Une fuite en avant. Ainsi pourrait-on qualifier la position des refondateurs qui refusent d’assumer leur manque de vison managériale et leur incapacité à planifier. Le régime en place qui n’arrive pas à régler le problème de délestage se met à accuser la Compagnie ivoirienne d’électricité. Récemment, Lida Kouassi et Diagou Gomon (Maire Fpi de la commune de Cocody), tous des caciques du FPI ont, au cours de certaines rencontres, voulu faire porter le chapeau à la CIE. A court d’arguments, ces deux pontes du Fpi ont voué aux gémonies la compagnie d’électricité. Mais est-ce la faute de cette compagnie qui ne s’occupe que de la distribution de l’électricité ? Assurément, non ! Il convient de savoir que dans le cadre de la signature du contrat d’affermage, c’est l’Etat qui a en charge les investissements du secteur. La CIE n’a pas la responsabilité des investissements. C’est l’Etat le propriétaire du réseau et le responsable de son développement. La CIE est donc comme un employé d’une ferme. Son responsable premier est l’Etat. Quand il s’agit de nettoyer la ferme, cela est du ressort de la CIE, mais quand il s’agit de l’agrandir, cela est du ressort de l’Etat. Et l’Etat a bénéficié de certaines plus-values pendant les transactions avec des pays. A cela s’ajoute le paiement des factures d’électricité. En effet, lorsqu’un client s’acquitte de sa facture, 1/3 de ce qu’il a payé revient à la compagnie d’électricité et le reste à l’Etat. Il importe donc que le FPI évite les amalgames, la manipulation et la mauvaise foi. Il y a un retard sur investissement et cela incombe aux dirigeants actuels.
J.E.A.
J.E.A.
