Une fois de plus, Jean-Louis Billon, est allé droit au but sans prendre de gant. A propos du processus de sortie de crise, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire l’a qualifié de long et onéreux, avec « les élections les plus chères au monde » et « une carte d’identité, la plus chère au monde ».
« Nous contribuables, nous finançons intégralement la sortie de crise. La sortie de crise est longue et coûteuse et les conséquences sont aujourd’hui ce que nous vivons. Il y a d’énormes problèmes de gouvernance, d’énormes problèmes de gestion de la chose publique, et les répercussions sur l’économie et nos activités sont de plus en plus graves » a-t-il martelé. Pour Jean-Louis Billon, une crise dans un pays n’est pas une fin en soi. A l’en croire, l’Etat ivoirien a eu assez de temps pour gérer la crise et passer à autre chose. Mais le constat qu’il fait est que la population continue de payer la facture de la crise sans en recevoir le moindre service de qualité en retour. « Les contribuables que nous sommes sont en droit de recevoir des services de qualité, la sécurité, la justice, le transport, la santé, etc. Mais est-ce nous recevons tous cela ? Non. Nous sommes, en plus, obligés de payer ces services de qualité. (…) Dix ans de crise, c’est beaucoup. Nous sommes en train de payer la facture de la crise pendant que nous assistons à une dégradation de la situation politique et nous ne voyons pas de sortie de crise imminente. Nous finançons le processus de sortie de crise, nous finançons le train de vie de l’Etat. Et ce train de vie de l’Etat ne diminue pas malgré la paupérisation grandissante en Côte d’Ivoire. Si nous consentons à faire des sacrifices, je pense que la plus grosse part devrait être faite par le gouvernement » a ajouté le président de la CCI-CI. Il a par ailleurs levé un coin du voile sur le cinquantenaire. A ce sujet, Jean-Louis Billon soutient qu’il est temps pour faire le bilan de toutes ces années. Selon lui, la crise a été gérée au détriment du bien-être de la population et du développement économique et social. C’est pourquoi, il a interpellé l’Etat sur sa responsabilité à l’égard des «primes de gouvernance insultantes pour la dignité des ivoiriens» et des « maisons construites à plusieurs milliards de FCFA, alors que ce sont ces fonctionnaires qui gèrent la chose publique » a-t-il précisé.
Pour conclure, le président de la CCI-CI a été on ne peut plus clair. « Ceux qui ont pour mission de nous sortir de la crise, nous devons les juger avec une obligation de résultat. La Côte d’Ivoire n’est pas le seul pays en crise. Dans les autres pays le système ne s’arrête pas pour autant. Mais le notre est arrêté depuis trop longtemps » a-t-il lâché.
SS
« Nous contribuables, nous finançons intégralement la sortie de crise. La sortie de crise est longue et coûteuse et les conséquences sont aujourd’hui ce que nous vivons. Il y a d’énormes problèmes de gouvernance, d’énormes problèmes de gestion de la chose publique, et les répercussions sur l’économie et nos activités sont de plus en plus graves » a-t-il martelé. Pour Jean-Louis Billon, une crise dans un pays n’est pas une fin en soi. A l’en croire, l’Etat ivoirien a eu assez de temps pour gérer la crise et passer à autre chose. Mais le constat qu’il fait est que la population continue de payer la facture de la crise sans en recevoir le moindre service de qualité en retour. « Les contribuables que nous sommes sont en droit de recevoir des services de qualité, la sécurité, la justice, le transport, la santé, etc. Mais est-ce nous recevons tous cela ? Non. Nous sommes, en plus, obligés de payer ces services de qualité. (…) Dix ans de crise, c’est beaucoup. Nous sommes en train de payer la facture de la crise pendant que nous assistons à une dégradation de la situation politique et nous ne voyons pas de sortie de crise imminente. Nous finançons le processus de sortie de crise, nous finançons le train de vie de l’Etat. Et ce train de vie de l’Etat ne diminue pas malgré la paupérisation grandissante en Côte d’Ivoire. Si nous consentons à faire des sacrifices, je pense que la plus grosse part devrait être faite par le gouvernement » a ajouté le président de la CCI-CI. Il a par ailleurs levé un coin du voile sur le cinquantenaire. A ce sujet, Jean-Louis Billon soutient qu’il est temps pour faire le bilan de toutes ces années. Selon lui, la crise a été gérée au détriment du bien-être de la population et du développement économique et social. C’est pourquoi, il a interpellé l’Etat sur sa responsabilité à l’égard des «primes de gouvernance insultantes pour la dignité des ivoiriens» et des « maisons construites à plusieurs milliards de FCFA, alors que ce sont ces fonctionnaires qui gèrent la chose publique » a-t-il précisé.
Pour conclure, le président de la CCI-CI a été on ne peut plus clair. « Ceux qui ont pour mission de nous sortir de la crise, nous devons les juger avec une obligation de résultat. La Côte d’Ivoire n’est pas le seul pays en crise. Dans les autres pays le système ne s’arrête pas pour autant. Mais le notre est arrêté depuis trop longtemps » a-t-il lâché.
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