Une première subvention du Round 6 avait permis à la Côte d’Ivoire de relancer ses activités dans 19 districts sanitaires en 2007. Cependant, vu les conséquences de cette maladie sur la population, au dire des autorités, la Côte d’Ivoire a obtenu du Fonds mondial, un second financement de 115 milliards de francs Cfa pour renforcer la lutte. Le projet a été présenté officiellement hier à l’Insp d’Adjamé. Dénommé «Passage à échelle des interventions de lutte contre le paludisme en Côte d’Ivoire dans un contexte de reconstruction nationale», il s’étend sur 83 districts, ainsi que l’ensemble de la population sans distinction d’âge et de sexe, sur cinq ans.
Le coordonnateur du Programme de lutte contre le paludisme, Dr San Koffi Moïse, s’est réjoui de ce projet qui contribuera à faire reculer véritablement cette maladie en Côte d’Ivoire, en ce sens qu’il permettra «à 80% de la population ivoirienne de dormir sous les moustiquaires imprégnées, ainsi que 80% de femmes enceintes d’être protégées contre cette maladie».
A cet effet, 8000 prestataires de soins du public et du privé non lucratif seront formés. 8 900 000 moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée d’action seront distribuées gratuitement aux populations lors d’une grande campagne de masse, plus de 1.000.000 de moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action seront distribuées en routine au bénéfice des femmes enceintes, plus de 6 milliards de francs CFA de médicaments antipaludiques seront disponibles pour le traitement des patients, la couverture de tous les centres de santé en moyens de diagnostic de confirmation du paludisme». Ainsi, la Côte d’Ivoire pourra tenir, au dire du représentant du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Bledi Trouin Félix, «les engagements internationaux auxquels le pays a adhéré parmi lesquels les objectifs d’Abuja pour 2010 et les objectifs du millénaire pour le développement (Omd) en 2015».
C’est pourquoi le représentant national de la Cellule de coordination des fonds (CCM en anglais), M. Gbanta, a exhorté les autorités à respecter les procédures et surtout à s’engager au travail, «pour que nous atteignions nos objectifs».
Le paludisme représente, selon les intervenants, plus de 50% des motifs de consultation et un décès sur trois serait dû à cette affection. Les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans sont les plus touchés.
Marcelline Gneproust
Le coordonnateur du Programme de lutte contre le paludisme, Dr San Koffi Moïse, s’est réjoui de ce projet qui contribuera à faire reculer véritablement cette maladie en Côte d’Ivoire, en ce sens qu’il permettra «à 80% de la population ivoirienne de dormir sous les moustiquaires imprégnées, ainsi que 80% de femmes enceintes d’être protégées contre cette maladie».
A cet effet, 8000 prestataires de soins du public et du privé non lucratif seront formés. 8 900 000 moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée d’action seront distribuées gratuitement aux populations lors d’une grande campagne de masse, plus de 1.000.000 de moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action seront distribuées en routine au bénéfice des femmes enceintes, plus de 6 milliards de francs CFA de médicaments antipaludiques seront disponibles pour le traitement des patients, la couverture de tous les centres de santé en moyens de diagnostic de confirmation du paludisme». Ainsi, la Côte d’Ivoire pourra tenir, au dire du représentant du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Bledi Trouin Félix, «les engagements internationaux auxquels le pays a adhéré parmi lesquels les objectifs d’Abuja pour 2010 et les objectifs du millénaire pour le développement (Omd) en 2015».
C’est pourquoi le représentant national de la Cellule de coordination des fonds (CCM en anglais), M. Gbanta, a exhorté les autorités à respecter les procédures et surtout à s’engager au travail, «pour que nous atteignions nos objectifs».
Le paludisme représente, selon les intervenants, plus de 50% des motifs de consultation et un décès sur trois serait dû à cette affection. Les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans sont les plus touchés.
Marcelline Gneproust