La confection de la liste électorale, étape cruciale du processus électoral connait actuellement un fort ralentissement qui peut conduire à un blocage préjudiciable et dangereux pour l’ensemble du processus de sortie de crise.
Cette situation est créée et entretenue par le clan présidentiel qui ne veut pas aller aux élections.
Les faits sont connus, soulignés et dénoncés à maintes reprises par le Directoire du RHDP. On se souvient :
1 Que le clan présidentiel a demandé la démission du Président de la CEI et la radiation de son 1er vice-président ainsi que la refonte de toute l’Institution.
2 Qu’il a tenté en vain de transférer les attributions de la CEI au corps préfectoral en violation de la Constitution, de toutes les lois ivoiriennes, de toutes les résolutions de l’ONU et des Accords de paix notamment l’Accord Politique de Ouagadougou.
3 Qu’actuellement, une équipe de 50 magistrats et avocats à la solde du FPI, travaille aux tribunaux du Plateau et de Yopougon, et qui par ailleurs sillonne le pays pour introduire des actions et rendre des jugements en demande de radiation des électeurs, en dehors du mode opératoire consensuel confectionné à cette fin.
4 Depuis peu, le Président de la CEI, des responsables de l’Institution ainsi que le Président de la CNSI, sont harcelés et convoqués par des juges à Abidjan pour audition, alors qu’ils bénéficient d’une immunité liée à leurs fonctions et à leur statut.
Alors que le Premier Ministre Chef du gouvernement, le Représentant du Facilitateur et le Représentant spécial du Secrétaire Général de l’ONU appellent tous les acteurs politiques et la société civile au calme et à la retenue pour préserver les acquis et permettre la tenue de l’élection présidentielle à « fin février- début mars 2010 », l’on est au regret de constater que l’APO n’a jamais été autant menacé du fait des manœuvres dilatoires du camp présidentiel.
C’est pourquoi, le Directoire du RHDP a décidé de prendre à témoin l’opinion nationale et internationale dans la grave impasse dans laquelle le FPI, le candidat GBAGBO et leurs affidés ont conduit notre pays et d’en appeler à la vigilance et à la détermination de tous.
Le Directoire du RHDP considère que tous les acquis du processus électoral doivent être impérativement préservés pour ne pas retarder l’élection présidentielle. Il s’agit principalement :
1- De la liste électorale provisoire consensuelle et acceptée de tous, qui comporte après tous les croisements validés par tous, 5 300 000 électeurs potentiels. C’est un acquis.
2 Des 1 033 000 enrôlés figurant sur la liste grise et qui ont été invités à justifier leur statut d’électeurs potentiels auprès des CEI locales.
Au 9 janvier 2010, à l’expiration du dernier délai qui leur était accordé, 465 000 pétitionnaires sur les 1 033 000 ont été traités de façon consensuelle et considérés comme pouvant être intégrés à la liste électorale.
Ces deux chiffres additionnés donnent 5 765 000 électeurs potentiels. C’est aussi un autre acquis.
Mais suite à l’éclatement de l’affaire des 429 000 présumés faux électeurs, le Premier Ministre et le Représentant du facilitateur ont crée un comité de suivi dont la mission auprès des centres de coordination est de « prendre connaissance des décisions prises par les CEI locales auxquelles il fait appel si nécessaire, pour obtenir des compléments ou clarifications sur les dossiers de réclamation».
Le Directoire du RHDP rappelle, que conformément au mode opératoire consensuel, toutes les réclamations doivent être individuelles et doivent obligatoirement passer par les CEI locales, comme le dit fort opportunément Monsieur le Garde des Sceaux Ministre de la Justice et des droits de l’homme, dans sa circulaire n° 001/MJDH/DELD en date du 29 janvier 2010.
Cela signifie que toutes les réclamations qui ne suivent pas cette procédure sont nulles et irrecevables.
Le Directoire du RHDP informe les 50 magistrats et avocats en mission commandée pour le FPI, que les réclamations traitées par eux en dehors de la procédure sus indiquée, sont irrecevables et les décisions rendues infondées et nulles.
Le Directoire du RHDP les met en garde contre tout trouble à l’ordre public qu’entraineraient leur zèle partisan et leur entêtement à transgresser le droit.
