Ali Bongo Ondimba, président de la République du Gabon, achève aujourd'hui la visite d'amitié et de travail qu'il a débutée hier à Yamoussoukro.
Hier dans le salon d'honneur de l'aéroport international de Yamoussoukro, le président gabonais a déclaré être chez lui en Côte d'Ivoire. Après s'être réjoui de l'accueil fraternel qui lui a été réservé, Ali Bongo Ondimba estime que « cela témoigne de la chaleur de la fraternité entre les deux peuples qui ont beaucoup de choses ensemble et cette visite se situe dans le cadre de cette amitié-là. Je suis venu saluer mon grand-frère pour faire mon entrée dans un Club très fermé. En tant que dernier membre du club, la fiche d'adhésion, je l'ai déjà remplie. Maintenant, il faut que je voie tous les membres de ce Club », a-t-il ajouté avant de poursuivre : « Je suis venu aussi prendre des conseils auprès de quelqu'un qui est dans ce Club depuis un certain nombre d'années pour faire en sorte que je puisse mieux conduire la mission qui m'a été confiée ». Autre raison de sa visite, le tout nouveau président gabonais estime qu'après son élection, il était normal qu'il vienne maintenant en Côte d'Ivoire. Quant à son homologue ivoirien, Laurent Gbagbo, il trouve que c'est une visite naturelle. « On va voir comment relancer nos relations au plan économique et culturel, vu qu'au plan politique, tout va pour le mieux ». L'accueil a été en effet chaleureux aussi bien au sens propre qu'au sens figuré. Ce mardi 12 janvier 2010, le Falcon 900 du 3ème chef de l'Etat gabonais en provenance de Ouagadougou où il avait fait une halte, s'est immobilisé sur le tarmac de l'aéroport international de Yamoussoukro à 15h 49 minutes précises. Ce, après la fausse alerte provoquée par l'arrivée du Falcon 50 transportant la suite d'Ali Bongo Ondimba. Qui avait fait sortir le président Gbagbo et son comité d'accueil sous un soleil de plomb avant de retourner dans le salon d'honneur. D'où ils ressortent une quinzaine de minutes plus tard pour le vrai accueil. Au bas de l'échelle incorporée, Laurent Gbagbo qu'accompagnaient le Premier ministre Soro Guillaume, le général de division Philippe Mangou, des présidents d'institutions, plusieurs membres du gouvernement, le maire de Yamoussoukro et le gouverneur du district de Yamoussoukro. Ensuite, c'est le salut aux couleurs au son de la musique de la gendarmerie nationale. Les deux chefs d'Etat peuvent alors faire la revue des troupes placées sous le commandement du chef de bataillon Kouassi Bi Vi Goné. Cette revue des troupes était colorée par la musique de la gendarmerie nationale, le drapeau et sa garde, une section de l'Ecole des Forces armées de Zambakro, deux pelotons de la gendarmerie de Yamoussoukro, deux sections du 2ème Bataillon d'infanterie de Daloa. Ensuite, ils saluent les corps constitués : les responsables des Forces de défense et de sécurité, le corps préfectoral de la région des Lacs, les chefs coutumiers locaux et chefs de communautés avant de faire une courte mais chaleureuse halte devant la petite colonie gabonaise pour le « M'bolo » (Akwaba). Puis, Gbagbo et son hôte ont reçu l'accueil des populations de Yamoussoukro avec quelques danses traditionnelles, la fanfare municipale et celle de la compagnie Utb. La chaleur était si forte que Laurent Gbagbo demande à la presse de les rejoindre dans le salon d'honneur pour les premiers mots de l'hôte de la Côte d'Ivoire. Après avoir déposé une gerbe de fleurs sur la tombe de Félix Houphouet-Boigny, un tête à tête à la résidence du Chef de l'Etat, le président gabonais, selon le programme visionnera deux films : « Le Projet du Grand Abidjan » et « Le Transfert de la capitale » avant de faire une visite des chantiers de la capitale politique. Une rencontre est prévue avec les étudiants gabonais en Côte d'Ivoire. Aujourd'hui, après un second tête à tête sanctionné par un communiqué final, Ali Bongo quittera notre pays aux environs de 11h30.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
