Au carrefour Duncan, les flics sont visibles à la tombée de la nuit. Pour des contrôles de routine, les policiers dressent un barrage. Dans la nuit du dimanche 3 janvier à 23h, Kouakou Faustin, sergent de police, siffle Kpegba Rodi à bord de son véhicule de marque Toyota. « Il a garé en pleine chaussée. Je lui ai demandé de remonter dans son véhicule pour le déplacer sur le côté. C’est en ce moment qu’il m’a saisi au collet en me traitant de tous les noms», affirme le sous-officier. C’en est fallu de peu pour que Rodi lui porte main n’eut été la réaction de ses collègues. Mais, l’ingénieur informaticien soutient que c’est l’agent qui l’a empêché de ranger son véhicule sur le côté. « Il a mis sa main sur ma poitrine. J’ai retiré sa main et ses collègues sont arrivés. C’est ainsi qu’ils m’ont conduit au poste », dit-il, niant le fait qu’il a rudoyé l’agent en service. Une chose qu’il devra prouver devant le juge.
Une sélection de OM
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