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Économie Publié le jeudi 21 janvier 2010 | Fraternité Matin

Bonne gouvernance et lutte contre la corruption : Les partenaires passent le plan national en revue

A l’initiative du Secrétariat national à la gouvernance et au renforcement des capacités, avec l’appui financier de la Banque Africaine de Développement (BAD) et de l’Union Européenne, il se tient dans les locaux de l’Hôtel Président, un séminaire pour la validation du plan national de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption. Engagement pris par le gouvernement ivoirien, pour la période 2010-2014, à l’occasion de la signature, en mars 2009, du Programme Economique Financier soutenu par la facilité pour la Réduction de la Pauvreté et pour la Croissance (FRPC).


Y participent des représentants de l’administration publique, des collectivités décentralisées, du secteur privé et de la société civile et aussi des partenaires au développement.

Il s’agira pour ces derniers, a indiqué, la secrétaire nationale à la gouvernance, Mme Amani Druide Roberte Tania, d’adopter les principales conclusions de l’étude diagnostique sur la gouvernance en Côte d’Ivoire, ainsi que les axes prioritaires d’actions pour la période 2010-2014 ; valider le cadre de résultats du plan comprenant l’ensemble des indicateurs et le dispositif de suivi évaluation ; ainsi que l’ensemble des mesures, projets et programmes proposés et aussi du dispositif institutionnel de mise en œuvre et de suivi évaluation dudit plan. De sorte qu’à terme, soit obtenu un plan consensuel qui constituera le cadre de référence pour l’action gouvernementale et des interventions des partenaires au développement en matière de gouvernance.

Raison pour laquelle, le ministre d’Etat, ministre du plan et du développement, M. Paul Antoine Bohoun Bouabré, qui présidait la cérémonie d’ouverture, y a apporté son soutien. Parce que constituant « une exigence de modernité », pour le bien-être de notre génération et la sauvegarde des intérêts des générations futures. En effet, a-t-il souligné, l’Etat cours de graves dangers lorsque la corruption s’installe dans la société. « La corruption rend la justice légère et friable, de même qu’elle rend aveugle le système de sécurité. Dans de telles conditions, l’environnement économique se dégrade nécessairement et avec qui, l’égalité des chances » ; a-t-il regretté, ajoutant qu’il faut que cela change au profit des bonnes pratiques.

Au cours de 48 heures que durera le séminaire, les participants, outre les séances plénières travailleront aussi en commissions. On en distingue quatre. Ce sont les commissions « Institutions, Etat de droit, démocratie, médias environnement et genre », « Gouvernance des secteurs économiques », « Contrôle de l’action publique, transparence des finances publiques, des marchés publics, de la lutte contre la corruption, le blanchiment des capitaux et de l’enrichissement illicite » et « administration publique décentralisation et gouvernance locale ».

Une fois validé, le Plan National de Bonne Gouvernance et de lutte contre la Corruption (PNBGLC), sera soumis au gouvernement pour adoption en conseil des ministres.

KOFFI KOUAME
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