Le chef de l’Etat a décidé de réussir un passage en force à l’élection présidentielle prochaine. Pour y parvenir, il n’en use pas moins de stratégies. A l’effet de tromper la vigilance de l’opinion sur ses manigances, la tête de certains des siens sont mises à prix, comme pour prouver que le sacrifice commence par son propre camp. Ainsi, sur la liste des départs, le ministre de la défense, Michel Amani N’Guessan ne serait pas épargné. Il serait remplacé, murmure-t-on à la maison bleue par un baoulé de la vallée du Bandama. Et ou à défaut, Gamien Yao qu’on dit technocrate par souci de géopolitique. Le chef de l’Etat qui lui reprocherait son incapacité à régler le désarmement des rebelles. Auxquels pour lui, il ne faut faire aucune concession. Logé à la même enseigne, le ministre des mines et de l’énergie Léon Emmanuel Monnet. Celui-ci est tenu pour responsable de la quasi faillite de la Société Ivoirienne du Raffinage (SIR) et du délestage. En sus, le camp présidentiel note l’incapacité du ministre des mines et de l’énergie de faire élire le candidat Gbagbo dans les 3A. En fait Monnet n’aurait aucune assise politique dans sa région natale. Tout le contraire de Patrick Achi. Ainsi allégées ses tâches, Emmanuel pourrait mieux battre le pavé politique en faveur de la refondation assurent des indiscrétions. Autre personnalité dans le même registre que Monnet, le ministre de la fonction publique, Hubert Oulaye. Il aurait réussi l’exploit d’avoir la ‘’médaille’’ du ministre le ‘’plus désagréable’’ issu du camp présidentiel. La corruption, l’achat des places à l’ENA et le bordel à la fonction publique sont les griefs retenus contre lui. On lui reproche également son manque de charisme politique dans sa région natale. Même s’il faut prendre la nouvelle avec des pincettes, le ministre Tagro, le désormais volubile monsieur Election du FPI, serait touché par la mesure. Mais à des degrés moindres. Son arrogance vis-à-vis de certains de ses frères du clan qu’il entend mettre à ses pieds est en partie liée aux probables mesures à son encontre. Toutefois, une autre source révèle que la nouvelle CEI, dans son format voulu par le chef de l’Etat, sera une entité rattachée au ministre de l’intérieur. Et désiré Tagro, à défaut d’occuper un autre poste ministériel pourrait voir ses fonctions s’élargir. Vraies ou fausses informations ? En tout cas, rien n’est moins sûre.
K. Zéguédoué Tano
K. Zéguédoué Tano