La dégradation environnementale par les produits chimiques a atteint un seuil considérable au point où elle intéresse plus d’un. En effet, pour se pencher sur cette question et trouver des solutions adéquates, une rencontre internationale se tient depuis le lundi 25 janvier dernier à Abidjan. Selon les initiateurs, cette rencontre permettra d’échanger les expériences afin d’apporter, de commun accord, des solutions au problème du trafic illicite international de substances dangereuses. A cette réunion, le ministre de l’environnement et des eaux et forêts, Dr Ahizi Aka Daniel, n’a pas manqué de situer les enjeux d’une telle rencontre. Pour lui : « C’est une occasion pour développer un véritable partenariat africain visant à échanger nos expériences, à partager nos informations et à réaliser des projets communs, notamment le problème du trafic international illicite des substances dangereuses auxquelles il convient de s’attaquer d’urgence ». Une centaine de responsables de structures internationales chargées de l’approche stratégique de la gestion internationale des produits chimiques prennent part à ce séminaire. Ainsi, Zadi Dakoury, du point focal national du Saicm a ébauché quelques solutions. Il faut, selon lui, que les douaniers, à l’entrée des ports, soient à même de détecter les produits illicites ; les autorités portuaires devront être formées sur cette situation. La mise en place d’un système de réglementation sur la gestion des produits chimiques dans nos Etats ; informer les décideurs et impliquer tout le monde à lutter contre la pollution environnementale. Cette rencontre à caractère international prend fin demain.
N.K
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