Le peuple souverain de Côte d’Ivoire et la Communauté Internationale ont suivi avec surprise et consternation le vendredi 12 février 2010, le message radio-télévisé du Chef de l’Etat Monsieur Laurent GBAGBO, par lequel il annonce la dissolution de la Commission Electorale Indépendante (CEI) et la dissolution du gouvernement.
Monsieur Laurent GBAGBO en prenant tout seul ces graves décisions qui mettent en danger notre pays, viole la Constitution, les Résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies et tous les Accords de Paix notamment, l’Accord Politique de Ouagadougou (APO), auquel il tente désespérément de s’accrocher comme à une bouée de sauvetage.
En effet, le mandat du Président GBAGBO a expiré depuis le 30 octobre 2005.
C’est aux termes de la Résolution 1633/2005 du Conseil de Sécurité des Nations Unies que Monsieur GBAGBO a été maintenu, jusqu’à ce jour comme Chef de l’Etat de Côte d’Ivoire.
En effet, cette Résolution 1633/2005 du Conseil de Sécurité des Nations Unies en date du 21 octobre 2005 en son paraphage 3, a constaté la fin du mandat constitutionnel de Président de la République de Monsieur Laurent GBAGBO et l’impossibilité d’organiser l’élection présidentielle à la date prévue par la Constitution.
Elle a en outre décidé que le Président GBAGBO « demeurera Chef de l’Etat à partir du 31 octobre 2005 pour une période n’excédant pas 12 mois ».
La Résolution 1721/2006 des Nations Unies et les Accords de Accra II, de Accra III et de Prétoria I et II, auxquels est adossé l’Accord Politique de Ouagadougou du 4 mars 2007, ont tracé le cadre de règlement pacifique de la crise ivoirienne.
Le RHDP a, dans cet esprit accompagné le processus de sortie de crise, en donnant toute sa chance à la paix, en faisant tous les sacrifices et concessions nécessaires.
En décidant unilatéralement et abusivement, de dissoudre la Commission Electorale Indépendante (CEI) et de dissoudre le gouvernement, au mépris des Accords suscités, Monsieur Laurent GBAGBO vient de dénoncer ces Accords et Résolutions, démontrant ainsi qu’il veut confisquer le processus électoral. Il se place dès lors dans l’illégalité totale.
Ces décisions de Monsieur Laurent GBAGBO sont antidémocratiques et anticonstitutionnelles. Elles constituent un véritable coup d’Etat.
En conséquence, le RHDP proclame qu’à compter de ce même jour vendredi 12 février 2010, il ne reconnaît plus Monsieur Laurent GBAGBO comme Chef de l’Etat de Côte d’Ivoire.
Le RHDP déclare nulles et de nuls effets les décisions de dissolution de la Commission Electorale Indépendante et du gouvernement.
Le RHDP ne reconnaîtra ni la nouvelle CEI, ni le nouveau gouvernement en formation, selon les termes de Monsieur Laurent GBAGBO.
Le RHDP demande à ses militants et sympathisants de se conformer strictement à ces décisions.
Le RHDP invite les Forces de Défense et de Sécurité à se conformer scrupuleusement à leur mission républicaine.
Le RHDP encourage les Forces Nouvelles, cosignataires de l’Accord Politique de Ouagadougou, à contribuer à son application effective, et totale pour ramener la paix en Côte d’Ivoire.
Le RHDP remercie Son Excellence Blaise COMPAORE Président du FASO, Facilitateur de l’Accord Politique de Ouagadougou, pour son l’implication personnelle dans la résolution de la crise ivoirienne, et l’exhorte à assumer sa mission historique pour le retour de la paix en Côte d’Ivoire en veillant au respect strict par le camp présidentiel, des engagements pris dans le cadre de l’Accord Politique Ouagadougou.
Le RHDP se félicite des nombreux et importants efforts consentis par la Communauté internationale notamment les Nations Unies, et lui lance un appel afin qu’elle veille à l’application des résolutions prises dans le cadre du règlement de la crise ivoirienne en particulier la Résolution 1911/2010 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Alors que le peuple de Côte d’Ivoire souffre de la paupérisation généralisée, de la dégradation avancée du climat social, des délestages d’électricité, des coupures d’eau intempestives, des hausses anarchiques et abusives des prix du carburant, Monsieur Laurent GBAGBO n’est préoccupé que par son poste.
Le RHDP appelle les Ivoiriennes et Ivoiriens, les forces politiques et sociales, la société civile, les travailleurs de Côte d’Ivoire, les opérateurs économiques à se mobiliser et à s’opposer par tout moyen à cette dictature.
