La tension est perceptible dans le pays après la dissolution, par le président Laurent Gbagbo, du gouvernement et de la commission électorale.
Des incidents isolés ont éclaté samedi dans certains quartiers d`Abidjan, notamment à Yopougon.
Pour l`opposition, c`est un véritable coup d`Etat que Laurent Gbagbo a perpétré en décidant seul de dissoudre les deux institutions.
Dans une déclaration, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) a qualifié cette décision d`anticonstitutionnelle.
La coalition de l`opposition a décidé de ne plus reconnaître Laurent Gbagbo comme chef de l`Etat.
"Ces décisions de M. Laurent Gbagbo sont antidémocratiques et anticonstitutionnelles. Elles constituent un véritable coup d`Etat. En conséquence, le RHDP proclame qu`à compter de ce même jour, vendredi 12 février 2010, il ne reconnaît plus M. Laurent Gbagbo comme chef de l`Etat de Côte d`Ivoire", a déclaré Alphonse Djédjé Mady, le président du directoire du RHDP.
Ce Rassemblement regroupe quatre formations politiques dont le PDCI de l`ex-président Henri Konan Bedié et le RDR de l`ancien Premier ministre Alassane Ouattara.
La coalition de l`opposition a exhorté le "facilitateur" Blaise Compaoré, le président du Burkina Faso, à "assumer sa mission historique en veillant au respect strict, par le camp présidentiel, des engagements pris dans le cadre de l`accord politique de Ouagadougou."
Le RHDP a également interpellé l`ex-rébellion des Forces nouvelles, à qui elle a demandé de contribuer à l`application effective et totale de l`acord de paix dont elles sont signataires.
En attendant la réaction des Forces nouvelles, qui doivent se réunir lundi à Bouaké, dans leur fief du centre, leur chef, Guillaume Soro, nommé Premier ministre en 2007, a appelé la population au calme et à la retenue.
Dans une déclaration lue par son porte-parole à la télévision nationale, le Premier ministre, qui a s`est rendu à Bouaké, a promis d`engager rapidement des consultations avec tous les acteurs.
source : www.bbc.co.uk
Des incidents isolés ont éclaté samedi dans certains quartiers d`Abidjan, notamment à Yopougon.
Pour l`opposition, c`est un véritable coup d`Etat que Laurent Gbagbo a perpétré en décidant seul de dissoudre les deux institutions.
Dans une déclaration, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) a qualifié cette décision d`anticonstitutionnelle.
La coalition de l`opposition a décidé de ne plus reconnaître Laurent Gbagbo comme chef de l`Etat.
"Ces décisions de M. Laurent Gbagbo sont antidémocratiques et anticonstitutionnelles. Elles constituent un véritable coup d`Etat. En conséquence, le RHDP proclame qu`à compter de ce même jour, vendredi 12 février 2010, il ne reconnaît plus M. Laurent Gbagbo comme chef de l`Etat de Côte d`Ivoire", a déclaré Alphonse Djédjé Mady, le président du directoire du RHDP.
Ce Rassemblement regroupe quatre formations politiques dont le PDCI de l`ex-président Henri Konan Bedié et le RDR de l`ancien Premier ministre Alassane Ouattara.
La coalition de l`opposition a exhorté le "facilitateur" Blaise Compaoré, le président du Burkina Faso, à "assumer sa mission historique en veillant au respect strict, par le camp présidentiel, des engagements pris dans le cadre de l`accord politique de Ouagadougou."
Le RHDP a également interpellé l`ex-rébellion des Forces nouvelles, à qui elle a demandé de contribuer à l`application effective et totale de l`acord de paix dont elles sont signataires.
En attendant la réaction des Forces nouvelles, qui doivent se réunir lundi à Bouaké, dans leur fief du centre, leur chef, Guillaume Soro, nommé Premier ministre en 2007, a appelé la population au calme et à la retenue.
Dans une déclaration lue par son porte-parole à la télévision nationale, le Premier ministre, qui a s`est rendu à Bouaké, a promis d`engager rapidement des consultations avec tous les acteurs.
source : www.bbc.co.uk