Hier dans le salon d'honneur de l'aéroport international de Yamoussoukro, le président gabonais a déclaré être chez lui en Côte d'Ivoire. Après s'être réjoui de l'accueil fraternel qui lui a été réservé, Ali Bongo Ondimba estime que « cela témoigne de la chaleur de la fraternité entre les deux peuples qui ont beaucoup de choses ensemble et cette visite se situe dans le cadre de cette amitié-là. Je suis venu saluer mon grand-frère pour faire mon entrée dans un Club très fermé. En tant que dernier membre du club, la fiche d'adhésion, je l'ai déjà remplie. Maintenant, il faut que je voie tous les membres de ce Club », a-t-il ajouté avant de poursuivre : « Je suis venu aussi prendre des conseils auprès de quelqu'un qui est dans ce Club depuis un certain nombre d'années pour faire en sorte que je puisse mieux conduire la mission qui m'a été confiée ». Autre raison de sa visite, le tout nouveau président gabonais estime qu'après son élection, il était normal qu'il vienne maintenant en Côte d'Ivoire. Quant à son homologue ivoirien, Laurent Gbagbo, il trouve que c'est une visite naturelle. « On va voir comment relancer nos relations au plan économique et culturel, vu qu'au plan politique, tout va pour le mieux ». L'accueil a été en effet chaleureux aussi bien au sens propre qu'au sens figuré. Ce mardi 12 janvier 2010, le Falcon 900 du 3ème chef de l'Etat gabonais en provenance de Ouagadougou où il avait fait une halte, s'est immobilisé sur le tarmac de l'aéroport international de Yamoussoukro à 15h 49 minutes précises. Ce, après la fausse alerte provoquée par l'arrivée du Falcon 50 transportant la suite d'Ali Bongo Ondimba. Qui avait fait sortir le président Gbagbo et son comité d'accueil sous un soleil de plomb avant de retourner dans le salon d'honneur. D'où ils ressortent une quinzaine de minutes plus tard pour le vrai accueil. Au bas de l'échelle incorporée, Laurent Gbagbo qu'accompagnaient le Premier ministre Soro Guillaume, le général de division Philippe Mangou, des présidents d'institutions, plusieurs membres du gouvernement, le maire de Yamoussoukro et le gouverneur du district de Yamoussoukro. Ensuite, c'est le salut aux couleurs au son de la musique de la gendarmerie nationale. Les deux chefs d'Etat peuvent alors faire la revue des troupes placées sous le commandement du chef de bataillon Kouassi Bi Vi Goné. Cette revue des troupes était colorée par la musique de la gendarmerie nationale, le drapeau et sa garde, une section de l'Ecole des Forces armées de Zambakro, deux pelotons de la gendarmerie de Yamoussoukro, deux sections du 2ème Bataillon d'infanterie de Daloa. Ensuite, ils saluent les corps constitués : les responsables des Forces de défense et de sécurité, le corps préfectoral de la région des Lacs, les chefs coutumiers locaux et chefs de communautés avant de faire une courte mais chaleureuse halte devant la petite colonie gabonaise pour le « M'bolo » (Akwaba). Puis, Gbagbo et son hôte ont reçu l'accueil des populations de Yamoussoukro avec quelques danses traditionnelles, la fanfare municipale et celle de la compagnie Utb. La chaleur était si forte que Laurent Gbagbo demande à la presse de les rejoindre dans le salon d'honneur pour les premiers mots de l'hôte de la Côte d'Ivoire. Après avoir déposé une gerbe de fleurs sur la tombe de Félix Houphouet-Boigny, un tête à tête à la résidence du Chef de l'Etat, le président gabonais, selon le programme visionnera deux films : « Le Projet du Grand Abidjan » et « Le Transfert de la capitale » avant de faire une visite des chantiers de la capitale politique. Une rencontre est prévue avec les étudiants gabonais en Côte d'Ivoire. Aujourd'hui, après un second tête à tête sanctionné par un communiqué final, Ali Bongo quittera notre pays aux environs de 11h30.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro