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Politique Publié le dimanche 14 février 2010 |

Côte d’Ivoire : le dilemme de Guillaume Soro

Guillaume Soro le premier ministre ivoirien a été reconduit par le chef de l’Etat Laurent Gbagbo. En décidant la dissolution du gouvernement, Laurent Gbagbo on se rappelle a demandé au chef de fil de l’ex rébellion de lui proposer une autre équipe sans les partis politiques surtout l’opposition. Cette instruction du chef de l’Etat met mal à l’aise Guillaume Soro et le met face à un dilemme. D’abord parce que Guillaume Soro a conscience que composer un gouvernement sans l’opposition le couperait irrémédiablement du soutien de celle ci. Sans soutien de l’opposition, il est condamné à une mort politique certaine comme cela a été le cas pour Charles Konan Banny.

Laurent Gbagbo qui a compris la situation, a lancé un ballon d’essaie en espérant que Guillaume Soro commettra l’erreur. Mais au regard de la demande explicite du chef de l’Etat Laurent Gbagbo, Guillaume Soro saura t il désobéir à celui qui est devenu son partenaire dans la conduite du processus de paix sans le fâcher. En tout état de cause, selon des informations en notre possession, le premier ministre Guillaume Soro qui s’est retiré à Bouaké, pour mieux apprécier l’environnement dans lequel il baigne, a compris le manège.

Des sources indiquent qu’il a décidé de ne pas agir contre les intérêts de l’opposition ivoirienne. Le premier ministre ont fait savoir, nos sources, ne saurait mettre en place un gouvernement sans les partis de l’opposition. « Ce serait un suicide politique », a confié à la rédaction de Koaci, un proche du premier ministre.

Mais avant, il faut pour cela qu’il accepte ou pas le poste qu’il lui a été proposé à nouveau. Sur ce fait, l’opposition ivoirienne nourrit le désir qu’il le refuse pour donner plus de poids et de force à la contestation qui se prépare. Si Guillaume Soro venait à refuser sa reconduction, il offrirait à l’opposition la chance de reconstituer le groupe des sept qui inclut les quatre partis de l’opposition et les trois mouvements des forces nouvelles (MPCI, MJP, MPIGO). Mais là encore, les choses paraissent incertaines. Guillaume Soro explique nos sources veut rester dans l’arène pour donner une chance à la paix et au processus. Pour lui en tous cas, il n’est plus question de faire machine arrière. A moins que ….

Source : Koaci.com

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