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Société Publié le mercredi 20 janvier 2010 | Le Patriote

Phase pilote du projet de lutte contre le racket et les tracasseries routières, Directeur des Opérations de la Banque mondiale : “L’impunité ne doit plus être tolérée”

Le racket fait perdre à l’Etat de Côte d’Ivoire entre 95 et 150 milliards de Fcfa. Pour juguler cette hémorragie financière, la Banque mondiale a décidé de s’impliquer dans la lutte contre ce fléau et l’amélioration de la fluidité routière. Hier, au cours du lancement de la phase pilote du projet de lutte conte le racket et les tracasseries routières, au corridor de Gesco, à Yopougon, Madani Tall, Directeur des opérations de la Banque mondiale, a accusé aussi bien les Forces de défense et de sécurité que les transporteurs et autres opérateurs économiques d’être responsables de cette situation. Avant de marteler : ‘‘le racket, c’est du vol et il est rentré dans les mœurs’’. Une pratique, qui ternit, selon lui, l’image du pays, aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur. « Depuis le 26 novembre 2009, un accord de Don a été signé entre la Côte d’Ivoire et la Banque mondiale pour un montant de 1,5 milliard de Fcfa pour la lutte contre le racket », a révélé Madani Tall. Ce qui est, à ses yeux, un signal fort de l’engagement de cette institution internationale à suivre chaque temps fort de la lutte contre le racket. « L’impunité ne doit plus être tolérée, tout comme la gabegie », a signifié le Directeur des Opérations de la Banque mondiale. Pour sa part, le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, s’est réjoui de cette cérémonie qui prépare les conditions de la relance économique. En conseillant que l’accent soit mis la sensibilisation, la formation et la répression, il a souhaité que cette lutte s’inscrive dans la durée, car le racket représentait, en 2007, entre 35 et 55,31% des dépenses d’investissements projetées par l’Etat.
Le Chef d’état major, le général de division, Philippe Mangou a, lui, souligné que son ambition est de rendre les routes ivoiriennes sûres et plus rapides, de redorer le blason des Fds et de relancer l’économie ivoirienne. Quand le ministre de la Défense, Amani N’Guessan, notait que le temps de l’action est venue et surtout que ‘‘l’environnement doit être débarrassé de scories et de boulets’’. Faut-il le rappeler, c’est le Don de gouvernance et de développement industriel (Dgdi) qui a été choisi pour accompagner le Comité technique de contrôle de la fluidité routière dans la mise en œuvre de certaines activités de la phase pilote (axe routier Abidjan-frontière Nord via Pôgô et Laleraba). Il s’agit principalement d’une campagne d’information et de sensibilisation.
Jean Eric ADINGRA
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