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Économie Publié le samedi 13 février 2010 | L’intelligent d’Abidjan

Investissement - M Mamadou Aliou Bah, président du Groupe Bobo: ‘’Si le Président Laurent Gbagbo m’appelle je n’hésiterai pas à venir‘’

De passage à Abidjan, dans le cadre de la soirée de récompense des ‘’bâtisseurs de l’économie africaine’’ M. Mamadou Aliou Bah, Président du Groupe Bobo et de l’Organisation de Réflexion et d’action économique, a annoncé son intention de réinvestir en Côte d’Ivoire. Pour lui, rien ne l’empêche de retourner en Côte d’Ivoire. Car, c’est un pays qu’il connaît très bien, pour y avoir travaillé des années durant.


«Je suis prêt à venir investir en Côte d’Ivoire. Parce qu’il y a des signes qui ne trompent pas. Quand des gens que je ne connais pas m’appellent pour m’encourager, que voulez-vous que je fasse. Je ne trouve en Côte d’Ivoire que des familles», a déclaré M. Mamadou Aliou Bah, le 5 février 2010, rencontré dans sa chambre d’hôtel à Pullman, au Plateau. Homme d’affaires prospère, Mamadou Aliou Bah se réclame premier propriétaire du supermarché Prima où il a investi plus de 3 milliards de FCFA. «Prima m’appartenait à l’époque. On a investi, à l’époque, 3,8 milliards de CFA. Mais, tel que vous connaissez les problèmes africains, le fait qu’on ait pu faire les affaires, cela nous a coûté ce que ça devait nous coûter. On a été confronté à tous les problèmes. Moi, j’ai perdu ici 6 millions de FCFA à l’époque », souligne-t-il. Aujourd’hui présent dans divers secteurs d’activités, l’investisseur guinéen dit être prêt à réinvestir en Côte d’Ivoire. «Si le Président de la République, S.E.M Laurent Gbagbo m’appelle je n’hésiterai pas à venir. M. Mamadou Aliou Bah invite par ailleurs ses frères et sœurs qui vivent en Côte d’Ivoire au respect de la loi ivoirienne. En outre, il leur demande d’avoir l’amour du travail. Selon toujours, M. Mamadou Aliou Bah, le bonheur de l’Africain ne se trouve pas en Europe. Selon lui, en Afrique, tout est possible. Pourvu qu’on y mette de la volonté. «On peut gagner librement notre vie si on se met au travail. Pourquoi ces jeunes qui meurent en mer ne se mettent pas ensemble pour créer quelque chose. Il faut qu’on travaille », a conseillé l’homme prospère guinéen. Concernant le départ du groupe de la Côte d’Ivoire, Mamadou Aliou Bah dit avoir été confronté à un problème de gestion et de magouille. «Le groupe a été cassé à cause d’un problème de gestion. Le Camerounais à qui on a confié la gestion a mal géré. On a perdu de l’argent. C’est ainsi que le groupe a été cassé et on est parti. C’est la première déception. Mais, moi, mon premier supermarché construit depuis 1988 en Guinée fonctionne toujours. Ça marche. Parce le problème en Afrique, c’est la gestion. On a perdu ici. Aujourd’hui, Prima est là. C’est un Libanais qui est là. Et pourtant, le Président Houphouët en son temps, disait qu’on ne doit pas perdre. Mais, les blancs se sont levés pour nous casser. Il y a aussi des gens qui sont là dans le pays qui font la magouille et qui ont contribué à notre échec. Si on ne fait pas attention, on ne pourra pas travailler, à cause des magouilleurs qui font des trafics », a-t-il déploré. Concernant le prix qu’il a reçu à Abidjan, il a dit ceci : «Je tiens à vous informer que ce n’est pas la première fois qu’on m’honore jusqu’à ce point. En 1988, j’ai reçu un trophée à Kinshasa. En 1989, j’ai reçu un autre ici en Côte d’Ivoire des mains du Président Houphouët Boigny. En 1992, j’ai reçu le prix d’Oscar d’intégration africaine au Sénégal. En tant qu’opérateur économique, j’ai investi ici en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Sénégal… J’ai reçu au moins douze oscars».

Honoré Kouassi
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