L’eau ne coule plus dans les robinets à Divo. Cette situation remonte à quelques semaines au dire des populations.
L’eau est devenue une denrée rare à Divo. Pour s’approvisionner, les familles doivent se priver de sommeil. Dès 4 heures du matin, munis de seaux, cuvettes, et de tous autres récipients, femmes, enfants et parfois même des hommes, se dirigent vers les puits et bas-fonds dans l’espoir de recueillir quelques lampées d’eau. Mais en cette période de saison sèche, les sources sont presque taries, et la qualité de l’eau laisse à désirer. Malheureusement, il n’y a pas d’autre alternative comme l’explique Siekan Clément, résidant au quartier ‘’Dialogue“ «On ne peut pas faire autrement. Pour préserver ma santé, je laisse reposer l’eau avant de la filtrer pour mes besoins », explique-t-il. L’eau vendue dans la rue dans des sachets vient des mêmes sources. « Les vendeuses font croire aux clients que c’est de l’eau minérale, alors que c’est de l’eau sale” accuse-t-il. Nous avons pu constater la mauvaise qualité de l’eau venue des puits. Elle est d’une couleur rougeâtre. Rokia, une ménagère venue s’approvisionner explique : «C‘est quand le puits se vide que l’eau prend cette couleur. On est obligé d’attendre un moment, le temps que le niveau de l’eau remonte avant de la puiser». Du côté de la Société de distribution d’eau en Côte d’Ivoire(Sodeci), l’on semble impuissant devant la situation. M.Oulai que nous avons rencontré au service administratif justifie cette crise de l’eau par l’inadéquation entre la capacité des infrastructures et la forte demande. « Nos infrastructures sont vieillissantes et ne répondent plus aux besoins des populations. Le peu d’eau que les stations produisent est à distribuer à tous. La demande étant très forte, on n’arrive pas à satisfaire convenablement tout le monde », avoue-t-il. La solution réside, selon lui, dans la création de forages. Le hic, c’est qu’il semble que la ville ne dispose pas de nappe phréatique. En attendant qu’une solution définitive soit trouvée, la Sodeci distribue de l’eau dans des citernes. Mais pour combien de temps encore?
Alain Kpapo à Divo
L’eau est devenue une denrée rare à Divo. Pour s’approvisionner, les familles doivent se priver de sommeil. Dès 4 heures du matin, munis de seaux, cuvettes, et de tous autres récipients, femmes, enfants et parfois même des hommes, se dirigent vers les puits et bas-fonds dans l’espoir de recueillir quelques lampées d’eau. Mais en cette période de saison sèche, les sources sont presque taries, et la qualité de l’eau laisse à désirer. Malheureusement, il n’y a pas d’autre alternative comme l’explique Siekan Clément, résidant au quartier ‘’Dialogue“ «On ne peut pas faire autrement. Pour préserver ma santé, je laisse reposer l’eau avant de la filtrer pour mes besoins », explique-t-il. L’eau vendue dans la rue dans des sachets vient des mêmes sources. « Les vendeuses font croire aux clients que c’est de l’eau minérale, alors que c’est de l’eau sale” accuse-t-il. Nous avons pu constater la mauvaise qualité de l’eau venue des puits. Elle est d’une couleur rougeâtre. Rokia, une ménagère venue s’approvisionner explique : «C‘est quand le puits se vide que l’eau prend cette couleur. On est obligé d’attendre un moment, le temps que le niveau de l’eau remonte avant de la puiser». Du côté de la Société de distribution d’eau en Côte d’Ivoire(Sodeci), l’on semble impuissant devant la situation. M.Oulai que nous avons rencontré au service administratif justifie cette crise de l’eau par l’inadéquation entre la capacité des infrastructures et la forte demande. « Nos infrastructures sont vieillissantes et ne répondent plus aux besoins des populations. Le peu d’eau que les stations produisent est à distribuer à tous. La demande étant très forte, on n’arrive pas à satisfaire convenablement tout le monde », avoue-t-il. La solution réside, selon lui, dans la création de forages. Le hic, c’est qu’il semble que la ville ne dispose pas de nappe phréatique. En attendant qu’une solution définitive soit trouvée, la Sodeci distribue de l’eau dans des citernes. Mais pour combien de temps encore?
Alain Kpapo à Divo