L’appétit, dit-on, vient en mangeant. Homme d’affaires prospère et généreux, Hassan Hyjazi prend peu à peu goût à la littérature. Après "Kokoma" et "Le rendez-vous de Bassam", il vient de signer son troisième livre, intitulé "L'Abécédaire". Une sorte de bréviaire pour ceux qui veulent se lancer dans le business. Entre deux rendez-vous d’affaires, Hassan Hyjazi, a bien voulu marquer une pause pour lever un coin de voile sur les motivations de cet ouvrage.
Vous venez de mettre sur le marché, votre dernier livre « L’Abécédaire ». Comment se comporte t-il sur le marché ?
Il a dépassé mes espérances. Je suis même entrain de lancer une réédition. Et puis, il y a eu beaucoup d’engouements de la part de certaines universités, de la jeunesse, de nombreux entrepreneurs. Je suis invité un peu partout, mais mon travail ne me permet pas par de répondre à toutes les sollicitations pour faire des conférences. Je suis vraiment content d’autant plus que je suis très à l’aise avec ce livre parce qu’il évoque un peu un domaine que je connais, que je maîtrise plus ou moins.
On sait que les Ivoiriens ne lisent pas beaucoup. Qu’est-ce que cet engouement autour de votre livre suscite en vous ?
De nombreux Ivoiriens l’ont acheté. On m’a appelé. J’ai reçu beaucoup de messages. Je pense que l’Ivoirien lit, quand il s’agit d’un sujet qui l’intéresse. Non, je n’ai pas senti que ça n’a pas intéressé le public.
« L’Abécédaire », c’est un livre du manager. Quelle est la différence entre le management et la gestion?
Le management, c’est un comportement, une attitude, une éducation, une façon d’être. Et le côté financier nécessite de la rigueur où la personne ne s’embarrasse pas de certaines fioritures. Or le management essaie d’associer de nombreux paramètres d’ordre social, éducatif, et de sensibilité.
Vous êtes gestionnaire. Pour vous, le vrai manager est-il celui qui est à l’écoute de sa clientèle ou de son personnel ?
Pour moi, un manager doit être avant tout un personnage humain. Il doit être de très bonne éducation. Je ne crois pas du tout à l’idée selon laquelle en affaires, tous les moyens sont bons pour réussir. Je crois aux affaires propres, au bon comportement et à une approche plutôt humaine dans les façons de faire des affaires.
Aujourd’hui en jetant un regard panoramique sur la société ivoirienne, pensez-vous que l’entreprenariat marche réellement ?
Les nouveaux entrepreneurs ou les hommes d’affaires ivoiriens que je connais ont une très bonne moralité. On sent qu’ils sont issus de familles où l’accent a été mis sur l’éducation. Ils ont eu un encadrement familial. J’apprécie cela beaucoup et je pense que c’est un exemple. Par contre, j’ai eu à rencontrer des hommes d’affaires qui n’ont aucune éducation et qui pensent qu’on peut faire des affaires en brisant les côtes d’autrui et en marchant sur les plates bandes des autres. Ceux-là, le livre ne leur est pas destiné.
Après cet engouement autour de « L’Abécédaire », pensez-vous écrire un troisième livre ?
Je suis entrain de travailler sur de petits manuels qui décortiqueront les items de « L’Abécédaire », où je vais élargir l’information sur le commercial, approfondir ces sujets. Ce sera de petits livres que le lecteur peut empocher et consulter en tout lieu et à tout moment.
Ce besoin d’écrire, est-ce pour partager votre riche expérience ou glaner un peu d’argent ?
J’écris pour communiquer. C’est ma façon à moi de me rendre utile un peu et de partager mon expérience avec les jeunes sortis fraîchement des universités. Après la formation théorique, je veux les aider à aller à la pratique plus rapidement si nous les mettions au courant de tous les écueils que nous avons dû surmonter. C’est un devoir de les instruire.
