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Politique Publié le jeudi 28 janvier 2010 | Nord-Sud

Gal Soumaïla Bakayoko, Cema des FN : “Ce débat paraît prématuré”

En marge de la cérémonie de présentation des vœux au ministre de la Défense, le Gal Bakayoko s`est confié. Il s`est prononcé sur la réunification de l`armée.

Vous êtes en compagnie de vos frères d`armes des Fanci ici pour présenter vos vœux au ministre de la Défense. Quel caractère revêt pour vous cette cérémonie ?
Nous avons été conviés par le ministre de la Défense pour la présentation des vœux de l`ensemble des forces présentes actuellement en Côte d`Ivoire. Conformément à l`Accord politique de Ouagadougou. Vous savez qu`il y a les Fanci et les Forces armées des Forces nouvelles qui sont dans un processus de sortie de crise. Pour le succès de ce processus, chacun joue sa partition. Répondant donc à l`invitation du ministre de la Défense, nous sommes venus à la cérémonie de présentation des vœux en tant que Forces Armées des Forces nouvelles.

Quel commentaire faites-vous de l`appel du ministre qui dit qu`il ne peut y avoir deux armées dans un pays républicain ?
Nous avons suivi le discours du ministre de la Défense à Bouaké qu`il a repris ici, encore. J`ai même relevé que le général Philippe Mangou lui a emboîté le pas. Il faut rappeler que nous sommes dans un accord. C`est l`Accord politique de Ouagadougou qui stipule clairement qu`il y a deux forces : les Forces Armées des Forces Nouvelles et les Forces Armées de Côte d`Ivoire. Deux entités qui, c`est dommage, se sont retrouvées au front. C`est justement le sens de l`accord politique de Ouagadougou de faire en sorte que nous sortions de cette crise. Pour que demain, la Côte d`Ivoire ait une armée unifiée. Je ne peux pas dire que c`est prématuré d`en parler, mais, nous nous inscrivons dans le sens de tout ce qui peut permettre d`en sortir. Mais, évidemment, c`est à la sortie du processus de crise que nous aurons l`armée souhaitée par le ministre de la Défense. C`est-à-dire une seule armée refondée qui comprendra aussi bien les Fanci que les Fafn. Alors, nous aurions atteint le but recherché par l`accord politique de Ouagadougou. Et, nous pourrons parler d`une seule armée en Côte d`Ivoire.

Qu`est-ce qui coince jusqu`à présent pour réunifier l`armée?
Je l`ai dit, nous sommes dans un processus. On peut dénoncer qu`il y ait deux armées. Mais, cela est dû à la crise. Lorsqu`un pays a connu la guerre, il y a des situations particulières. C`est le cas de la Côte d`Ivoire. C`est pourquoi il y a deux armées. Lorsque la crise sera résolue, il n`y aura pas deux armées. C`est pourquoi j`ai dit que ça paraît prématuré de se lancer dans ce débat. Attendons que le processus aille à son terme. Et à la sortie de crise, comme le dit l`accord de Ouagadougou, nous aurons une armée réunifiée.

Où en est-on avec la question des grades ?
Elle a été réglée de diverses façons. Il y a eu les grades harmonisés. Ceux des éléments des Fafn avec ceux des Fanci. Il y a aussi les grades à titre opérationnel. Les décrets les concernant doivent être pris. Les textes pour les autres ont été signés. Le problème des grades suit son cours comme tous les autres.

Entretien réalisé par Bamba K. Inza (stagiaire)
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