Fait, à Abidjan le 13 février 2010
Pour le RHDP
Le Président du Directoire
Le Pr Alphonse DJEDJE MADY
Monsieur Laurent GBAGBO en prenant tout seul ces graves décisions qui mettent en danger notre pays, viole la Constitution, les Résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies et tous les Accords de Paix notamment, l’Accord Politique de Ouagadougou (APO), auquel il tente désespérément de s’accrocher comme à une bouée de sauvetage.
En effet, le mandat du Président GBAGBO a expiré depuis le 30 octobre 2005.
C’est aux termes de la Résolution 1633/2005 du Conseil de Sécurité des Nations Unies que Monsieur GBAGBO a été maintenu, jusqu’à ce jour comme Chef de l’Etat de Côte d’Ivoire.
En effet, cette Résolution 1633/2005 du Conseil de Sécurité des Nations Unies en date du 21 octobre 2005 en son paraphage 3, a constaté la fin du mandat constitutionnel de Président de la République de Monsieur Laurent GBAGBO et l’impossibilité d’organiser l’élection présidentielle à la date prévue par la Constitution.
Elle a en outre décidé que le Président GBAGBO « demeurera Chef de l’Etat à partir du 31 octobre 2005 pour une période n’excédant pas 12 mois ».
La Résolution 1721/2006 des Nations Unies et les Accords de Accra II, de Accra III et de Prétoria I et II, auxquels est adossé l’Accord Politique de Ouagadougou du 4 mars 2007, ont tracé le cadre de règlement pacifique de la crise ivoirienne.
Le RHDP a, dans cet esprit accompagné le processus de sortie de crise, en donnant toute sa chance à la paix, en faisant tous les sacrifices et concessions nécessaires.
En décidant unilatéralement et abusivement, de dissoudre la Commission Electorale Indépendante (CEI) et de dissoudre le gouvernement, au mépris des Accords suscités, Monsieur Laurent GBAGBO vient de dénoncer ces Accords et Résolutions, démontrant ainsi qu’il veut confisquer le processus électoral. Il se place dès lors dans l’illégalité totale.
Ces décisions de Monsieur Laurent GBAGBO sont antidémocratiques et anticonstitutionnelles. Elles constituent un véritable coup d’Etat.
En conséquence, le RHDP proclame qu’à compter de ce même jour vendredi 12 février 2010, il ne reconnaît plus Monsieur Laurent GBAGBO comme Chef de l’Etat de Côte d’Ivoire.
Le RHDP déclare nulles et de nuls effets les décisions de dissolution de la Commission Electorale Indépendante et du gouvernement.
Le RHDP ne reconnaîtra ni la nouvelle CEI, ni le nouveau gouvernement en formation, selon les termes de Monsieur Laurent GBAGBO.
Le RHDP demande à ses militants et sympathisants de se conformer strictement à ces décisions.
Le RHDP invite les Forces de Défense et de Sécurité à se conformer scrupuleusement à leur mission républicaine.
Le RHDP encourage les Forces Nouvelles, cosignataires de l’Accord Politique de Ouagadougou, à contribuer à son application effective, et totale pour ramener la paix en Côte d’Ivoire.
Le RHDP remercie Son Excellence Blaise COMPAORE Président du FASO, Facilitateur de l’Accord Politique de Ouagadougou, pour son l’implication personnelle dans la résolution de la crise ivoirienne, et l’exhorte à assumer sa mission historique pour le retour de la paix en Côte d’Ivoire en veillant au respect strict par le camp présidentiel, des engagements pris dans le cadre de l’Accord Politique Ouagadougou.
Le RHDP se félicite des nombreux et importants efforts consentis par la Communauté internationale notamment les Nations Unies, et lui lance un appel afin qu’elle veille à l’application des résolutions prises dans le cadre du règlement de la crise ivoirienne en particulier la Résolution 1911/2010 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Alors que le peuple de Côte d’Ivoire souffre de la paupérisation généralisée, de la dégradation avancée du climat social, des délestages d’électricité, des coupures d’eau intempestives, des hausses anarchiques et abusives des prix du carburant, Monsieur Laurent GBAGBO n’est préoccupé que par son poste.
Le RHDP appelle les Ivoiriennes et Ivoiriens, les forces politiques et sociales, la société civile, les travailleurs de Côte d’Ivoire, les opérateurs économiques à se mobiliser et à s’opposer par tout moyen à cette dictature.
Fait, à Abidjan le 13 février 2010
Pour le RHDP
Le Président du Directoire
Le Pr Alphonse DJEDJE MADY