Les acteurs de la filière du bétail et de la viande se sont retrouvés vendredi dernier, au Ranhôtel de Bouaké pour réfléchir et donner une nouvelle impulsion à ce secteur confronté à d’énormes difficultés. Le ministre de la Défense, Amani N’guessan Michel, président de la cérémonie, en a profité pour révéler que c’est le sous-emploi qui provoque les guerres fratricides dans les pays africains. Tout comme celle qui s’est produite en Côte d’Ivoire le 19 septembre 2002. Avant de se féliciter que ce secteur est pourvoyeur d’emplois.
Aussi a-t-il invité les uns et les autres à faire sa promotion pour que le travail se développe en Côte d’Ivoire. Et “ que chacun ayant du travail, l’idée de guerre et de conflit s’éloigne de nous”, a-t-il exhorté. Puis, il a demandé à tous les acteurs de la filière d’œuvrer pour qu’à nouveau, la paix puisse régner en leur sein afin que ce secteur se développe en Côte d’Ivoire. “Au moment où nous sortons de cette crise ivoirienne, des petites crises développent les grandes. C’est pourquoi, nous ne voulons plus entendre parler de petites crises dans ce pays ! Il ne faudrait donc pas développer de petites crises dans un secteur clé comme l’élevage”, a-t-il prévenu.
Il a rappelé que le pays est déficitaire en viande et pour couvrir les besoins de ses populations, il est contraint d’importer de la viande du Mali, du Burkina Faso et du Niger. “C’est une bonne chose car nous sommes regroupés au sein de la Cedeao, nous devons avoir effectivement le même destin”, a-t-il ajouté. Toutefois, a-t-il dit, que chacun des pays africains puisse développer des activités qui offrent beaucoup d’emplois. Concernant le cas ivoirien, il a mentionné que le gouvernement compte beaucoup sur les acteurs de la filière du bétail et de la viande pour que cette activité se développe et se modernise afin de réduire le conflit agriculteurs-éleveurs qui prend de l’ampleur dans le pays.
Avant lui, le directeur général de l’élevage, Bamba Adama, a signifié qu’il a constaté que les acteurs de la filière du bétail souffrent d’un manque de formation initiale qui ne leur permet pas de maîtriser les techniques de base de leur profession. Il a aussi évoqué l’affairisme grandissant dans ledit secteur qui fait que les acteurs de cette filière ne bénéficient pas entièrement du fruit de leur labeur. D’où la création de l’agence de l’élevage pour corriger toutes ces insuffisances.
En outre, il a noté que la ville de Bouaké a été choisi pour cette cérémonie parce que la paix est désormais une réalité en Côte d’Ivoire. Mais surtout parce que c’est une région propice à l’élevage qui contient beaucoup d’éleveurs qui ne demandent qu’à être organisés pour rentabiliser leur activité. Quant au Pdg de Bendougou sarl, Hassan Draméra, il a invité tous les éleveurs à s’organiser en coopérative pour que sa structure puisse les appuyer et les aider à rentabiliser leurs affaires. Et aussi à permettre à ceux du Mali de pouvoir écouler leur bétail sur le marché ivoirien en minimisant les frais de route qui pourraient les amener à changer de destination.
Adje Jean-Alexis
Correspondant régional
Aussi a-t-il invité les uns et les autres à faire sa promotion pour que le travail se développe en Côte d’Ivoire. Et “ que chacun ayant du travail, l’idée de guerre et de conflit s’éloigne de nous”, a-t-il exhorté. Puis, il a demandé à tous les acteurs de la filière d’œuvrer pour qu’à nouveau, la paix puisse régner en leur sein afin que ce secteur se développe en Côte d’Ivoire. “Au moment où nous sortons de cette crise ivoirienne, des petites crises développent les grandes. C’est pourquoi, nous ne voulons plus entendre parler de petites crises dans ce pays ! Il ne faudrait donc pas développer de petites crises dans un secteur clé comme l’élevage”, a-t-il prévenu.
Il a rappelé que le pays est déficitaire en viande et pour couvrir les besoins de ses populations, il est contraint d’importer de la viande du Mali, du Burkina Faso et du Niger. “C’est une bonne chose car nous sommes regroupés au sein de la Cedeao, nous devons avoir effectivement le même destin”, a-t-il ajouté. Toutefois, a-t-il dit, que chacun des pays africains puisse développer des activités qui offrent beaucoup d’emplois. Concernant le cas ivoirien, il a mentionné que le gouvernement compte beaucoup sur les acteurs de la filière du bétail et de la viande pour que cette activité se développe et se modernise afin de réduire le conflit agriculteurs-éleveurs qui prend de l’ampleur dans le pays.
Avant lui, le directeur général de l’élevage, Bamba Adama, a signifié qu’il a constaté que les acteurs de la filière du bétail souffrent d’un manque de formation initiale qui ne leur permet pas de maîtriser les techniques de base de leur profession. Il a aussi évoqué l’affairisme grandissant dans ledit secteur qui fait que les acteurs de cette filière ne bénéficient pas entièrement du fruit de leur labeur. D’où la création de l’agence de l’élevage pour corriger toutes ces insuffisances.
En outre, il a noté que la ville de Bouaké a été choisi pour cette cérémonie parce que la paix est désormais une réalité en Côte d’Ivoire. Mais surtout parce que c’est une région propice à l’élevage qui contient beaucoup d’éleveurs qui ne demandent qu’à être organisés pour rentabiliser leur activité. Quant au Pdg de Bendougou sarl, Hassan Draméra, il a invité tous les éleveurs à s’organiser en coopérative pour que sa structure puisse les appuyer et les aider à rentabiliser leurs affaires. Et aussi à permettre à ceux du Mali de pouvoir écouler leur bétail sur le marché ivoirien en minimisant les frais de route qui pourraient les amener à changer de destination.
Adje Jean-Alexis
Correspondant régional