A la Carena, l'affaire fait grand bruit. Dans la nuit du samedi 9 janvier, le navire «HD INSPECTOR » appartenant à l'armateur HYDRODIVE, arrive sur le chantier. Parmi les onze membres de l'équipage se trouvent quatre mécaniciens de nationalité nigériane. Ils décident de se défouler cette nuit-là en faisant monter à bord du navire quatre filles de joie. Ainsi, le chef mécanicien et ses trois collègues à savoir, Bietor Esin, Chucks Maduka et Prince se livrent à des parties d'ébats sexuels avec Fofana Aminata pour le chef mécanicien, Meibo Pamela pour Prince, Gba Patricia pour Bietor et Nemaigny Gnankogny pour Chucks. Ce fut une nuit d'orgie comme en raffolent les disciples de Bacchus. Selon une source bien introduite à la Carena, le lendemain matin, le chef mécanicien et Prince congédient leurs compagnes d'une nuit après leur avoir payé le prix de la passe. « Selon les instructions du capitaine, il est interdit d'héberger des filles à bord », affirment-elles. Notre interlocuteur soutient que les deux autres filles de joie que sont Patricia, 22 ans, et Nemaigny, 19 ans, décident de rester à bord. Selon Bietor et Chucks, les filles se seraient réveillées tard et ne voulaient pas se faire repérer par les travailleurs de Carena qui, dès l'aube, sont à la tâche. « Ces demoiselles écument tout le périmètre du petit marché jouxtant la Carena. Elles se livrent au plus offrant», commente la même source et d'ajouter que c'est dans ce bled que les marins viennent assouvir leur désir sexuel.
Une étincelle à l'origine de l'incendie
Vers 14h, poursuit-elle, sous une pluie battante, alors que l'un des soudeurs de la Carena s'attelait au chalumeau pour remettre en place une tôle de la coque du navire, une étincelle sortie du chalumeau échoue dans du gasoil. Le navire s'embrasse dans une fumée épaisse. Pendant ce temps, Bietor et Chucks qui se reposaient dans leur cabine avec les filles, ont été informés par Ameh, un autre membre de l'équipage, de la présence du feu à bord et qu'il fallait évacuer les lieux. « Leur premier reflexe a été d'aller chercher des masques à gaz communément appelés Eebd (Emergency escape breathing device) », rapporte notre source. Les masques à gaz Eebd sont des appareils de protection respiratoire pour l'évacuation d'urgence. Bietor et Chucks donnent les masques aux filles pour se protéger de la fumée avant de descendre chercher dans la salle à manger des extincteurs pour combattre les flammes. Entre temps, la fumée s'est intensifiée envahissant tout le compartiment supérieur du navire au point où il était impossible de distinguer une forme à moins d'un mètre, selon des membres de l'équipage. Dés lors le navire plonge dans une obscurité de suie.
Le sauve-qui-peut
Bietor, sans chercher à comprendre, emprunte une issue de secours pour gagner le dock flottant sur lequel était amarré le navire, abandonnant dans un reflexe de survie les deux belles dames de nuit qui sont étouffées par la fumée. Chucks revient néanmoins sur ses pas dans la cabine totalement recouverte de fumée. Selon lui, il tente de prévenir les filles en criant « fire !fire !fire (feu ! feu ! feu, ndlr)». Étant entendu que les filles naturellement ne comprenant sûrement pas un traître mot de l'anglais n'ont pas saisi l'appel de Chucks. Quelques secondes plus tard et ne pouvant plus localiser les filles, il décide de rejoindre le dock flottant en empruntant la passerelle. Les deux pauvres femmes sont restées seules à bord livrées aux flammes. « Une fois sur le dock flottant, les deux compagnons, Bietro et son collègue, n'ont fait aucunement cas de la présence des filles à bord vu que pour ceux qui les avaient vues la veille elles étaient rentrées tôt le matin comme les deux premières filles », soutient un témoin de la scène sous le sceau de l'anonymat. Pour lui, elles auraient pu être sauvées si l'information était parvenue au capitaine à temps ou au capitaine en second ou encore aux pompiers de la Carena. Malheureusement, cet après-midi dominical débute dans la tragédie. Patricia et Nemaigny sont retrouvées calcinées par les flammes dans la cabine du navire. Tous les membres de l'équipage, indique notre source, ont été entendus par la police criminelle et une enquête a été ouverte pour déterminer les responsabilités.
Bahi K.
Une étincelle à l'origine de l'incendie
Vers 14h, poursuit-elle, sous une pluie battante, alors que l'un des soudeurs de la Carena s'attelait au chalumeau pour remettre en place une tôle de la coque du navire, une étincelle sortie du chalumeau échoue dans du gasoil. Le navire s'embrasse dans une fumée épaisse. Pendant ce temps, Bietor et Chucks qui se reposaient dans leur cabine avec les filles, ont été informés par Ameh, un autre membre de l'équipage, de la présence du feu à bord et qu'il fallait évacuer les lieux. « Leur premier reflexe a été d'aller chercher des masques à gaz communément appelés Eebd (Emergency escape breathing device) », rapporte notre source. Les masques à gaz Eebd sont des appareils de protection respiratoire pour l'évacuation d'urgence. Bietor et Chucks donnent les masques aux filles pour se protéger de la fumée avant de descendre chercher dans la salle à manger des extincteurs pour combattre les flammes. Entre temps, la fumée s'est intensifiée envahissant tout le compartiment supérieur du navire au point où il était impossible de distinguer une forme à moins d'un mètre, selon des membres de l'équipage. Dés lors le navire plonge dans une obscurité de suie.
Le sauve-qui-peut
Bietor, sans chercher à comprendre, emprunte une issue de secours pour gagner le dock flottant sur lequel était amarré le navire, abandonnant dans un reflexe de survie les deux belles dames de nuit qui sont étouffées par la fumée. Chucks revient néanmoins sur ses pas dans la cabine totalement recouverte de fumée. Selon lui, il tente de prévenir les filles en criant « fire !fire !fire (feu ! feu ! feu, ndlr)». Étant entendu que les filles naturellement ne comprenant sûrement pas un traître mot de l'anglais n'ont pas saisi l'appel de Chucks. Quelques secondes plus tard et ne pouvant plus localiser les filles, il décide de rejoindre le dock flottant en empruntant la passerelle. Les deux pauvres femmes sont restées seules à bord livrées aux flammes. « Une fois sur le dock flottant, les deux compagnons, Bietro et son collègue, n'ont fait aucunement cas de la présence des filles à bord vu que pour ceux qui les avaient vues la veille elles étaient rentrées tôt le matin comme les deux premières filles », soutient un témoin de la scène sous le sceau de l'anonymat. Pour lui, elles auraient pu être sauvées si l'information était parvenue au capitaine à temps ou au capitaine en second ou encore aux pompiers de la Carena. Malheureusement, cet après-midi dominical débute dans la tragédie. Patricia et Nemaigny sont retrouvées calcinées par les flammes dans la cabine du navire. Tous les membres de l'équipage, indique notre source, ont été entendus par la police criminelle et une enquête a été ouverte pour déterminer les responsabilités.
Bahi K.