Le Directoire du RHDP informe tous les citoyens qui se hasarderont à réclamer la radiation de pétitionnaires sur la liste électorale sans preuve, qu’ils s’exposeront à des poursuites judiciaires conformément aux dispositions prévues dans le mode opératoire.
Le Directoire du RHDP renouvelle son soutien sans faille au Président de la CEI et à l’ensemble de l’Institution et les exhorte à accomplir sereinement leur mission.
Le Directoire du RHDP renouvelle au Premier Ministre son soutien ferme dans sa volonté de sauver les acquis et de mener le processus électoral à son terme par la tenue de l’élection présidentielle à « fin février –début mars 2010 ».
Le Directoire du RHDP exige que la prorogation de 10 jours du contentieux de la liste électorale soit la dernière et n’empiète pas sur le chronogramme défini par le Cadre Permanent de Concertation du 03 décembre 2009 à Ouagadougou.
Le Directoire du RHDP dénonce la chasse aux sorcières engagée contre les agents et personnels de la Commission Electorale Indépendante, empêchant l’Institution de fonctionner normalement.
Le Directoire du RHDP demande à tous ses délégués régionaux, départementaux et communaux de rester vigilants et mobilisés pour faire barrage toutes les actions de sabotage du processus électoral sur le terrain et de le tenir instamment informé de toute activité suspecte.
Le Directoire du RHDP invite ses représentants dans les CEI locales, à s’en tenir au mode opératoire consensuel du contentieux de la liste électorale tel que rappelé par le Ministre de la justice et à ne répondre aux injonctions de quelque magistrat que se soit.
Le Directoire du RHDP appelle tous ses militants à empêcher les tribunaux d’opérer des radiations arbitraires, partisanes et illégales.
Le Directoire du RHDP demande que l’élection présidentielle se tienne au plus tard en mars 2010 comme l’a rappelé le Secrétaire général des Nations Unies Son Excellence BAN-KI MOON, au sommet de l’Union Africaine, le 31 janvier 2010 à ADDIS-ABEBA.
Dans cet esprit il se réserve le droit d’apporter à toute action menée contre le processus électoral, la réaction appropriée.
Fait à Abidjan le 11 Janvier 2010
Pour le RHDP
Le Président du Directoire
Le Pr Alphonse DJEDJE Mady
Cette situation est créée et entretenue par le clan présidentiel qui ne veut pas aller aux élections.
Les faits sont connus, soulignés et dénoncés à maintes reprises par le Directoire du RHDP. On se souvient :
1 Que le clan présidentiel a demandé la démission du Président de la CEI et la radiation de son 1er vice-président ainsi que la refonte de toute l’Institution.
2 Qu’il a tenté en vain de transférer les attributions de la CEI au corps préfectoral en violation de la Constitution, de toutes les lois ivoiriennes, de toutes les résolutions de l’ONU et des Accords de paix notamment l’Accord Politique de Ouagadougou.
3 Qu’actuellement, une équipe de 50 magistrats et avocats à la solde du FPI, travaille aux tribunaux du Plateau et de Yopougon, et qui par ailleurs sillonne le pays pour introduire des actions et rendre des jugements en demande de radiation des électeurs, en dehors du mode opératoire consensuel confectionné à cette fin.
4 Depuis peu, le Président de la CEI, des responsables de l’Institution ainsi que le Président de la CNSI, sont harcelés et convoqués par des juges à Abidjan pour audition, alors qu’ils bénéficient d’une immunité liée à leurs fonctions et à leur statut.
Alors que le Premier Ministre Chef du gouvernement, le Représentant du Facilitateur et le Représentant spécial du Secrétaire Général de l’ONU appellent tous les acteurs politiques et la société civile au calme et à la retenue pour préserver les acquis et permettre la tenue de l’élection présidentielle à « fin février- début mars 2010 », l’on est au regret de constater que l’APO n’a jamais été autant menacé du fait des manœuvres dilatoires du camp présidentiel.
C’est pourquoi, le Directoire du RHDP a décidé de prendre à témoin l’opinion nationale et internationale dans la grave impasse dans laquelle le FPI, le candidat GBAGBO et leurs affidés ont conduit notre pays et d’en appeler à la vigilance et à la détermination de tous.