Comptez-vous plus tard vous investir davantage dans la littérature classique, qui tranche avec l’aspect management et financier ?
Peut-être, quand je serai à la retraite. Je ne sais pas. C’est possible.
Réalisée par Charles Sanga
Collaboration : Y. Sangaré
Vous venez de mettre sur le marché, votre dernier livre « L’Abécédaire ». Comment se comporte t-il sur le marché ?
Il a dépassé mes espérances. Je suis même entrain de lancer une réédition. Et puis, il y a eu beaucoup d’engouements de la part de certaines universités, de la jeunesse, de nombreux entrepreneurs. Je suis invité un peu partout, mais mon travail ne me permet pas par de répondre à toutes les sollicitations pour faire des conférences. Je suis vraiment content d’autant plus que je suis très à l’aise avec ce livre parce qu’il évoque un peu un domaine que je connais, que je maîtrise plus ou moins.
On sait que les Ivoiriens ne lisent pas beaucoup. Qu’est-ce que cet engouement autour de votre livre suscite en vous ?
De nombreux Ivoiriens l’ont acheté. On m’a appelé. J’ai reçu beaucoup de messages. Je pense que l’Ivoirien lit, quand il s’agit d’un sujet qui l’intéresse. Non, je n’ai pas senti que ça n’a pas intéressé le public.
« L’Abécédaire », c’est un livre du manager. Quelle est la différence entre le management et la gestion?
Le management, c’est un comportement, une attitude, une éducation, une façon d’être. Et le côté financier nécessite de la rigueur où la personne ne s’embarrasse pas de certaines fioritures. Or le management essaie d’associer de nombreux paramètres d’ordre social, éducatif, et de sensibilité.
Vous êtes gestionnaire. Pour vous, le vrai manager est-il celui qui est à l’écoute de sa clientèle ou de son personnel ?
Pour moi, un manager doit être avant tout un personnage humain. Il doit être de très bonne éducation. Je ne crois pas du tout à l’idée selon laquelle en affaires, tous les moyens sont bons pour réussir. Je crois aux affaires propres, au bon comportement et à une approche plutôt humaine dans les façons de faire des affaires.
Aujourd’hui en jetant un regard panoramique sur la société ivoirienne, pensez-vous que l’entreprenariat marche réellement ?
Les nouveaux entrepreneurs ou les hommes d’affaires ivoiriens que je connais ont une très bonne moralité. On sent qu’ils sont issus de familles où l’accent a été mis sur l’éducation. Ils ont eu un encadrement familial. J’apprécie cela beaucoup et je pense que c’est un exemple. Par contre, j’ai eu à rencontrer des hommes d’affaires qui n’ont aucune éducation et qui pensent qu’on peut faire des affaires en brisant les côtes d’autrui et en marchant sur les plates bandes des autres. Ceux-là, le livre ne leur est pas destiné.
Après cet engouement autour de « L’Abécédaire », pensez-vous écrire un troisième livre ?
Je suis entrain de travailler sur de petits manuels qui décortiqueront les items de « L’Abécédaire », où je vais élargir l’information sur le commercial, approfondir ces sujets. Ce sera de petits livres que le lecteur peut empocher et consulter en tout lieu et à tout moment.
Ce besoin d’écrire, est-ce pour partager votre riche expérience ou glaner un peu d’argent ?
J’écris pour communiquer. C’est ma façon à moi de me rendre utile un peu et de partager mon expérience avec les jeunes sortis fraîchement des universités. Après la formation théorique, je veux les aider à aller à la pratique plus rapidement si nous les mettions au courant de tous les écueils que nous avons dû surmonter. C’est un devoir de les instruire.
Comptez-vous plus tard vous investir davantage dans la littérature classique, qui tranche avec l’aspect management et financier ?
Peut-être, quand je serai à la retraite. Je ne sais pas. C’est possible.
Réalisée par Charles Sanga
Collaboration : Y. Sangaré