Le Ministre Rolland Koménan Zakpa, délégué départemental de Divo1, a entrepris une tournée depuis le Dimanche 10 Janvier 2010. A la fin de son périple qui a duré une semaine, nous l'avons suivi ce Dimanche 17 janvier dans le canton Ménéhiri.
M. le ministre depuis une semaine, vous êtes en tournée dans votre délégation. Qu'est-ce qui vous fait courir tant ?
Je vous remercie. Vous savez, j'ai été par la volonté du président Henri Konan Bédié désigné pour gérer la délégation départementale de Divo1 qui comprend les sous-préfectures de Ogoudou, de Didoko et de la sous-préfecture centrale de Divo. Nous avons donc commencé notre périple par le canton Garo depuis le Dimanche 10 Janvier, ensuite nous étions à Didoko. Après le canton Abohiri, nous sommes allés dans le Diès puis dans le canton Zédié et aujourd'hui nous finissons à Chièpo dans le canton Ménéhiri. Il s'est agi pour nous de venir vendre l'image de notre candidat Henri Konan Bédié, et profiter pour présenter le bureau de campagne et donner des conseils pratiques de la direction du parti à nos militants et mettre l'accent sur le vote. Comment voter ? Nous nous sommes rendu compte que la manipulation du bulletin unique est difficile.
Au cours de cette tournée, vous dites avoir rencontré certains de vos militants. Et vous avez investi les directeurs locaux de campagne. Quelles missions leur avez-vous assignées ?
L'objectif final, c'est de permettre au Pdci-rda de reprendre le flambeau pour repositionner la Côte d'Ivoire afin de lui donner sa place d'antant. Il s'agit pour nous de requinquer nos militants, de les mettre en ordre de bataille, mais surtout de leur dire que le Pdci-Rda est un parti de rassemblement et de dialogue. Nous ne devons en aucun cas user de violence. Nous leur demandons de respecter les idéaux du parti. Nous demandons aux allogènes de continuer de vivre en parfaite harmonie avec leur tuteurs Dida qui sont les autochtones. Nous demandons aussi aux Dida de continuer de recevoir nos frères qui viennent d'ailleurs. Tous ces messages ont été perçus cinq sur cinq par nos militants. A nos frères Baoulé, au nom du président Bédié, nous les avons rassurés qu'ils ne courent aucun risque en votant le Pdci-rda. Bien au contraire. Il faut faire confiance au président Henri Konan Bédié.
Est-ce qu'au sein du Pdci, il y a des stratégies internes concernant la sécurité ?
Effectivement, le parti dans la feuille de mission qui nous a été remise, il y a un certain nombre de comités dont celui de la sécurité qui travaille avec les structures officielles chargées de la sécurisation des élections.
M. le ministre, parlons maintenant actualité. Quel est votre avis sur les prétendus 429 000 personnes que Mambé aurait frauduleusement injectées sur la liste électorale ? Vôtre commentaire ?
Je pense que le problème a été mal posé. Lorsqu'un problème est mal posé, il est difficile de lui trouver une solution. En effet Mambé a fait des recoupements et pour sa propre gouverne il a tenu à informer tous les acteurs à commencer par le président Gbagbo, M. Badini, M Choi. Tous ont été informés. Il ne s'agit pas pour lui d'injecter 429 000 personnes de façon frauduleuse. D'ailleurs, il l'a dit lui-même, techniquement, ce n'est pas possible. Mais il a fait une simulation puisqu'une mission lui a été confiée. Mais le 1er ministre a dit que ce travail n'est pas recevable. Nous pensons que le 1er ministre a définitivement réglé ce problème, c'est pourquoi nous sommes étonnés par les positions radicales prises par les uns et les autres. Nous ne comprenons pas pourquoi le Fpi qui dit avoir la majorité est devenu si frileux. Chacun doit savoir raison garder et permettre à la commission de travailler et de sortir des résultats qui peuvent être acceptés par tous.
