Pagaille / Filière bétail et viande : Les bouviers ferment les parcs à bétails jeudi

Le SNTMVCI (Syndicat National des Transporteurs de Marchandises et Voyageurs de Côte d’Ivoire) de feu Kassoum Coulibaly dont le siège est basé à Treichville, pourrait connaître ces jours-ci une crise de succession si l’on y prend garde. Pour l’heure, c’est la tête du secrétaire national dudit syndicat, M. Diaby Ibrahim qui est visée.

Le secrétaire national du SNTMVCI (Syndicat National des Transporteurs de Marchandises et Voyageurs de Côte d’Ivoire) serait sur le point de départ. Depuis le samedi 23 janvier 2010, Diaby Ibrahim aurait été débarqué et remplacé par Hallah Seydou, secrétaire de section de SNTMVCI d’Agboville. Selon nos sources, Diaby Ibrahim, secrétaire national du SNTMVCI depuis longtemps, n’avait pas la qualité pour assurer la fonction de secrétaire national. Il lui est reproché de n’avoir pas été secrétaire de section, comme le recommandent les textes. Ce qui a donc conduit Hallah Seydou à saisir un huissier pour faire le constat. Toute chose qui aurait abouti à son débarquement et remplacement par le secrétaire de section SNTMVCI d’Agboville. Soutenu par le président national du Syndicat National des Transporteurs de Marchandises et Voyageurs de Côte d’Ivoire, M. Camara Aboudramane, successeur de feu Kassoum Coulibaly. Celui-ci a mis en garde les éventuels prétendants au fauteuil du secrétariat national du SNTMVCI qui veulent coûte que coûte semer le trouble. En effet, selon les mêmes sources, la succession du secrétaire national se fait au cours d’une réunion regroupant tous les présidents et secrétaires généraux de section. Après cette rencontre, il peut être décidé de le maintenir ou de le démettre. Mais, dans le cas d’espèce, aucun grief concernant Diaby Ibrahim n’a été révélé. Cependant, il y a des inquiètudes au sein des de la chaîne des transports. Ceux-ci craignent que la maison de feu Kassoum Coulibaly soit embrasée. Parce que Hallah Seydou, le nouvel homme fort annoncé au poste de secrétariat national, ne veut rien lâcher. Celui-ci promet ce matin une descente au SNTMVCI. Va-t-on assister à une crise ouverte ? Tout porte à y croire, au regard de la détermination de part et d’autre. Ce qui serait dommage pour toute la corporation et surtout à cette période décisive où des démarches sont en vue au sommet de l’Etat afin d’organiser le secteur du transport. Tout le souhait est qu’une solution soit trouvée à cette crise latente afin que les initiatives en faveur du racket et des tracasseries routières en cours aboutissent pour le bonheur de l’économie. Car, tant que les acteurs de la chaîne des transports seront désunis et désorganisés, les différentes doléances ne seront jamais prises en compte.

Honoré Kouassi