"Le ministre de l’Economie et des Finances (Charles Koffi Diby, ndlr) a été un partenaire excellent pour Madani Tall (directeur opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire) et pour moi dans la mise en œuvre des mécanismes de réduction de la pauvreté". Ces propos élogieux ont été tenus, vendredi, par le président de la Banque mondiale, Robert B. Zoellick, au cours d’une conférence de presse au terme de sa visite de travail de 72 heures. C’est un encouragement et un satisfecit à l’argentier du gouvernement qui œuvre au quotidien et dans un contexte particulièrement difficile à créer les conditions de bonne gestion de l’économie et des finances qui ont fini par rassurer bailleurs de fonds et partenaires au développement à la reprise de leur coopération avec la Côte d’Ivoire.
Ce satisfecit qui rejaillit naturellement sur l’ensemble du gouvernement est un indicateur important de la suite du processus d’allègement de la dette extérieure qui, rappelons-le, est de 14 milliards de dollars américains (6 450 milliards de Fcfa).
Comme le disent les banquiers, seule la confiance qu’on a ou non en son client facilite ou non l’octroi de crédits et de facilités. Aujourd’hui, on peut le dire, la Côte d’Ivoire est dans une bonne posture qui incite les bailleurs de fonds, et particulièrement les Institutions de Bretton Woods, à être attentionnées pour tout ce qui concerne la Côte d’Ivoire : les efforts du gouvernement pour mettre fin à la fois à la crise politique, économique et sociale mais aussi ceux de bonne gouvernance. Recevoir, en l’espace de huit mois, les visites des deux patrons de ces institutions financières mondiales que sont le Dg du Fmi, Dominique Strauss-Khan (mai 2009), et le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, (janvier 2010) ne doit donc pas passé inaperçu.
C’est, sans aucun doute, un signal fort en direction des autorités et à l’ensemble des populations de la Côte d’Ivoire ; celui de montrer que la communauté internationale est prête à aider le pays à se relever durablement afin de jouer, à nouveau, et pleinement son rôle de leadership dans la région ouest-africaine, et notamment de la Cedeao. D’ailleurs, il ressortait clairement, vendredi, des propos du président de la Banque mondiale la disponibilité, voire l’empressement de son institution à voir la Côte d’Ivoire atteindre le point d’achèvement. Ce qui lui permettra de bénéficier d’un allègement de dette à hauteur de 12 milliards de dollars (environ 6 000 milliards de Fcfa).
Mais pour qu’il en soit ainsi, les Ivoiriens sont encouragés à faire en sorte que l’élection présidentielle se tienne, et que les élections législatives suivent. «Si les élections se tiennent d’ici à la fin de l’année, c’est une bonne chose, parce que c’est important dans le processus d’atteinte du point d’achèvement», a indiqué le conférencier.
Gooré Bi Hué
Ce satisfecit qui rejaillit naturellement sur l’ensemble du gouvernement est un indicateur important de la suite du processus d’allègement de la dette extérieure qui, rappelons-le, est de 14 milliards de dollars américains (6 450 milliards de Fcfa).
Comme le disent les banquiers, seule la confiance qu’on a ou non en son client facilite ou non l’octroi de crédits et de facilités. Aujourd’hui, on peut le dire, la Côte d’Ivoire est dans une bonne posture qui incite les bailleurs de fonds, et particulièrement les Institutions de Bretton Woods, à être attentionnées pour tout ce qui concerne la Côte d’Ivoire : les efforts du gouvernement pour mettre fin à la fois à la crise politique, économique et sociale mais aussi ceux de bonne gouvernance. Recevoir, en l’espace de huit mois, les visites des deux patrons de ces institutions financières mondiales que sont le Dg du Fmi, Dominique Strauss-Khan (mai 2009), et le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, (janvier 2010) ne doit donc pas passé inaperçu.
C’est, sans aucun doute, un signal fort en direction des autorités et à l’ensemble des populations de la Côte d’Ivoire ; celui de montrer que la communauté internationale est prête à aider le pays à se relever durablement afin de jouer, à nouveau, et pleinement son rôle de leadership dans la région ouest-africaine, et notamment de la Cedeao. D’ailleurs, il ressortait clairement, vendredi, des propos du président de la Banque mondiale la disponibilité, voire l’empressement de son institution à voir la Côte d’Ivoire atteindre le point d’achèvement. Ce qui lui permettra de bénéficier d’un allègement de dette à hauteur de 12 milliards de dollars (environ 6 000 milliards de Fcfa).
Mais pour qu’il en soit ainsi, les Ivoiriens sont encouragés à faire en sorte que l’élection présidentielle se tienne, et que les élections législatives suivent. «Si les élections se tiennent d’ici à la fin de l’année, c’est une bonne chose, parce que c’est important dans le processus d’atteinte du point d’achèvement», a indiqué le conférencier.
Gooré Bi Hué