Jacqueville, une cité balnéaire avec de beaux cites touristiques, et surtout ses belles plages qui pourraient rivaliser avec celles de Grand-Bassam, d’Assinie Mafia, d’Azuretty et d’Assouindé, en matière de sites touristiques, est à la peine. Cette ville, qui charme par la beauté de son cadre de vie, est malheureusement en souffrance, du fait de son accès difficile. Pour y accéder, le visiteur est forcément obligé de faire une traversée en pirogue ou en bac. Avec tout ce que cela comporte comme désagréments. La traversée en bac prend environ 15 à 20 minutes. Un véritable casse- tête chinois pour ceux qui se rendent à Jacqueville. « Dommage qu’il ne peut y avoir des sorties détentes ici, comme à Grand-Bassam à cause de l’accès difficile » déplore un habitant, tout en égrenant. Cet accès difficile décourage énormément beaucoup de personnes qui voudraient passer un séjour dans la ville du président Philippe Grégoire Yacé. Le bac, qui arrête ses traversées à 20h, donne également du fil à retordre aux visiteurs. Pas question de rater le dernier sinon, la ville pourrait vous offrir son hospitalité. C’est pourquoi, les populations, qui ont attendu depuis des lustres, un pont, qui n’est jamais venu, espèrent que cette fois sera la bonne, avec la pose de la première pierre, il y a quelques mois, par le Président Laurent Gbagbo. Au-delà de la symbolique de ce geste, les habitants de Jacqueville souhaitent vivement que d’autres pierres suivent, assez rapidement, afin que l’édifice se précise, pour mettre un terme à plusieurs décennies d’obscurité, de mal développement et de disette économique. C’est le plus grand mal qu’on ferait à cette cité enclavée, qui n’arrive pas à mettre à profit ses nombreuses potentialités.
Kady Sidibé stagiaire
Kady Sidibé stagiaire