Aux troubles des deux précédents jours, a succédé une situation plutôt calme hier à Divo.
La fièvre est quelque peu retombée hier à Divo et ce, après deux jours de troubles. Mettant à profit ce retour au calme, la ville essaie de renaître à la vie tandis que les blessés enregistrés lors de l'escalade de violence de la veille étaient occupés à panser leurs plaies. « Les commerces ont rouvert et les taxis ont recommencé à circuler », a rapporté une source anonyme qui a cependant noté la présence de deux cargos de la brigade anti-émeute (Bae) venus d'Abidjan, patrouillant dans la ville dans la matinée. Un calme que confirme un responsable local du Rassemblement des républicains (Rdr). « La ville est restée calme aujourd'hui parce que nous n'avons pas pu manifester. Nous avons enregistré de nombreux blessés dans nos rangs. Ce qui fait que nous avons passé la journée d'aujourd'hui à l'hôpital », a raconté D.A., revenant sur la folle journée de mercredi qui a vu s'affronter violemment forces de l'ordre et manifestants. « Au début de la marche, les forces de l'ordre ont tenté de disperser la marche à coups de gaz lacrymogènes. Mais plus elles tiraient, plus les jeunes devenaient excités. Elles se sont alors résolues à tirer à balles réelles. « On dénombre 12 blessés légers et deux dans un état grave. Les deux blessés graves ont été évacués à Abidjan, au Chu de Cocody », a-t-il dépeint. Pendant que les dirigeants du Rdr s'activaient au chevet de leurs militants blessés, une réunion se tenait à la préfecture de Divo. Elle a rassemblé autours du secrétaire général de préfecture, Florentin Assamoi, les cadres et les acteurs politiques de la ville, notamment le délégué départemental du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci-Rda) et le député Gnéba Akpalé Jacob, accusé d'être à la base des dénonciations calomnieuses qui ont mis le feu aux poudres. L'objectif de cette rencontre était de trouver les voies et moyens permettant de ramener la paix dans la capitale de la région du Sud-Bandama. Pour sa part, la direction du Rdr a dépêché une délégation pour s'enquérir de la situation des militants blessés et de 400 autres qui, dit-on, doivent passer en jugement devant le tribunal de Divo pour nationalité douteuse et qui sont menacés de radiation de la liste électorale. Cette mission est conduite par Fofana Lémassou et Me Coulibaly Soungalo, avocat du Rdr. Autant le dire, c'est un calme précaire qui règne à Divo.
Marc Dossa
La fièvre est quelque peu retombée hier à Divo et ce, après deux jours de troubles. Mettant à profit ce retour au calme, la ville essaie de renaître à la vie tandis que les blessés enregistrés lors de l'escalade de violence de la veille étaient occupés à panser leurs plaies. « Les commerces ont rouvert et les taxis ont recommencé à circuler », a rapporté une source anonyme qui a cependant noté la présence de deux cargos de la brigade anti-émeute (Bae) venus d'Abidjan, patrouillant dans la ville dans la matinée. Un calme que confirme un responsable local du Rassemblement des républicains (Rdr). « La ville est restée calme aujourd'hui parce que nous n'avons pas pu manifester. Nous avons enregistré de nombreux blessés dans nos rangs. Ce qui fait que nous avons passé la journée d'aujourd'hui à l'hôpital », a raconté D.A., revenant sur la folle journée de mercredi qui a vu s'affronter violemment forces de l'ordre et manifestants. « Au début de la marche, les forces de l'ordre ont tenté de disperser la marche à coups de gaz lacrymogènes. Mais plus elles tiraient, plus les jeunes devenaient excités. Elles se sont alors résolues à tirer à balles réelles. « On dénombre 12 blessés légers et deux dans un état grave. Les deux blessés graves ont été évacués à Abidjan, au Chu de Cocody », a-t-il dépeint. Pendant que les dirigeants du Rdr s'activaient au chevet de leurs militants blessés, une réunion se tenait à la préfecture de Divo. Elle a rassemblé autours du secrétaire général de préfecture, Florentin Assamoi, les cadres et les acteurs politiques de la ville, notamment le délégué départemental du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci-Rda) et le député Gnéba Akpalé Jacob, accusé d'être à la base des dénonciations calomnieuses qui ont mis le feu aux poudres. L'objectif de cette rencontre était de trouver les voies et moyens permettant de ramener la paix dans la capitale de la région du Sud-Bandama. Pour sa part, la direction du Rdr a dépêché une délégation pour s'enquérir de la situation des militants blessés et de 400 autres qui, dit-on, doivent passer en jugement devant le tribunal de Divo pour nationalité douteuse et qui sont menacés de radiation de la liste électorale. Cette mission est conduite par Fofana Lémassou et Me Coulibaly Soungalo, avocat du Rdr. Autant le dire, c'est un calme précaire qui règne à Divo.
Marc Dossa
