Après les incendies du black-market et du marché Gouro, à Adjamé, les commerçants font des doléances aux autorités.
Après les incendies du black market et de la ‘‘Tour de babel’’ (Adjamé marché gouro), les commerçant demandent à l’Etat l’allègement fiscal pour les sinistrés « pour une période raisonnable ». Hier, la Fédération nationale des commerçants de Côte d’Ivoire (Fenacci) a animé une conférence de presse à Adjamé sur la question. Le conférencier, Soumahoro Farikou, sécrétaire général de la Fenacci, demande aussi la création d’un fonds de soutien et de solidarité des marchés de Côte d’Ivoire, une présence continue d’agents de sécurité formés aux techniques d’extention de feu, la suppression de la distribution de l’électricité par des individus dans les marchés . Qui plus est, la Fenacci exige la prise de deux ordonnances sur l’organisation et la gestion des marchés, un séminaire pour la sensibilisation des commerçants. Et, surtout l’approvisionnement permanent des bouches d’incendie en eau dans nos marchés. On l’a vu pendant l’intervention des soldats du feu, ces poteaux d’incendie faisaient défaut.Un rapport des sapeurs-pompiers dénommé « Guide du feu » note, par ailleurs, que ces « bouches » sont très souvent la cible d’individus véreux. Ceux-ci volent leurs demi-raccords et de leur « carré de manœuvre » qui sont en aliminium. Or, c’est à ces éléments que les sapeurs-pompiers raccordent leurs tuyaux d’eau. Les demi-raccords et les « carré de manœuvre » sont vendus aux fabricants de marmites, si ce ne sont pas ces derniers, eux-mêmes, qui vont les enlever. « Certaines bouches d’incendie sont camouflées suite à des travaux d’aménagement, d’autres servent de foyer au garbadrôme », mentionne le rapport. Pourtant, selon une source au Gspm, une bouche d’incendie est estimée à environ 2 millions de Fcfa.
Raphaël Tanoh
Après les incendies du black market et de la ‘‘Tour de babel’’ (Adjamé marché gouro), les commerçant demandent à l’Etat l’allègement fiscal pour les sinistrés « pour une période raisonnable ». Hier, la Fédération nationale des commerçants de Côte d’Ivoire (Fenacci) a animé une conférence de presse à Adjamé sur la question. Le conférencier, Soumahoro Farikou, sécrétaire général de la Fenacci, demande aussi la création d’un fonds de soutien et de solidarité des marchés de Côte d’Ivoire, une présence continue d’agents de sécurité formés aux techniques d’extention de feu, la suppression de la distribution de l’électricité par des individus dans les marchés . Qui plus est, la Fenacci exige la prise de deux ordonnances sur l’organisation et la gestion des marchés, un séminaire pour la sensibilisation des commerçants. Et, surtout l’approvisionnement permanent des bouches d’incendie en eau dans nos marchés. On l’a vu pendant l’intervention des soldats du feu, ces poteaux d’incendie faisaient défaut.Un rapport des sapeurs-pompiers dénommé « Guide du feu » note, par ailleurs, que ces « bouches » sont très souvent la cible d’individus véreux. Ceux-ci volent leurs demi-raccords et de leur « carré de manœuvre » qui sont en aliminium. Or, c’est à ces éléments que les sapeurs-pompiers raccordent leurs tuyaux d’eau. Les demi-raccords et les « carré de manœuvre » sont vendus aux fabricants de marmites, si ce ne sont pas ces derniers, eux-mêmes, qui vont les enlever. « Certaines bouches d’incendie sont camouflées suite à des travaux d’aménagement, d’autres servent de foyer au garbadrôme », mentionne le rapport. Pourtant, selon une source au Gspm, une bouche d’incendie est estimée à environ 2 millions de Fcfa.
Raphaël Tanoh