Le Directoire du RHDP considère que tous les acquis du processus électoral doivent être impérativement préservés pour ne pas retarder l’élection présidentielle. Il s’agit principalement :
1- De la liste électorale provisoire consensuelle et acceptée de tous, qui comporte après tous les croisements validés par tous, 5 300 000 électeurs potentiels. C’est un acquis.
2 Des 1 033 000 enrôlés figurant sur la liste grise et qui ont été invités à justifier leur statut d’électeurs potentiels auprès des CEI locales.
Au 9 janvier 2010, à l’expiration du dernier délai qui leur était accordé, 465 000 pétitionnaires sur les 1 033 000 ont été traités de façon consensuelle et considérés comme pouvant être intégrés à la liste électorale.
Ces deux chiffres additionnés donnent 5 765 000 électeurs potentiels. C’est aussi un autre acquis.
Mais suite à l’éclatement de l’affaire des 429 000 présumés faux électeurs, le Premier Ministre et le Représentant du facilitateur ont crée un comité de suivi dont la mission auprès des centres de coordination est de « prendre connaissance des décisions prises par les CEI locales auxquelles il fait appel si nécessaire, pour obtenir des compléments ou clarifications sur les dossiers de réclamation».
Le Directoire du RHDP rappelle, que conformément au mode opératoire consensuel, toutes les réclamations doivent être individuelles et doivent obligatoirement passer par les CEI locales, comme le dit fort opportunément Monsieur le Garde des Sceaux Ministre de la Justice et des droits de l’homme, dans sa circulaire n° 001/MJDH/DELD en date du 29 janvier 2010.
Cela signifie que toutes les réclamations qui ne suivent pas cette procédure sont nulles et irrecevables.
Le Directoire du RHDP informe les 50 magistrats et avocats en mission commandée pour le FPI, que les réclamations traitées par eux en dehors de la procédure sus indiquée, sont irrecevables et les décisions rendues infondées et nulles.
Le Directoire du RHDP les met en garde contre tout trouble à l’ordre public qu’entraineraient leur zèle partisan et leur entêtement à transgresser le droit.
Le Directoire du RHDP informe tous les citoyens qui se hasarderont à réclamer la radiation de pétitionnaires sur la liste électorale sans preuve, qu’ils s’exposeront à des poursuites judiciaires conformément aux dispositions prévues dans le mode opératoire.
Le Directoire du RHDP renouvelle son soutien sans faille au Président de la CEI et à l’ensemble de l’Institution et les exhorte à accomplir sereinement leur mission.
Le Directoire du RHDP renouvelle au Premier Ministre son soutien ferme dans sa volonté de sauver les acquis et de mener le processus électoral à son terme par la tenue de l’élection présidentielle à « fin février –début mars 2010 ».
Le Directoire du RHDP exige que la prorogation de 10 jours du contentieux de la liste électorale soit la dernière et n’empiète pas sur le chronogramme défini par le Cadre Permanent de Concertation du 03 décembre 2009 à Ouagadougou.
Le Directoire du RHDP dénonce la chasse aux sorcières engagée contre les agents et personnels de la Commission Electorale Indépendante, empêchant l’Institution de fonctionner normalement.
Le Directoire du RHDP demande à tous ses délégués régionaux, départementaux et communaux de rester vigilants et mobilisés pour faire barrage toutes les actions de sabotage du processus électoral sur le terrain et de le tenir instamment informé de toute activité suspecte.
Le Directoire du RHDP invite ses représentants dans les CEI locales, à s’en tenir au mode opératoire consensuel du contentieux de la liste électorale tel que rappelé par le Ministre de la justice et à ne répondre aux injonctions de quelque magistrat que se soit.
Le Directoire du RHDP appelle tous ses militants à empêcher les tribunaux d’opérer des radiations arbitraires, partisanes et illégales.
Le Directoire du RHDP demande que l’élection présidentielle se tienne au plus tard en mars 2010 comme l’a rappelé le Secrétaire général des Nations Unies Son Excellence BAN-KI MOON, au sommet de l’Union Africaine, le 31 janvier 2010 à ADDIS-ABEBA.
Dans cet esprit il se réserve le droit d’apporter à toute action menée contre le processus électoral, la réaction appropriée.
Fait à Abidjan le 11 Janvier 2010
Pour le RHDP
Le Président du Directoire
Le Pr Alphonse DJEDJE Mady