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Politique Publié le vendredi 15 janvier 2010 | Le Nouveau Réveil

Affaire fraude sur la liste électorale : Ces chiffres qui trahissent le mensonge du Fpi

L'affaire fait grand bruit en ce moment. 429.000 personnes auraient été inscrites de façon frauduleuse sur la liste électorale par le président de la Cei, selon les accusations du camp présidentiel. Accusation non fondée, à la lumière de l'explication du premier ministre Guillaume Soro qui a fait une déclaration télévisée sur la question. Malgré toutes les explications fournies par le patron du gouvernement ivoirien, des militants du Fpi et certaines mauvaises langues continuent de jeter l'opprobre sur le président de la Cei, M. Robert Beugré Mambé. Ils soutiennent que l'homme a fait inscrire 429.000 personnes sur la liste, au profit de l'opposition ivoirienne dont il est issu. Comment M. Mambé peut-il savoir qu'un Ivoirien vivant à Gagnoa, à Korhogo ou encore à Man est un militant du Pdci, du Rdr ou encore du Mfa ? Et à ce niveau, le tableau de répartition des résultats des recherches sur le fichier résiduel effectuées par la Cei présente les résultats suivants par région. Dans la région des Lagunes, 66.031 personnes ont été retrouvées. Dans la région du Fromager, 18.091 personnes ont été retrouvées par le croisement de la Cei. Dans la région des Montagnes, c'est 34.909 personnes qui ont été retrouvées par la Cei. Au niveau de la diaspora (les Ivoiriens de l'étranger), 1283 personnes ont été retrouvées par les recherches effectuées par la Cei. Dans le Haut Sassandra, il y a 27.538 personnes. Dans le Moyen Cavally, la Cei a retrouvé 14.972 personnes. Au regard de la répartition des personnes par région, on ne peut pas accuser le président de la CEI d'avoir effectué ce travail dans l'intention de faire la part belle à l'opposition. Puisque des régions comme le Fromager et les Montagnes sont réputées bastion du parti au pouvoir. Mieux, le président de la Cei ne dispose d'aucun instrument pour détecter un militant de l'opposition. Tout cela relève d'une volonté du camp présidentiel de faire de la diversion pour ne pas que l'échéance présidentielle se tienne fin février- début mars comme l'a indiqué le dernier Cadre permanent de concertation (Cpc). Mais cette fois, l'opposition ivoirienne semble déterminée à faire respecter les délais indiqués.

Jules Claver Aka
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