A sa nomination, la main levée en signe de victoire et porté en triomphe par les journalistes refondateurs, il avait avancé euphorique ceci : "nous sommes pour la république ". Avec lui, nous découvrons chaque jour que la "république", c'est tout simplement la refondation ou tous ceux qui pensent comme eux. Sinon comment comprendre que la télévision nationale, notre télévision, soit devenue une structure spécialisée de " La majorité présidentielle " (Lmp) ? En effet, il y a toujours de la place pour tout intrus qui vante les mérites du chef ou pour tout lascar qui déverse gratuitement sa bile sur l'opposition. La nouvelle ligne éditoriale de la RTI est toute trouvée, la RE (B) FONDATION ou RIEN. Que ce comportement porteur de germes conflictuels émane d'un ex séminariste, cela écœure et nous amène à nous interroger : pour qui se prend Brou Amessan Pierre pour défier tous ses supérieurs hiérarchiques (ministre de tutelle, PCA…), dévier du cadre des multiples accords signés et qui interpellent la RTI, pour donner à notre télévision la coloration que lui commande son cœur ? Qui est-il pour se foutre éperdument des coups de gueule des Ivoiriens sur l'institution qu'il dirige ? Croit-il que la RTI lui appartient pour ouvrir les antennes à qui il veut ? Les hommes, quels qu'ils soient, sont tous de passage sur cette terre. Les fonctions que nous occupons ne sont pas éternelles. Les petites portions de pouvoir que nous exerçons ne doivent pas être une opportunité pour humilier certaines personnes. Lui qui fut séminariste, qu'il se rappelle que même Jésus qui a été envoyé par son père avec tous les pouvoirs, s'est gardé d'être plus royaliste que lui. Que Pierre se détrompe, il ne trouvera aucun salut dans tout ce déculottage " Broumien ", toute cette folle propension à faire plaisir au chef et à ses suiveurs. Laurent quittera un jour le pouvoir d'une manière ou d'une autre, et je parie qu'il ne se souviendra plus de lui. Tout comme Blé Goudé le tricheur patenté (lui comme ça là traque les " fraudeurs aussi) qui sera réduit à tenter de décrocher une licence au prix de son " mind " ( ?) Et non par raccourci. Dès lors, que deviendriez-vous ? Vous qui, à l'image de ceux que vous servez en bradant votre conscience, n'aviez, non seulement, pas été un modèle de journaliste et non plus un manager moderne ? On ne retiendra de vous que l'image d'un ennemi de la paix puisque la seule et unique chose que vous auriez réussie lors de votre sombre passage à la RTI est de semer la fracture sociale !
Marcellin Atissony
Marcellin Atissony
