En marge de la sortie de la sortie de la 48ème promotion de l’Ecole nationale d’administration hier, le chef de l’Etat s’est attardé sur la crise à la Commission électorale indépendante (CEI), avec l’affaire du croisement effectué par son président, Beugré Mambé Robert. Pour Laurent Gbagbo, la résistance de Mambé n’a que trop duré. Aussi a-t-il indiqué les solutions au problème en cours. Nous vous en proposons quelques extraits.
(…) Nous sortons de la crise, mais vous voyez, on a quelques petits soubresauts pour terminer (…) Nous sortons d’une crise, mais on en sort bien. On n’en sort pas tranquillement, mais on en sort bien. Nous avons franchi toutes les étapes que nous nous sommes fixées depuis les accords de Ouagadougou. On a affiché les listes maintenant et ce que nous attendions, c’est ce qui arrive, parce que le croisement populaire était toujours l’heure de vérité. Tu vis dans un village avec quelqu’un, mais quand tu dis qu’il ne vient pas de chez toi, on dit tu es xénophobe. Il fallait donc s’attendre à cela. Mais plus grave, on dit que le président de la CEI a fraudé et il passe à la télévision pour dire « il y a eu des dysfonctionnements, je vous présente mes excuses ». On dit démissionne, il dit « je ne démissionne pas ». Il y a des paroles qu’il ne faut pas dire. Si tu dis « sous moi, il y a eu des disfonctionnements, je vous présente mes excuses », tu dis en même temps « je m’en vais ». Si tu ne vas pas, l’Etat aura toujours une solution. Le Président de la République a toujours toutes les solutions institutionnelles pour régler tous les problèmes. J’ai laissé la discussion se faire. Ça fait un mois que ça dure, mais je voulais laisser la discussion se faire. Aujourd’hui même, j’indiquerai les solutions, aujourd’hui même ce problème sera réglé. Nous sommes à l’heure de vérité, c’est aujourd’hui qu’on doit voir ceux qui sont pour les élections et ceux qui ne sont pas pour les élections. Ceux qui pour les élections propres et ceux qui veulent frauder d’abord avant d’aller aux élections. J’ai toujours dit que je suis un enfant des élections, mes élections sont toujours propres. Pendant un mois, j’ai laissé tout se faire tranquillement par la discussion, par la fraternité et peut-être que certains ont cru que c’était la faiblesse. Mais, un Etat n’est pas faible ! J’ai une palette de solutions devant moi, j’en choisirai une aujourd’hui et le problème sera totalement réglé. Nous allons aller aux élections et ces élections-là seront les plus savoureuses de l’histoire de la Côte d’Ivoire, car elles auront connu beaucoup de péripéties. Nous allons y arriver et je vous garantie des élections propres, saines. Il faut que les Ivoiriens quittent la voie de la fraude, il faut que les Ivoiriens cessent d’être comme ça. Tu regardes l’Ivoirien et tu te dis « on dirait que celui-là va tricher » et effectivement il triche, alors que tu le regardes. Mais, l’Etat a les solutions pour tous les problèmes qui se posent à lui. Si l’Etat ou le tenant de l’Etat veut qu’il y ait la discussion, la concertation pour qu’on s’en sorte doucement, il ne faut pas croire qu’il est faible. Je vous le dis, aujourd’hui même les problèmes seront réglés, nous allons nous en sortir et nous allons aller aux élections’’ a déclaré le Chef de l’Etat, pour qui visiblement les tergiversations de Beugré Mambé devaient prendre fin pour faire avancer le processus.
RD
(…) Nous sortons de la crise, mais vous voyez, on a quelques petits soubresauts pour terminer (…) Nous sortons d’une crise, mais on en sort bien. On n’en sort pas tranquillement, mais on en sort bien. Nous avons franchi toutes les étapes que nous nous sommes fixées depuis les accords de Ouagadougou. On a affiché les listes maintenant et ce que nous attendions, c’est ce qui arrive, parce que le croisement populaire était toujours l’heure de vérité. Tu vis dans un village avec quelqu’un, mais quand tu dis qu’il ne vient pas de chez toi, on dit tu es xénophobe. Il fallait donc s’attendre à cela. Mais plus grave, on dit que le président de la CEI a fraudé et il passe à la télévision pour dire « il y a eu des dysfonctionnements, je vous présente mes excuses ». On dit démissionne, il dit « je ne démissionne pas ». Il y a des paroles qu’il ne faut pas dire. Si tu dis « sous moi, il y a eu des disfonctionnements, je vous présente mes excuses », tu dis en même temps « je m’en vais ». Si tu ne vas pas, l’Etat aura toujours une solution. Le Président de la République a toujours toutes les solutions institutionnelles pour régler tous les problèmes. J’ai laissé la discussion se faire. Ça fait un mois que ça dure, mais je voulais laisser la discussion se faire. Aujourd’hui même, j’indiquerai les solutions, aujourd’hui même ce problème sera réglé. Nous sommes à l’heure de vérité, c’est aujourd’hui qu’on doit voir ceux qui sont pour les élections et ceux qui ne sont pas pour les élections. Ceux qui pour les élections propres et ceux qui veulent frauder d’abord avant d’aller aux élections. J’ai toujours dit que je suis un enfant des élections, mes élections sont toujours propres. Pendant un mois, j’ai laissé tout se faire tranquillement par la discussion, par la fraternité et peut-être que certains ont cru que c’était la faiblesse. Mais, un Etat n’est pas faible ! J’ai une palette de solutions devant moi, j’en choisirai une aujourd’hui et le problème sera totalement réglé. Nous allons aller aux élections et ces élections-là seront les plus savoureuses de l’histoire de la Côte d’Ivoire, car elles auront connu beaucoup de péripéties. Nous allons y arriver et je vous garantie des élections propres, saines. Il faut que les Ivoiriens quittent la voie de la fraude, il faut que les Ivoiriens cessent d’être comme ça. Tu regardes l’Ivoirien et tu te dis « on dirait que celui-là va tricher » et effectivement il triche, alors que tu le regardes. Mais, l’Etat a les solutions pour tous les problèmes qui se posent à lui. Si l’Etat ou le tenant de l’Etat veut qu’il y ait la discussion, la concertation pour qu’on s’en sorte doucement, il ne faut pas croire qu’il est faible. Je vous le dis, aujourd’hui même les problèmes seront réglés, nous allons nous en sortir et nous allons aller aux élections’’ a déclaré le Chef de l’Etat, pour qui visiblement les tergiversations de Beugré Mambé devaient prendre fin pour faire avancer le processus.
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