Le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, est en visite de travail en Côte d’Ivoire. Il a été reçu, hier, en audience par le Premier ministre, Guillaume Soro.
Le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, a été reçu, hier, en audience par le Premier ministre Guillaume Soro. Arrivé la veille dans la capitale ivoirienne pour un séjour de trois jours, le premier responsable de l’institution financière mondiale et sa délégation ont été à la primature pour échanger sur plusieurs points relatifs à la sortie de crise. Le Premier ministre était entouré de plusieurs ministres notamment Charles Diby de l’Economie et des Finances, Patrick Achi des Infrastructures économiques, Amadou Gon Coulibaly de l’Agriculture et Bouhoun Bouabré du Plan et du Développement. Pendant plus d’une heure, Guillauame Soro a échangé avec la délégation newyorkaise sur les questions d’actualité. A sa sortie d’audience, le président de la Banque mondiale a donné les raisons de sa présence en Côte d’Ivoire. « Une des principales raisons de ma présence en Côte d’Ivoire est de soutenir le processus politique et électoral. Ce pays a connu des progrès après une série de tragédies. Je sais qu’il reste beaucoup de travail à a faire », a-t-il reconnu. Il a ensuite réitéré l’engagement de l’institution mondiale à accompagner le pays dans la reconstruction de son économie à commencer par revoir sa dette extérieure. « Non seulement la Banque mondiale veut aider la Côte d’Ivoire dans son processus de reconstruction politique mais nous utiliserons cette base pour participer à la croissance économique du pays. Et sur la base des progrès déjà réalisés, nous avons déjà commencé le processus de remise d’une partie de sa dette », a expliqué l’hôte de la primature. Il a également révélé avoir suggéré au Premier ministre et à ses collaborateurs l’organisation d’une réunion consultative de bailleurs de fonds pour accélérer le processus de sortie de crise. Abordant la question de la création d’emplois, le responsable de l’institution financière a émis son espoir quant aux reformes envisagées par le gouvernement ivoirien dans le cadre du secteur du cacao. « Nous avons parlé des différents secteurs clés qui peuvent contribuer à la création d’emplois. Donc au cours des deux jours de visite, je voudrais en apprendre plus sur les reformes envisagées dans le cadre du secteur du cacao. Vous savez certainement que le secteur du cacao emploie 4 millions de personnes en Côte d’Ivoire et nous pensons qu’on peut faire mieux », s’est convaincu le diplomate. D’autres sujets tels que la croissance du secteur énergétique en particulier l’électricité, le programme d’urgence pour améliorer l’accès à l’eau potable et l’assainissement des villes ont animé les discussions. Après la primature, la délégation s’est rendue à son siège à Cocody pour un entretien avec les membres de la société civile ivoirienne avant de se rendre à l’hôtel Pullman au Plateau où elle a rencontré les opérateurs économique du secteur privé. Cette première journée de travail s’est achevée par une audience accordée par le leader du Pdci, Henri Konan Bédié, à Robert Zoellick.
K. Anderson
Le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, a été reçu, hier, en audience par le Premier ministre Guillaume Soro. Arrivé la veille dans la capitale ivoirienne pour un séjour de trois jours, le premier responsable de l’institution financière mondiale et sa délégation ont été à la primature pour échanger sur plusieurs points relatifs à la sortie de crise. Le Premier ministre était entouré de plusieurs ministres notamment Charles Diby de l’Economie et des Finances, Patrick Achi des Infrastructures économiques, Amadou Gon Coulibaly de l’Agriculture et Bouhoun Bouabré du Plan et du Développement. Pendant plus d’une heure, Guillauame Soro a échangé avec la délégation newyorkaise sur les questions d’actualité. A sa sortie d’audience, le président de la Banque mondiale a donné les raisons de sa présence en Côte d’Ivoire. « Une des principales raisons de ma présence en Côte d’Ivoire est de soutenir le processus politique et électoral. Ce pays a connu des progrès après une série de tragédies. Je sais qu’il reste beaucoup de travail à a faire », a-t-il reconnu. Il a ensuite réitéré l’engagement de l’institution mondiale à accompagner le pays dans la reconstruction de son économie à commencer par revoir sa dette extérieure. « Non seulement la Banque mondiale veut aider la Côte d’Ivoire dans son processus de reconstruction politique mais nous utiliserons cette base pour participer à la croissance économique du pays. Et sur la base des progrès déjà réalisés, nous avons déjà commencé le processus de remise d’une partie de sa dette », a expliqué l’hôte de la primature. Il a également révélé avoir suggéré au Premier ministre et à ses collaborateurs l’organisation d’une réunion consultative de bailleurs de fonds pour accélérer le processus de sortie de crise. Abordant la question de la création d’emplois, le responsable de l’institution financière a émis son espoir quant aux reformes envisagées par le gouvernement ivoirien dans le cadre du secteur du cacao. « Nous avons parlé des différents secteurs clés qui peuvent contribuer à la création d’emplois. Donc au cours des deux jours de visite, je voudrais en apprendre plus sur les reformes envisagées dans le cadre du secteur du cacao. Vous savez certainement que le secteur du cacao emploie 4 millions de personnes en Côte d’Ivoire et nous pensons qu’on peut faire mieux », s’est convaincu le diplomate. D’autres sujets tels que la croissance du secteur énergétique en particulier l’électricité, le programme d’urgence pour améliorer l’accès à l’eau potable et l’assainissement des villes ont animé les discussions. Après la primature, la délégation s’est rendue à son siège à Cocody pour un entretien avec les membres de la société civile ivoirienne avant de se rendre à l’hôtel Pullman au Plateau où elle a rencontré les opérateurs économique du secteur privé. Cette première journée de travail s’est achevée par une audience accordée par le leader du Pdci, Henri Konan Bédié, à Robert Zoellick.
K. Anderson