Recrutés au même moment que les enseignantes « craie en main » en 2007 par l’arrêté No 1411 du ministère de la Fonction Publique et de l’emploi, les cadres du secteur de l’Education et Formation, au nombre de 2238, qui avaient fermé l’ENS, s’en remettent désormais au Chef de l’Etat, S.E.M. Laurent Gbagbo, pour la résolution de leur problème. «C’est l’ENS qui nous a formés et ne sachant où aller, il fallait y revenir afin de pousser nos formateurs à s’intéresser à notre problème », a expliqué le porte parole du collectif, Abiali Guy Roger. Selon qui, des voix se sont montrées sensibles à leurs préoccupations, notamment celle du sous-directeur de la formation initiale de l’ENS, M. Koudou Opadou, sur instruction de son DG Tapé Gozé, celle du président Mamadou Koulibaly, parrain de ladite promotion, et du président du Cojep, Charles Blé Goudé. « Au regard de toutes ces pistes (…) nous suspendons nos manifestations devant l’ENS, le temps que ceux à qui nous avons confié la question nous apportent des résultats probants dans le sens des propositions que nous avons faites. C'est-à-dire, conscients des difficultés budgétaires de l’Etat, nous, jeunes cadres du système éducatif, acceptons de travailler à crédit de janvier à novembre 2010, ce qui revient à 11 mois qui constitueront notre rappel que l’Etat paiera jusqu’au 1er janvier 2011, mais en prenant soin de nous verser le salaire à partir de décembre 2010, mois dans lequel nous étions normalement pris en compte dans le budget 2010 selon la fonction publique », a proposé Abiali Guy. Et de poursuivre « Le président de la République n’a jamais cessé de considérer l’école et l’emploi des jeunes comme sa priorité. Mieux, il se plaint de ceux qui travaillent et qui font la grève plutôt que de ceux qui font la grève pour réclamer le travail. Nous, nous voulons travailler » a-t-il fait savoir.
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