Désireux de passer sainement dans la détente leurs heures creuses, les étudiants se désolent de ne pouvoir disposer d’espaces de divertissement.
Les étudiants se reposent dans le gazon
Assis à l’ombre des arbres dans le préau du département de physique chimie, qui lisant des manuels et d’autres plongés dans des cours, les étudiants attendent de reprendre le travail. Au département de Chimie, biologie et géographie (Cbg), le spectacle est le même. Au département de psychologie, le décor est autre. Ici, couchés sur les bancs ou dans le gazon, les « parents » laissent passer le temps. Koffi Murielle, en 2ème année de psycho, explique qu’elle a pour habitude de passer les heures creuses ainsi, couchée sur les bancs de l’amphi Léon Robert. « J’aimerais bien passer les heures creuses à lire mes cours suivant, mais c’est ennuyeux. J’ai cours de 7h30 à 10h30 et j’ai 3 heures de cours le soir. Je suis parfois tenté de rentrer mais je suis jusqu’à Abobo. L’idéal serait d’avoir une chambre ou un camarade qui habite en cité. Mais on nous dit toujours qu’il n’y pas de chambres libres. Je passe donc mes heures creuses couchée sur les bancs », se désole-t-elle. Contrairement à Murielle, Bela N’Guessan, en 2ème année de Cbg, consacre son temps libre à la « boss ». Mais explique-t-il, ils sont confrontés à des difficultés. « On est obligés de venir faire nos exercices sous les arbres, car les amphithéâtres sont occupés et il n’y a pas de tableau. Souvent, on se sert des armoires des salles de travaux dirigés sous forme de tableaux. Mais parfois les armoires sont occupées et on attend donc vers 18h et on rentre chez nous à 20h.», instruit-il. Si certains étudiants se plaignent de leurs programmes qui font des heures creuses un véritable casse tête, d’autres déplorent le fait qu’ils ne puissent pas se distraire ou se détendre comme il faut pendant. C’est le cas de M’boua Rochedieu, en 1ère année de droit. « On n’a pas véritablement d’heures creuses et les seules qu’on ait, c’est selon l’humeur des professeurs. On sort parfois manger, ou se reposer sous les préaux. Il ya certaines fois où je m’allonge dans le gazon, à l’ombre des arbres. On ne peut rien faire d’autre car il n’y a rien ici pour se distraire ou pour se détendre. On pourrait jouer au handball, avoir des romans à notre disposition ou des cybers et aussi des espaces d’échanges comme quand j’étais au lycée », propose-t-il. Zongo Sita, en 4ème année de communication abonde dans le même sens. « Tout ce qu’on a à faire pendant les nos heures libres, c’est flâner ou errer sans but précis. Je ne peux vraiment pas dire que je dispose d’heures creuses, mais quand j’en ai, je grignote et je flâne un peu. On ne peut pas rester à réviser, rien que réviser pendant les heures libres. On a aussi besoin de se détendre un peu, mais on fait comme on peut », explique-t-elle.
Légende : Les étudiants veulent se détendre et se distraire pendant leurs heures creuses
Napargalè Marie
Les étudiants se reposent dans le gazon
Assis à l’ombre des arbres dans le préau du département de physique chimie, qui lisant des manuels et d’autres plongés dans des cours, les étudiants attendent de reprendre le travail. Au département de Chimie, biologie et géographie (Cbg), le spectacle est le même. Au département de psychologie, le décor est autre. Ici, couchés sur les bancs ou dans le gazon, les « parents » laissent passer le temps. Koffi Murielle, en 2ème année de psycho, explique qu’elle a pour habitude de passer les heures creuses ainsi, couchée sur les bancs de l’amphi Léon Robert. « J’aimerais bien passer les heures creuses à lire mes cours suivant, mais c’est ennuyeux. J’ai cours de 7h30 à 10h30 et j’ai 3 heures de cours le soir. Je suis parfois tenté de rentrer mais je suis jusqu’à Abobo. L’idéal serait d’avoir une chambre ou un camarade qui habite en cité. Mais on nous dit toujours qu’il n’y pas de chambres libres. Je passe donc mes heures creuses couchée sur les bancs », se désole-t-elle. Contrairement à Murielle, Bela N’Guessan, en 2ème année de Cbg, consacre son temps libre à la « boss ». Mais explique-t-il, ils sont confrontés à des difficultés. « On est obligés de venir faire nos exercices sous les arbres, car les amphithéâtres sont occupés et il n’y a pas de tableau. Souvent, on se sert des armoires des salles de travaux dirigés sous forme de tableaux. Mais parfois les armoires sont occupées et on attend donc vers 18h et on rentre chez nous à 20h.», instruit-il. Si certains étudiants se plaignent de leurs programmes qui font des heures creuses un véritable casse tête, d’autres déplorent le fait qu’ils ne puissent pas se distraire ou se détendre comme il faut pendant. C’est le cas de M’boua Rochedieu, en 1ère année de droit. « On n’a pas véritablement d’heures creuses et les seules qu’on ait, c’est selon l’humeur des professeurs. On sort parfois manger, ou se reposer sous les préaux. Il ya certaines fois où je m’allonge dans le gazon, à l’ombre des arbres. On ne peut rien faire d’autre car il n’y a rien ici pour se distraire ou pour se détendre. On pourrait jouer au handball, avoir des romans à notre disposition ou des cybers et aussi des espaces d’échanges comme quand j’étais au lycée », propose-t-il. Zongo Sita, en 4ème année de communication abonde dans le même sens. « Tout ce qu’on a à faire pendant les nos heures libres, c’est flâner ou errer sans but précis. Je ne peux vraiment pas dire que je dispose d’heures creuses, mais quand j’en ai, je grignote et je flâne un peu. On ne peut pas rester à réviser, rien que réviser pendant les heures libres. On a aussi besoin de se détendre un peu, mais on fait comme on peut », explique-t-elle.
Légende : Les étudiants veulent se détendre et se distraire pendant leurs heures creuses
Napargalè Marie