La cour d`appel de Paris a réduit mardi les peines de deux hommes condamnés en première instance pour avoir tenté de fomenter un coup d`Etat en Côte d`Ivoire en 2003, à l`instigation d`Ibrahim Coulibaly, l`ex-chef rebelle ivoirien aujourd`hui en fuite, mais a confirmé leur culpabilité pour "mercenariat".
L`avocat Mamadou Diomande, membre du Mouvement patriotique de Côte d`Ivoire
(MPCI) d`Ibrahim Coulibaly, et le policier retraité Paul Leonelli ont ainsi vu leur peine passer de 30 mois ferme à 30 mois avec sursis pour "direction ou organisation de groupement ayant pour objet une activité mercenaire".
Il s`agit du premier arrêt rendu par une cour d`appel française en application de la loi du 14 avril 2003, qui a introduit dans le droit pénal le délit de mercenariat.
Soupçonné d`avoir apporté une aide matérielle ou contribué au recrutement des mercenaires, Daniel Pohl, qui avait été condamné en première instance à un an de prison avec sursis, a finalement été relaxé.
Les motivations de l`arrêt n`étaient pas immédiatement consultables.
Ibrahim Coulibaly alias "IB" ou "Major", 46 ans, et douze autres prévenus avaient été jugés en première instance pour avoir directement organisé ou apporté leur complicité à un "projet d`élimination physique du président de la République ivoirien" Laurent Gbagbo.
L`objectif était de "permettre l`accession au pouvoir d`Ibrahim Coulibaly", ancien sergent-chef de l`armée ivoirienne devenu au fil des années et des tentatives de coup d`Etat l`adversaire farouche des dirigeants ivoiriens.
Tous les prévenus avaient été interpellés en France au cours de l`été 2003 à la suite d`informations parvenues à la Direction de la surveillance du territoire (DST).
Ibrahim Coulibaly avait été condamné par défaut à quatre ans ferme, tandis que les anciens "mercenaires" avaient été relaxés.
Seuls trois de ceux soupçonnés d`avoir "assisté" IB avaient avaient fait appel.
L`avocat Mamadou Diomande, membre du Mouvement patriotique de Côte d`Ivoire
(MPCI) d`Ibrahim Coulibaly, et le policier retraité Paul Leonelli ont ainsi vu leur peine passer de 30 mois ferme à 30 mois avec sursis pour "direction ou organisation de groupement ayant pour objet une activité mercenaire".
Il s`agit du premier arrêt rendu par une cour d`appel française en application de la loi du 14 avril 2003, qui a introduit dans le droit pénal le délit de mercenariat.
Soupçonné d`avoir apporté une aide matérielle ou contribué au recrutement des mercenaires, Daniel Pohl, qui avait été condamné en première instance à un an de prison avec sursis, a finalement été relaxé.
Les motivations de l`arrêt n`étaient pas immédiatement consultables.
Ibrahim Coulibaly alias "IB" ou "Major", 46 ans, et douze autres prévenus avaient été jugés en première instance pour avoir directement organisé ou apporté leur complicité à un "projet d`élimination physique du président de la République ivoirien" Laurent Gbagbo.
L`objectif était de "permettre l`accession au pouvoir d`Ibrahim Coulibaly", ancien sergent-chef de l`armée ivoirienne devenu au fil des années et des tentatives de coup d`Etat l`adversaire farouche des dirigeants ivoiriens.
Tous les prévenus avaient été interpellés en France au cours de l`été 2003 à la suite d`informations parvenues à la Direction de la surveillance du territoire (DST).
Ibrahim Coulibaly avait été condamné par défaut à quatre ans ferme, tandis que les anciens "mercenaires" avaient été relaxés.
Seuls trois de ceux soupçonnés d`avoir "assisté" IB avaient avaient fait appel.