La Coalition des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CIDDH),le 13 Avril 2009, en collaboration avec la Fondation Front Line, a soumis un rapport sur la situation des Défenseurs des Droits humains en Côte d’Ivoire. Ce rapport qui dénonçait les menaces et les actes d’agressions physiques et psychologiques contre les défenseurs des droits humains et les sièges de certaines organisations de la société civile, mentionnait aussi que la Commission nationale des droits de l’homme ne respectait pas les principes de Paris, qui recommandent l’indépendance et que la direction de cette institution soit confiée à un membre de la Société civile.
L’Examen périodique universel des Droits humains est le fait des Etats qui rédigent des rapports sur l’Etat des droits de l’homme en collaboration avec les organisations de la société civile et les ONG. Ce sont les représentants des Etats, membres de l’exécutif qui ont droit à cette tribune à Genève mais il est loisible aux organisations des défenseurs des Droits humains de faire les couloirs de cette tribune, de faire du lobbying auprès des autres Etats et des autres représentations diplomatiques, pour faire passer leurs recommandations par rapport à l’évolution des droits humains dans leurs pays en vue ce l’avènement de véritables de droit. La Coalition ivoirienne pour la défense des Droits humains, n’a pas failli à cette règle. Elle a rédigé un projet « Suivi des recommandations de l’examen périodique universel » qui comprenait plusieurs volets d’activités portant sur : la présence à Genève, le lobbying, la restitution des recommandations et la mise en œuvre des recommandations et engagements issus de l’examen périodique universel ».
Coulibaly Matta, coordonnatrice nationale de la Coalition des défenseurs des droits humains de Côte d’Ivoire et ses camarades, ont eu plusieurs rencontres qui leur ont permis d’évoquer avec les diplomates particulièrement ceux de la France, de la Norvège, de L’Irlande, puis la Rapporteur spéciale des Nations unies sur la situation des Défenseurs des Droits Humains, les points saillants de leur rapport. Notamment l’opportunité du vote d’un texte spécifique à la création des ONG, la nécessité de la conformité de la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH-CI) aux principes de Paris, l’opportunité d’une enquête indépendante pour situer les responsabilités face aux violations subies pas les Défenseurs des droits humains, la mise en conformité des textes régissant l’exercice de l’activité de journalisme avec le code pénal. Cette diplomatie des petits pas menée par la coalition des Défenseurs des Droits humains de Côte d’Ivoire a été assez efficace.
La Norvège a demandé une enquête sur les violences subies par les défenseurs des Droits Humains et leur siège. La Belgique a demandé ainsi une implication active de la société civile dans le suivi des recommandations issues du premier examen périodique universel. Le Mexique a demandé la mise en place d’un plan national de suivi des recommandations. La Norvège a proposé une visite conjointe des deux Rapporteurs spéciales sur la situation des Défenseurs des Droits Humains (celle des Nations Unies et celle de la Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples). L’Irlande a soutenu cette proposition. Le Canada a demandé un plan d’action visant à l’amélioration du système judiciaire et a reçu le soutien de la Grande Bretagne, de l’Italie et de l’Algérie.Puis de la Suède et de la Norvège qui, ont en plus recommandé le droit des medias à la participation à la vie publique. La République Tchèque et le Royaume d’Espagne se sont apseantis sur la question de la formation des Forces de Défense et de Sécurité à la culture et à la défense des droits humains.
Au regard de ces résultats provisoires mais encourageants obtenus avec le soutien de la communauté internationale, la Coalition des Défenseurs des Droits Humains de Côte d’Ivoire, a pris l’engagement de faire le suivi des recommandations. Elle tient à la visite conjointe des Rapporteurs spéciales des Nations unies et de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples sur la situation des Défenseurs des Droits humains, à la conformité de la CNDHCI avec les principes de Paris, à la formation des FDS aux droits humains, à l’amélioration du système judiciaire, à l’implication de la société civile dans la mise en œuvre de recommandations de l’EPU. LA CIDDH entend divulguer et vulgariser les recommandations de l’Examen périodique universel auprès des ambassades et institutions nationales et internationales, des ONG.
