PARIS - Un avocat de familles de victimes du bombardement en 2004 du camp militaire français de Bouaké (Côte d'Ivoire), a accusé lundi Michèle Alliot-Marie, alors ministre de la Défense, d'avoir "menti" en soutenant notamment que les auteurs de l'attaque n'avaient pas été identifiés.
"Michèle Alliot-Marie a menti de façon absolument délibérée en disant qu'on n'avait pas pu identifier les pilotes et qu'il n'y avait pas de cadre juridique pour entendre les mercenaires slaves arrêtés peu après", a déclaré à l'AFP Me Jean Balan, avocat de plusieurs familles de soldats français tués ou blessés dans cette attaque.
Sollicité, l'entourage de Michèle Alliot-Marie n'a pas souhaité réagir, réaffirmant qu'elle se tenait à la disposition de la justice.
Le 6 novembre 2004, deux avions Sukhoï-25 des forces loyalistes ivoiriennes bombardaient un camp de l'armée française à Bouaké, tuant neuf militaires français et un civil américain, et blessant 38 soldats.
Pour l'avocat, "le dossier aurait pu être clos, résolu très rapidement si les autorités politiques avaient permis dès le début à la justice de faire son travail".
"Mme Alliot-Marie a toujours dit qu'elle s'exprimerait devant la justice si elle était convoquée. Je n'attends que ça", a déclaré l'avocat, qui demande depuis plusieurs mois son audition par la juge d'instruction du Tribunal aux armées de Paris (TAP) chargée de l'enquête.
"Michèle Alliot-Marie a menti de façon absolument délibérée en disant qu'on n'avait pas pu identifier les pilotes et qu'il n'y avait pas de cadre juridique pour entendre les mercenaires slaves arrêtés peu après", a déclaré à l'AFP Me Jean Balan, avocat de plusieurs familles de soldats français tués ou blessés dans cette attaque.
Sollicité, l'entourage de Michèle Alliot-Marie n'a pas souhaité réagir, réaffirmant qu'elle se tenait à la disposition de la justice.
Le 6 novembre 2004, deux avions Sukhoï-25 des forces loyalistes ivoiriennes bombardaient un camp de l'armée française à Bouaké, tuant neuf militaires français et un civil américain, et blessant 38 soldats.
Pour l'avocat, "le dossier aurait pu être clos, résolu très rapidement si les autorités politiques avaient permis dès le début à la justice de faire son travail".
"Mme Alliot-Marie a toujours dit qu'elle s'exprimerait devant la justice si elle était convoquée. Je n'attends que ça", a déclaré l'avocat, qui demande depuis plusieurs mois son audition par la juge d'instruction du Tribunal aux armées de Paris (TAP) chargée de l'enquête.