La Côte d’Ivoire n’est plus isolée financièrement. Elle a désormais à ses côtés les institutions de Bretton Woods qui ont décidé de l’aider à relever le défi de la pauvreté. La visite du président de la Banque mondiale le 27 Janvier 2010 est la preuve que ce pays peut encore compter sur l’extérieur.
Le Président de la Banque mondiale, Robert B. Zoellick est annoncé le 27 Janvier 2010 en Côte d’Ivoire. Durant son séjour, il entreprendra une série de rencontres avec les autorités politiques, administratives et le secteur privé. En effet, la venue du président de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire traduit le soutien de cette institution aux efforts entrepris par le gouvernement ivoirien, en matière de gestion et de bonne gouvernance. La Côte d’Ivoire s’est engagée à faire de la transparence son cheval de bataille. Cela a abouti à l’opération ‘’mains propres’’ qui a conduit à des arrestations dans de la filière café-cacao. Cette volonté de bâtir l’économie et l’avenir de la Côte d’Ivoire sur la gestion transparente des ressources économiques et financières s’est poursuivie dans divers secteurs d’activités dont l’énergie (pétrole) et l’électricité etc. C’est grâce à ces efforts que le pays a obtenu le point de décision de l’Initiative PPTE (Pays pauvres très endettés). Aujourd’hui, il est question que la Côte d’Ivoire atteigne le point d’achèvent de l’initiative PPTE qui lui permettra de bénéficier d’une annulation totale de sa dette extérieure. Robert B. Zoellick, qui effectue une visite de travail dans ce pays, en profitera pour féliciter et encourager les acteurs ivoiriens et surtout les inciter à maintenir le cap jusqu’à l’obtention du dernier point de décision de l’initiative PPTE. Mais, au-delà des rencontres avec des acteurs politiques, administratifs et le secteur privé, la visite de Robert B. Zoellick donne des espoirs et revêt des symboles. Espoir, en ce sens que sa visite rassure les acteurs ivoiriens dans l’effort de relance de l’économie et de lutte contre la pauvreté. Symbole, parce que l’arrivée de Robert B. Zoellick permettra de faire tomber le mur de méfiance, en certifiant la destination Côte d’Ivoire, à travers sa visite. Il y a huit mois, soit en mai 2009, Dominique Strauss-Kahn, le Directeur général du Fonds monétaire international était en visite à Abidjan. Durant trois jours, le DG du FMI a touché du doigt, les réalités en Côte d’Ivoire, un pays dont la destination continue d’être déconseillée à certains ressortissants de l’Union européenne et de toute la communauté financière internationale. Mais son passage aura été très utile. En ce sens qu’il a mis fin à toutes les suspicions.
De 2008 à 2009, la Banque mondiale a été le plus gros bailleur de fonds de la Côte d’Ivoire. Elle a octroyé 852,5 millions de dollars de ressources IDA et FEM (Fonds Environnemental Mondial), pour un décaissement de 526 millions de dollars. Les engagements existants s’élèvent à 645 millions de dollars, avec un montant non décaissé de 330 millions de dollars. La Banque prépare une nouvelle Stratégie de Partenariat Pays pour 2010-2013 afin de soutenir l`exécution du DSRP (Document Stratégique de Réduction de la Pauvreté) de la Côte d’Ivoire, adopté en 2009. Le portefeuille total, commis par la SFI au 31 décembre 2009, s’élève à 70,06 millions de dollars. Les plus grands investissements sont de l’ordre de 48,7 millions de dollars en faveur de Devon Energy Côte d’Ivoire (pétrole et gaz) et un prêt de 13,29 millions de dollars accordé à Azito (production d’électricité). Le portefeuille actuel de l’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (MIGA) en Côte d’Ivoire est une garantie accordée à un projet dans l`agrobusiness. Cette garantie date de 1999 et a été accordée à la compagnie française Touton SA, pour son investissement en faveur de la réhabilitation de trois plantations de cacao et l`expansion de structures d’exploitation.
H.K
Le Président de la Banque mondiale, Robert B. Zoellick est annoncé le 27 Janvier 2010 en Côte d’Ivoire. Durant son séjour, il entreprendra une série de rencontres avec les autorités politiques, administratives et le secteur privé. En effet, la venue du président de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire traduit le soutien de cette institution aux efforts entrepris par le gouvernement ivoirien, en matière de gestion et de bonne gouvernance. La Côte d’Ivoire s’est engagée à faire de la transparence son cheval de bataille. Cela a abouti à l’opération ‘’mains propres’’ qui a conduit à des arrestations dans de la filière café-cacao. Cette volonté de bâtir l’économie et l’avenir de la Côte d’Ivoire sur la gestion transparente des ressources économiques et financières s’est poursuivie dans divers secteurs d’activités dont l’énergie (pétrole) et l’électricité etc. C’est grâce à ces efforts que le pays a obtenu le point de décision de l’Initiative PPTE (Pays pauvres très endettés). Aujourd’hui, il est question que la Côte d’Ivoire atteigne le point d’achèvent de l’initiative PPTE qui lui permettra de bénéficier d’une annulation totale de sa dette extérieure. Robert B. Zoellick, qui effectue une visite de travail dans ce pays, en profitera pour féliciter et encourager les acteurs ivoiriens et surtout les inciter à maintenir le cap jusqu’à l’obtention du dernier point de décision de l’initiative PPTE. Mais, au-delà des rencontres avec des acteurs politiques, administratifs et le secteur privé, la visite de Robert B. Zoellick donne des espoirs et revêt des symboles. Espoir, en ce sens que sa visite rassure les acteurs ivoiriens dans l’effort de relance de l’économie et de lutte contre la pauvreté. Symbole, parce que l’arrivée de Robert B. Zoellick permettra de faire tomber le mur de méfiance, en certifiant la destination Côte d’Ivoire, à travers sa visite. Il y a huit mois, soit en mai 2009, Dominique Strauss-Kahn, le Directeur général du Fonds monétaire international était en visite à Abidjan. Durant trois jours, le DG du FMI a touché du doigt, les réalités en Côte d’Ivoire, un pays dont la destination continue d’être déconseillée à certains ressortissants de l’Union européenne et de toute la communauté financière internationale. Mais son passage aura été très utile. En ce sens qu’il a mis fin à toutes les suspicions.
De 2008 à 2009, la Banque mondiale a été le plus gros bailleur de fonds de la Côte d’Ivoire. Elle a octroyé 852,5 millions de dollars de ressources IDA et FEM (Fonds Environnemental Mondial), pour un décaissement de 526 millions de dollars. Les engagements existants s’élèvent à 645 millions de dollars, avec un montant non décaissé de 330 millions de dollars. La Banque prépare une nouvelle Stratégie de Partenariat Pays pour 2010-2013 afin de soutenir l`exécution du DSRP (Document Stratégique de Réduction de la Pauvreté) de la Côte d’Ivoire, adopté en 2009. Le portefeuille total, commis par la SFI au 31 décembre 2009, s’élève à 70,06 millions de dollars. Les plus grands investissements sont de l’ordre de 48,7 millions de dollars en faveur de Devon Energy Côte d’Ivoire (pétrole et gaz) et un prêt de 13,29 millions de dollars accordé à Azito (production d’électricité). Le portefeuille actuel de l’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (MIGA) en Côte d’Ivoire est une garantie accordée à un projet dans l`agrobusiness. Cette garantie date de 1999 et a été accordée à la compagnie française Touton SA, pour son investissement en faveur de la réhabilitation de trois plantations de cacao et l`expansion de structures d’exploitation.
H.K