Franck A. Zagbayou
zagbayou@fratmat.info
L’Examen périodique universel des Droits humains est le fait des Etats qui rédigent des rapports sur l’Etat des droits de l’homme en collaboration avec les organisations de la société civile et les ONG. Ce sont les représentants des Etats, membres de l’exécutif qui ont droit à cette tribune à Genève mais il est loisible aux organisations des défenseurs des Droits humains de faire les couloirs de cette tribune, de faire du lobbying auprès des autres Etats et des autres représentations diplomatiques, pour faire passer leurs recommandations par rapport à l’évolution des droits humains dans leurs pays en vue ce l’avènement de véritables de droit. La Coalition ivoirienne pour la défense des Droits humains, n’a pas failli à cette règle. Elle a rédigé un projet « Suivi des recommandations de l’examen périodique universel » qui comprenait plusieurs volets d’activités portant sur : la présence à Genève, le lobbying, la restitution des recommandations et la mise en œuvre des recommandations et engagements issus de l’examen périodique universel ».
Coulibaly Matta, coordonnatrice nationale de la Coalition des défenseurs des droits humains de Côte d’Ivoire et ses camarades, ont eu plusieurs rencontres qui leur ont permis d’évoquer avec les diplomates particulièrement ceux de la France, de la Norvège, de L’Irlande, puis la Rapporteur spéciale des Nations unies sur la situation des Défenseurs des Droits Humains, les points saillants de leur rapport. Notamment l’opportunité du vote d’un texte spécifique à la création des ONG, la nécessité de la conformité de la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH-CI) aux principes de Paris, l’opportunité d’une enquête indépendante pour situer les responsabilités face aux violations subies pas les Défenseurs des droits humains, la mise en conformité des textes régissant l’exercice de l’activité de journalisme avec le code pénal. Cette diplomatie des petits pas menée par la coalition des Défenseurs des Droits humains de Côte d’Ivoire a été assez efficace.
La Norvège a demandé une enquête sur les violences subies par les défenseurs des Droits Humains et leur siège. La Belgique a demandé ainsi une implication active de la société civile dans le suivi des recommandations issues du premier examen périodique universel. Le Mexique a demandé la mise en place d’un plan national de suivi des recommandations. La Norvège a proposé une visite conjointe des deux Rapporteurs spéciales sur la situation des Défenseurs des Droits Humains (celle des Nations Unies et celle de la Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples). L’Irlande a soutenu cette proposition. Le Canada a demandé un plan d’action visant à l’amélioration du système judiciaire et a reçu le soutien de la Grande Bretagne, de l’Italie et de l’Algérie.Puis de la Suède et de la Norvège qui, ont en plus recommandé le droit des medias à la participation à la vie publique. La République Tchèque et le Royaume d’Espagne se sont apseantis sur la question de la formation des Forces de Défense et de Sécurité à la culture et à la défense des droits humains.
Au regard de ces résultats provisoires mais encourageants obtenus avec le soutien de la communauté internationale, la Coalition des Défenseurs des Droits Humains de Côte d’Ivoire, a pris l’engagement de faire le suivi des recommandations. Elle tient à la visite conjointe des Rapporteurs spéciales des Nations unies et de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples sur la situation des Défenseurs des Droits humains, à la conformité de la CNDHCI avec les principes de Paris, à la formation des FDS aux droits humains, à l’amélioration du système judiciaire, à l’implication de la société civile dans la mise en œuvre de recommandations de l’EPU. LA CIDDH entend divulguer et vulgariser les recommandations de l’Examen périodique universel auprès des ambassades et institutions nationales et internationales, des ONG.
Franck A. Zagbayou
zagbayou@fratmat.info