Je vous remercie.
Propos recueillis à Chiépo par N'GUESSAN DENIS
M. le ministre depuis une semaine, vous êtes en tournée dans votre délégation. Qu'est-ce qui vous fait courir tant ?
Je vous remercie. Vous savez, j'ai été par la volonté du président Henri Konan Bédié désigné pour gérer la délégation départementale de Divo1 qui comprend les sous-préfectures de Ogoudou, de Didoko et de la sous-préfecture centrale de Divo. Nous avons donc commencé notre périple par le canton Garo depuis le Dimanche 10 Janvier, ensuite nous étions à Didoko. Après le canton Abohiri, nous sommes allés dans le Diès puis dans le canton Zédié et aujourd'hui nous finissons à Chièpo dans le canton Ménéhiri. Il s'est agi pour nous de venir vendre l'image de notre candidat Henri Konan Bédié, et profiter pour présenter le bureau de campagne et donner des conseils pratiques de la direction du parti à nos militants et mettre l'accent sur le vote. Comment voter ? Nous nous sommes rendu compte que la manipulation du bulletin unique est difficile.
Au cours de cette tournée, vous dites avoir rencontré certains de vos militants. Et vous avez investi les directeurs locaux de campagne. Quelles missions leur avez-vous assignées ?
L'objectif final, c'est de permettre au Pdci-rda de reprendre le flambeau pour repositionner la Côte d'Ivoire afin de lui donner sa place d'antant. Il s'agit pour nous de requinquer nos militants, de les mettre en ordre de bataille, mais surtout de leur dire que le Pdci-Rda est un parti de rassemblement et de dialogue. Nous ne devons en aucun cas user de violence. Nous leur demandons de respecter les idéaux du parti. Nous demandons aux allogènes de continuer de vivre en parfaite harmonie avec leur tuteurs Dida qui sont les autochtones. Nous demandons aussi aux Dida de continuer de recevoir nos frères qui viennent d'ailleurs. Tous ces messages ont été perçus cinq sur cinq par nos militants. A nos frères Baoulé, au nom du président Bédié, nous les avons rassurés qu'ils ne courent aucun risque en votant le Pdci-rda. Bien au contraire. Il faut faire confiance au président Henri Konan Bédié.
Est-ce qu'au sein du Pdci, il y a des stratégies internes concernant la sécurité ?
Effectivement, le parti dans la feuille de mission qui nous a été remise, il y a un certain nombre de comités dont celui de la sécurité qui travaille avec les structures officielles chargées de la sécurisation des élections.
M. le ministre, parlons maintenant actualité. Quel est votre avis sur les prétendus 429 000 personnes que Mambé aurait frauduleusement injectées sur la liste électorale ? Vôtre commentaire ?
Je pense que le problème a été mal posé. Lorsqu'un problème est mal posé, il est difficile de lui trouver une solution. En effet Mambé a fait des recoupements et pour sa propre gouverne il a tenu à informer tous les acteurs à commencer par le président Gbagbo, M. Badini, M Choi. Tous ont été informés. Il ne s'agit pas pour lui d'injecter 429 000 personnes de façon frauduleuse. D'ailleurs, il l'a dit lui-même, techniquement, ce n'est pas possible. Mais il a fait une simulation puisqu'une mission lui a été confiée. Mais le 1er ministre a dit que ce travail n'est pas recevable. Nous pensons que le 1er ministre a définitivement réglé ce problème, c'est pourquoi nous sommes étonnés par les positions radicales prises par les uns et les autres. Nous ne comprenons pas pourquoi le Fpi qui dit avoir la majorité est devenu si frileux. Chacun doit savoir raison garder et permettre à la commission de travailler et de sortir des résultats qui peuvent être acceptés par tous.
Je vous remercie.
Propos recueillis à Chiépo par N'GUESSAN DENIS