sésame pourrait constituer une alternative sûre. Il est largement cultivé pour ses graines. Après l’Asie, le sésame connaît aujourd’hui un fort taux de développement dans les pays subsahariens du fait de sa culture facile et des faibles coûts de production. Une fois les semences obtenues et mises en terre, la plante nécessite peu de soins hormis le désherbage. Mieux, le cycle de maturité des graines est court (90 jours pour certaines espèces) au point où l’on peut faire deux ou trois fois la culture sur une exploitation donnée. Les graines de cette plante sont très prisées sur le marché international. La loi de l’offre et de la demande aidant, son prix va crescendo au fil des années. C’est l’une des raisons principales de l’engouement des pays de la sous région Ouest-africaine tel que le Mali, le Burkina Faso, le Sénégal. La Côte d’Ivoire qui s’ajoute à la liste des planteurs, compte sur les paysans du Nord.
Le sésame, une culture d’avenir
Le négoce du sésame dans la sous région connaît un relent de vitalité dû à son utilisation dans le domaine culinaire, la pâtisserie, le cosmétique. Le Burkina est aujourd’hui, le point de ravitaillement privilégié des industriels européens qui ont besoin de cette matière première. Au nombre de ces prestigieux clients, figurent en tête de liste, le fabricant de produits de beauté Français, Yves Rocher. Selon, l’agence de presse Syfia Info, un partenariat est né entre les 63 villages impliqués dans la culture du sésame et sa fondation pour restaurer et protéger l’environnement. Quant au Sénégal, il a attendu longtemps pour se signaler comme acteur de ce marché considéré comme une niche en Afrique de l’Ouest. Avec le projet GOANA (Grande Offensive Agricole pour la Nourriture et l’Abondance), lancé par le Président Abdoulaye Wade, un accord de production avec la Chine, grand consommateur de ladite graine avec près de 700.000 tonnes, devrait booster la production sénégalaise afin de combler son déficit de production qui est de l’ordre de 400.000 tonnes à travers la société agricole DTE (Dantong Trading Entreprise). Si sur le marché de cette graine, la Côte d’Ivoire fait office de cendrillon, il n’en demeure pas moins que les jalons pour la culture à grande échelle aient été posés.
Touba et le projet Sésame
A l’instar du Burkina qui a réussi au fil des années à avoir son label bio sur le marché Européen, la Côte d’Ivoire a sa zone d’expérimentation à Touba, chef-lieu de la région du Bafing. Organisé en coopérative, les paysans en cultivent sous la conduite des agents de l’ONG Yeya. Toutefois, l’insuffisance de la production ivoirienne amène peu d’acheteur présent en côte d’Ivoire à s’orienter vers les producteurs du Burkina Faso.
K. H
A l’instar du coton et de l’anacarde qui sont des cultures de rentes les plus présentes dans le Nord, le sésame pourrait constituer une alternative sûre. Il est largement cultivé pour ses graines. Après l’Asie, le sésame connaît aujourd’hui un fort taux de développement dans les pays subsahariens du fait de sa culture facile et des faibles coûts de production. Une fois les semences obtenues et mises en terre, la plante nécessite peu de soins hormis le désherbage. Mieux, le cycle de maturité des graines est court (90 jours pour certaines espèces) au point où l’on peut faire deux ou trois fois la culture sur une exploitation donnée. Les graines de cette plante sont très prisées sur le marché international. La loi de l’offre et de la demande aidant, son prix va crescendo au fil des années. C’est l’une des raisons principales de l’engouement des pays de la sous région Ouest-africaine tel que le Mali, le Burkina Faso, le Sénégal. La Côte d’Ivoire qui s’ajoute à la liste des planteurs, compte sur les paysans du Nord.
Le sésame, une culture d’avenir
Le négoce du sésame dans la sous région connaît un relent de vitalité dû à son utilisation dans le domaine culinaire, la pâtisserie, le cosmétique. Le Burkina est aujourd’hui, le point de ravitaillement privilégié des industriels européens qui ont besoin de cette matière première. Au nombre de ces prestigieux clients, figurent en tête de liste, le fabricant de produits de beauté Français, Yves Rocher. Selon, l’agence de presse Syfia Info, un partenariat est né entre les 63 villages impliqués dans la culture du sésame et sa fondation pour restaurer et protéger l’environnement. Quant au Sénégal, il a attendu longtemps pour se signaler comme acteur de ce marché considéré comme une niche en Afrique de l’Ouest. Avec le projet GOANA (Grande Offensive Agricole pour la Nourriture et l’Abondance), lancé par le Président Abdoulaye Wade, un accord de production avec la Chine, grand consommateur de ladite graine avec près de 700.000 tonnes, devrait booster la production sénégalaise afin de combler son déficit de production qui est de l’ordre de 400.000 tonnes à travers la société agricole DTE (Dantong Trading Entreprise). Si sur le marché de cette graine, la Côte d’Ivoire fait office de cendrillon, il n’en demeure pas moins que les jalons pour la culture à grande échelle aient été posés.
Touba et le projet Sésame
A l’instar du Burkina qui a réussi au fil des années à avoir son label bio sur le marché Européen, la Côte d’Ivoire a sa zone d’expérimentation à Touba, chef-lieu de la région du Bafing. Organisé en coopérative, les paysans en cultivent sous la conduite des agents de l’ONG Yeya. Toutefois, l’insuffisance de la production ivoirienne amène peu d’acheteur présent en côte d’Ivoire à s’orienter vers les producteurs du Burkina Faso.
K. H