Le président de la Banque mondiale, en visite depuis mercredi à Abidjan, a rappelé le vendredi 29 janvier 2010, la nécessité pour les autorités ivoiriennes à aller aux élections. M. Robert Zoellick en fait une des conditionnalités majeures pour l’atteinte du point d’achèvement qui doit conduire la Côte d’Ivoire à obtenir l’annulation totale de toute sa dette extérieure.
Poursuivant les consultations avec les acteurs ivoiriens, M. Robert Zoellick, président de la Banque mondiale, s’est rendu successivement à Azito (société de production d’électricité) et au siège de l’Onuci (Organisation des Nations Unies en Côte d’Ivoire). A l’exception d’Azito où aucune déclaration n’a été faite, M. Robert Zoellick a révélé, au siège de l’ONUCI, l’importance de conduire le processus de sortie de crise à son terme. Car, selon lui, la mission de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire passe nécessairement par la réussite du processus électoral. Convaincu que la conduite des programmes économiques avec les bailleurs de fonds nécessite un cadre de sérénité, M. Robert Zoellick a prévenu les acteurs ivoiriens en ces termes : «Le point d’achèvement de l’annulation de la dette dépend forcément de la tenue d’élections libres et démocratiques ainsi que les réformes à entreprendre». Et d’ajouter : «Il y a beaucoup de choses que la Banque mondiale peut faire du point de vue économique. Nous sommes disposés, quelle que soit l’issue des élections, à poursuivre nos relations pour l’annulation de la dette». Au cours de cette rencontre, M. Robert Zoellick a salué le patron de l’ONUCI pour la qualité du travail réalisé. «L’Onuci a fait un excellent travail, avec à l’esprit d’aider la Côte d’Ivoire. Nous sommes venus voir comment la Banque mondiale peut les soutenir dans cette tâche», a soutenu M. Robert Zoellick. Toujours dans le cadre des consultations avec les acteurs ivoiriens, le président de la Banque mondiale a rencontré, dans l’après-midi de jeudi 28 janvier 2010, le secteur privé ivoirien, avec à sa tête Jean Louis Billon, président de la Chambre de commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire. En tant que représentant du secteur privé, Jean Louis Billon a déploré les entraves auxquelles est confronté le secteur privé. «Nous nous plaignons depuis des années de l’environnement hostile des affaires. Nous voulons un environnement favorable aux affaires», a martelé Jean Louis Billon. Toutefois, il s’est réjoui de l’apport de l’institution aux PME, dans le cadre d’aide au secteur privé estimé à 7,5 milliards de FCFA. Au cours de la même journée du jeudi, M. Robert Zoellick s’est rendu au Centre de Recherche et de Développement du groupe Nestlé Côte d’Ivoire où il a rencontré l’équipe de M. Vladimir Wendel, Directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire, en présence de M. Klaus Zimmermann, 1er vice président de la section Recherche et développement du Groupe. « Je me réjouis qu’on soit ici à discuter de l’avenir de la Côte d’Ivoire avec le secteur privé. La Côte d’Ivoire, à l’échelle planétaire, est petite mais fait la différence au plan agricole. Il ne faut pas qu’elle se laisse aller. Ceci est une collaboration importante avec Nestlé pour participer à la création d’emplois», a soutenu M. Robert Zoellick. Avant de dispenser des consignes utiles : « Si vous avez les mesures incitatives idoines, vous pouvez améliorer la productivité. Ceci est important pour la Côte d’Ivoire parce que ce secteur emploie 4 millions de personnes sur 14 millions ». Pour marquer sa visite dans ce centre de recherche, M. Robert Zoellick a mis en terre un plant sélectionné de Cacaoyer.
K.H
Poursuivant les consultations avec les acteurs ivoiriens, M. Robert Zoellick, président de la Banque mondiale, s’est rendu successivement à Azito (société de production d’électricité) et au siège de l’Onuci (Organisation des Nations Unies en Côte d’Ivoire). A l’exception d’Azito où aucune déclaration n’a été faite, M. Robert Zoellick a révélé, au siège de l’ONUCI, l’importance de conduire le processus de sortie de crise à son terme. Car, selon lui, la mission de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire passe nécessairement par la réussite du processus électoral. Convaincu que la conduite des programmes économiques avec les bailleurs de fonds nécessite un cadre de sérénité, M. Robert Zoellick a prévenu les acteurs ivoiriens en ces termes : «Le point d’achèvement de l’annulation de la dette dépend forcément de la tenue d’élections libres et démocratiques ainsi que les réformes à entreprendre». Et d’ajouter : «Il y a beaucoup de choses que la Banque mondiale peut faire du point de vue économique. Nous sommes disposés, quelle que soit l’issue des élections, à poursuivre nos relations pour l’annulation de la dette». Au cours de cette rencontre, M. Robert Zoellick a salué le patron de l’ONUCI pour la qualité du travail réalisé. «L’Onuci a fait un excellent travail, avec à l’esprit d’aider la Côte d’Ivoire. Nous sommes venus voir comment la Banque mondiale peut les soutenir dans cette tâche», a soutenu M. Robert Zoellick. Toujours dans le cadre des consultations avec les acteurs ivoiriens, le président de la Banque mondiale a rencontré, dans l’après-midi de jeudi 28 janvier 2010, le secteur privé ivoirien, avec à sa tête Jean Louis Billon, président de la Chambre de commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire. En tant que représentant du secteur privé, Jean Louis Billon a déploré les entraves auxquelles est confronté le secteur privé. «Nous nous plaignons depuis des années de l’environnement hostile des affaires. Nous voulons un environnement favorable aux affaires», a martelé Jean Louis Billon. Toutefois, il s’est réjoui de l’apport de l’institution aux PME, dans le cadre d’aide au secteur privé estimé à 7,5 milliards de FCFA. Au cours de la même journée du jeudi, M. Robert Zoellick s’est rendu au Centre de Recherche et de Développement du groupe Nestlé Côte d’Ivoire où il a rencontré l’équipe de M. Vladimir Wendel, Directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire, en présence de M. Klaus Zimmermann, 1er vice président de la section Recherche et développement du Groupe. « Je me réjouis qu’on soit ici à discuter de l’avenir de la Côte d’Ivoire avec le secteur privé. La Côte d’Ivoire, à l’échelle planétaire, est petite mais fait la différence au plan agricole. Il ne faut pas qu’elle se laisse aller. Ceci est une collaboration importante avec Nestlé pour participer à la création d’emplois», a soutenu M. Robert Zoellick. Avant de dispenser des consignes utiles : « Si vous avez les mesures incitatives idoines, vous pouvez améliorer la productivité. Ceci est important pour la Côte d’Ivoire parce que ce secteur emploie 4 millions de personnes sur 14 millions ». Pour marquer sa visite dans ce centre de recherche, M. Robert Zoellick a mis en terre un plant sélectionné de Cacaoyer.
K.H